Le prĂ©lĂšvement SEPA Single Euro Payments Area, est souvent appelĂ© Paiement SEPA ». Mais il sâagit clairement dâun abus. Il existe 2 types de paiement SEPA le prĂ©lĂšvement SEPA appelĂ© aussi SDD â Sepa Direct Debit le virement SEPA appelĂ© aussi SCT â Sepa Credit Transfer Il existe mĂȘme 2 variantes de prĂ©lĂšvement SEPA prĂ©lĂšvement SEPA Core SEPA Direct Debit Core prĂ©lĂšvement SEPA B2B SEPA Direct Debit Business to Business En rĂ©sumĂ©, lorsquâune personne parle de paiement SEPA » ou prĂ©lĂšvement SEPA », elle pense au prĂ©lĂšvement SEPA Core ». Dans la suite de lâarticle, les termes Paiement SEPA » et PrĂ©lĂšvement SEPA » seront utilisĂ©s de maniĂšre indiffĂ©rente. Le paiement SEPA permet de simplifier les transactions en euros entre les 37 pays partenaires de la zone SEPA. Ce systĂšme apporte beaucoup dâavantages autant pour les transactions rĂ©currentes que ponctuelles. Les prĂ©lĂšvements SEPA donnent aux crĂ©anciers entreprises un contrĂŽle plus important sur les paiements. Cela fait de lui un outil idĂ©al notamment pour la collecte de paiements rĂ©currents. Dans cet article, nous prĂ©senterons les entreprises pour lesquels le paiement SEPA est le plus adaptĂ© avec ses avantages et ses inconvĂ©nients. Ainsi, vous pourrez dĂ©terminer si cette solution est adaptĂ©e Ă votre service. Le paiement SEPA quels sont les avantages ? Le prĂ©lĂšvement SEPA est particuliĂšrement intĂ©ressant pour les entreprises dont le modĂšle Ă©conomique repose sur des paiements rĂ©currents. Le premier avantage est le contrĂŽle les dĂ©biteurs paieront leurs factures au bon moment selon le type de leur dâabonnement mensuel, annuel, trimestriel, âŠ. Les crĂ©anciers auront lâassurance dâun paiement effectuĂ© sans retard. Le paiement SEPA permet de limiter les Ă©checs de paiement pour 2 raisons les mandats de prĂ©lĂšvements nâexpirent pas, contrairement aux cartes bancaires. Les mandats SEPA sont valables Ă condition quâils soient utilisĂ©s au moins une fois tous les 36 mois 3 ans. Le paiement SEPA assure la satisfaction des dĂ©biteurs avec une solution de paiement efficace et rapide, et la productivitĂ© des crĂ©diteur avec un moyen de paiement garanti dans le temps il nâexiste aucun plafond de prĂ©lĂšvement. Contrairement Ă la carte bancaire qui possĂšde plusieurs plafonds selon les types de carte. Il suffit que le client qui doit prĂ©lever a fait quelques achats justement avant de le prĂ©lever pour tomber en Ă©chec. Par ailleurs, le paiement SEPA rĂ©duit le temps dâadministration. Les impayĂ©s Ă©tant considĂ©rablement diminuĂ©s, la gestion des relances est donc moins importante puisquâil y a moins dâĂ©checs. Vous aurez aussi une meilleure gestion de la trĂ©sorerie. GrĂące Ă la garantie des dates dâencaissement, les prĂ©lĂšvements SEPA amĂ©liorent la gestion de votre trĂ©sorerie en limitant les Ă©checs de paiements et les relances. Les prĂ©lĂšvements se font automatiquement entre les divers pays membres transnationaux ce qui facilite la gestion des paiements. Enfin, vous allez simplifier la mĂ©thode de paiement pour les dĂ©biteurs et pour les banques. CĂŽtĂ© banques, offrir un service de paiement SEPA leur permettra dâamĂ©liorer leur efficacitĂ©. Avec une mĂ©thode de paiement automatisĂ©e entre les diffĂ©rents pays membres, les banques rĂ©duiront ainsi leurs coĂ»ts grĂące Ă une centralisation des services de paiement. CĂŽtĂ© dĂ©biteurs, les rĂšglements deviennent plus simple et flexible. Ils gagnent alors du temps et peuvent accĂ©der Ă des services prĂ©sents dans dâautres pays. Les inconvĂ©nients du prĂ©lĂšvement SEPA Les inconvĂ©nients se situent surtout du cĂŽtĂ© des crĂ©anciers. 1 â La mise en place dâun paiement SEPA doit se faire en diffĂ©rentes Ă©tapes chronophages Le crĂ©ancier doit demander un Identifiant CrĂ©ancier SEPA ICS Ă sa banque afin dâĂȘtre identifiĂ© comme Ă©metteur dâordre de prĂ©lĂšvement, Ensuite, les informations sont transmises Ă la Banque de France qui officialisera lâattribution de lâidentifiant dĂ©lai jusquâĂ 15 jours Ces Ă©tapes rallongent la mise en place dâun paiement SEPA. 2 â Les transactions ne sont pas immĂ©diates. Ce paiement peut donc ne pas ĂȘtre adaptĂ© pour la vente de produits physique. 3 â Les prĂ©lĂšvements SEPA sont inadaptĂ©s pour la vente de biens/services de haute valeur. En effet, le client possĂšde un droit de remboursement des transactions suivant les 8 premiĂšres semaines du prĂ©lĂšvement sans avoir Ă fournir de motif jusquâĂ 13 mois en motivant sa demande. Pour conclure Le prĂ©lĂšvement SEPA est une solution fiable qui facilite les transactions financiĂšres entre les vendeurs et les clients des 37 pays de la zone SEPA notamment de le cadre de paiements rĂ©currents. Pour faciliter davantage sa mise en place et limiter les coĂ»ts, des passerelles de paiement en mode SaaS sont parfaitement adaptĂ©es. DĂ©couvrez le fonctionnement complet du prĂ©lĂšvement SEPA dans notre article Le prĂ©lĂšvement SEPA, comment ca marche ?CoĂ»ts avantages et inconvĂ©nients des diffĂ©rents moyens de paiement. Article publiĂ© dans la Revue Ă©conomique de Juin 2006. juin 2006.
Les diffĂ©rents moyens de paiement existants actuellementLa rĂšglementation liĂ©e aux diffĂ©rents moyens de paiementAvantages et inconvĂ©nients des diffĂ©rents moyens de paiement Depuis des dĂ©cennies, lâĂ©volution des moyens de paiement reste palpable. Au cours du temps, de nombreux systĂšmes ont commencĂ© Ă voir le jour, et Ă prospĂ©rer. Ils proposent des avantages, mais regorgent Ă©galement des inconvĂ©nients. Les diffĂ©rents moyens de paiement existants actuellement SupplantĂ©s par les paiements par carte bancaire et par les autres formes de rĂšglements Ă©lectroniques, lâutilisation chĂšque tente de survivre. Toutefois, en englobant les formules de chĂšque, la carte bancaire et le paiement sĂ©curisĂ© sur internet, les moyens de paiement proposĂ©s par les offres bancaires restent assez larges. Ă citer les opĂ©rations en espĂšces rĂšglements, versements, retraits, le chĂšque, les cartes bancaires, le virement bancaire, les autorisations de prĂ©lĂšvement, le TIP ou Titre Interbancaire de Paiement, la lettre de change relevĂ© LCR ou le BOR Billet Ă Ordre RelevĂ©, le porte-monnaie Ă©lectronique MONEO ou encore le paiement sur internet, le SEPA et les nouveaux de paiement europĂ©ens. La rĂšglementation liĂ©e aux diffĂ©rents moyens de paiement Pour le chĂšque et la carte bancaire, la rĂšglementation affĂ©rente aux moyens de paiement reste domestique. Mais la rĂ©glementation française applicable aux moyens de paiement, le paiement par chĂšque et les mentions obligatoires, les motifs dâopposition sur chĂšque et sur carte bancaire, les dĂ©lais applicables aux chĂšques bancaires ou encore lâinterdiction bancaire sont rĂ©gis par lâensemble de lâUnion europĂ©enne. Avantages et inconvĂ©nients des diffĂ©rents moyens de paiement Si lâargent comptant favorise nettement une meilleure discipline de paiement et nâengendre aucun frais supplĂ©mentaire, il reste dangereux pour le vol et comporte bon nombre de microbes. Les chĂšques quant Ă eux ne favorisent pas le paiement immĂ©diat et restent une solution sĂ©curitaire si lâon a peur de se faire voler. Le chĂšque barrĂ© qui est Ă©mis au nom dâune sociĂ©tĂ© ou dâune personne qui sera lâunique Ă pouvoir lâencaisser reste aussi une bonne alternative pour un paiement sĂ©curisĂ©. Mais il faudrait prĂ©voir les frais bancaires possibles et cela nĂ©cessite des dĂ©marches assez longues et complexes. Les cartes de crĂ©dit quant Ă eux restent rapides et faciles. En plus de leur parfaite ergonomie, ils se transportent partout. Si jamais vous perdez votre carte de crĂ©dit, le blocage automatique vous permet de prĂ©server vos biens. Toutefois, elles favorisent les dettes et peuvent mĂȘme vous inciter Ă dĂ©penser plus que vous ne pouvez vous permettre. Quant Ă la carte de dĂ©bit, elle propose les mĂȘmes avantages que la carte de crĂ©dit. Ses inconvĂ©nients restent nĂ©anmoins limitĂ©s aux intĂ©rĂȘts retenus par la banque ou encore aux risques de fraudes. Et enfin, cĂŽtĂ© paiement Ă©lectronique, ils sont certes pratiques et rapides Ă entreprendre, mais il faudrait ĂȘtre assez vigilants pour contrer les possibilitĂ©s de piratages et de fraudes. Comptez Ă©galement les frais dâutilisations assez Ă©levĂ©es quâelles induisent.Avantageset inconvĂ©nients des diffĂ©rents moyens de paiement Si lâargent comptant favorise nettement une meilleure discipline de paiement et nâengendre aucun frais supplĂ©mentaire, il reste dangereux pour le vol et comporte bon nombre de microbes. Pour pouvoir se loger, on a toujours le choix entre acheter ou louer. Selon la ville oĂč lâon habite et lâĂ©tat du marchĂ© immobilier, il nâest toujours aussi avantageux dâacheter son logement. Le point sur les diffĂ©rents avantages et inconvĂ©nients Ă acheter ou louer un bien immobilier. La location dâun bien immobilier En France, environ 40% des habitants sont locataires de leur logement. La location est un systĂšme qui offre de nombreux avantages, Ă savoir la flexibilitĂ© et la mobilitĂ© ; la possibilitĂ© de tester la qualitĂ© de vie dans un quartier ou une ville ; des frais rĂ©duits pas de travaux, de taxe fonciĂšre, de charges de copropriĂ©tĂ©, ni dâintĂ©rĂȘts dâemprunt Ă payer ; faire des Ă©conomies Ă court ou moyen terme et donc, Ă©pargner ; vivre dans un logement que vous nâauriez pas pu acheter. Cependant, ĂȘtre locataire prĂ©sente aussi quelques inconvĂ©nients pas de constitution dâun patrimoine ; absence de rentabilitĂ© sur le long terme ; pas de personnalisation du logement possible ; risque de devoir dĂ©mĂ©nager si le propriĂ©taire bailleur souhaite rĂ©cupĂ©rer son bien. Avant dâopter pour la location dâun bien immobilier, il est important dâen connaĂźtre les nombreux avantages et inconvĂ©nients. Si vous ne pensez pas rester habiter dans le logement plus de quelques annĂ©es, louer reste la meilleure option. Par ailleurs, grĂące Ă la loi sur lâencadrement des loyers, les agents et mandataires immobiliers ont constatĂ© une stabilisation des prix de la location. Ainsi, cela facilite lâaccĂšs au logement pour le plus grand nombre. Lâachat dâun bien immobilier Pour une grande majoritĂ© de français, lâaccĂšs Ă la propriĂ©tĂ© reste un rĂȘve. Malheureusement, en raison dâune augmentation croissante des prix de lâimmobilier, peu dâentre eux ont un jour la chance de le voir se rĂ©aliser. Ătre propriĂ©taire de son logement confĂšre des avantages certains, tels que la constitution dâun patrimoine immobilier ; la rĂ©duction des coĂ»ts sur le long terme ; lâabsence de risques de devoir dĂ©mĂ©nager de maniĂšre imprĂ©vue ; la possibilitĂ© dâamĂ©nager le bien selon ses goĂ»ts et ses envies. Le statut de propriĂ©taire est Ă©galement synonyme dâobligations. Voici les principaux inconvĂ©nients Ă devenir propriĂ©taire dâun bien immobilier le versement de sommes importantes au moment de lâacquisition, dont les frais de notaire ; lâobligation de rester vivre un nombre dâannĂ©es minimum pour rentabiliser lâinvestissement ; le paiement de diffĂ©rents impĂŽts, comme la taxe fonciĂšre ; le coĂ»t Ă©levĂ© des travaux dâentretien et de rĂ©novation dâun logement ; le manque de flexibilitĂ© en cas de changement dans la vie personnelle mutation, naissance dâun bĂ©bĂ©, etc.. Avant dâacheter un logement, demandez au prĂ©alable une estimation immobiliĂšre, afin dâen connaĂźtre le juste prix. Prenez aussi le temps de peser le pour et le contre de chaque option, afin de rĂ©ussir votre investissement. Lesbanques traditionnelles, en ligne et nĂ©obanques, proposent donc aujourdâhui des comptes avec des services spĂ©cifiquement adaptĂ©s aux entreprises de tailles et statuts diffĂ©rents. Les nĂ©obanques se placent notamment sur ce marchĂ© en particulier pour les micro-, petites et moyennes entreprises avec des tarifs avantageux
Les moyens de paiements nous entourent au quotidien, nous allons donc voir quels sont les avantages et les inconvĂ©nients de chacun. La carte bancaire La carte bancaire est multi usage, câest-Ă -dire quâon peut lâutiliser pour retirer de lâargent, payer directement un commerçant et effectuer des achats en ligne. De plus, il existe plusieurs formules disponibles dans les banques, qui entre en compte selon les revenus financiers et les dĂ©penses effectuĂ©es. La carte est aussi dĂ©clinable en dĂ©bit direct ou diffĂ©rĂ© et permet de gĂ©rer ses achats. Cependant, elle est payante et gĂ©nĂšre des cotisations annuelles, qui peuvent parfois importantes. Il existe aussi des frais de retraits, lorsque les ceux-ci ne sont pas effectuĂ©s aux guichets de la banque dâorigine. Ces deux points sont cependant gratuits gĂ©nĂ©ralement sur les banques en ligne. Il y a aussi un risque dâutilisation frauduleuse plus importante quâavec dâautres moyens de paiement. Le chĂšque Son et sont utilisation sont gratuite, sauf si le chĂ©quier est envoyer par boite postale. Lors dâun envoie de paiement par courrier câest le moyen de paiement le plus sĂ©curisĂ©, puisque si le chĂšque est rempli selon les normes et les rĂšgles de sĂ©curitĂ©, il nây aura aucun risque de vol ou dâutilisation frauduleuse. Cependant le chĂšque nâest pas un moyen acceptĂ© par tous les commerces, et souvent Ă des montant minimum demandĂ©. Le dĂ©lai dâencaissement est plutĂŽt long et il faut gĂ©rer comme il faut câest compte, puisquâen cas de chĂšque sans provision, les consĂ©quences peuvent ĂȘtre graves, allant jusquâĂ lâinterdiction bancaire. Certaine banque en ligne accepte que le dĂ©pot des cheques dans les agence physique du groupe. Comme Hello bank! ou vous pouvez dĂ©poser vos cheque dans les agence BNP Paribas Les espĂšces Les espĂšces prĂ©sentes un avantages en terme de rĂšglement de petits achats du quotidien, et câest un moyen de paiement qui est acceptĂ© de partout et par tous les commerçant quel quâil soit. Leur obtention est gratuite, sauf pour les frais de guichets de certaines banques, et la transaction est immĂ©diate, ce qui permet dâavoir une meilleure vue sur le compte bancaire. Cependant, il nây a aucune opposition qui est possible sur les espĂšces, tous ce qui est volĂ© ou perdu nâest pas remboursable par aucun organisme. Il est aussi interdit dâeffectuer des paiements de plus de en espĂšces. Les virements et les prĂ©lĂšvements Les virements et les prĂ©lĂšvements permettent de ne pas avoir de retard ou dâoublis de paiement de facture rĂ©guliĂšre, puisque tout va ĂȘtre mis en place par la banque. Ils sont dâune simplicitĂ© Ă ĂȘtre fonctionnels et peuvent ĂȘtre bloquĂ© en cas de litige avec une entreprise dĂ©bitrice. Cependant, il y a un risque de nĂ©gliger ces comptes bancaires et dâen oublier les prĂ©lĂšvements, il faut ĂȘtre prudent puisque la consĂ©quence dâun rejet pour manque de provision peut ĂȘtre aussi grave quâavec les chĂšques. Câest-Ă -dire un interdit bancaire. Optez pour une banque en ligne nouvelle gĂ©nĂ©ration et profitez de nombreux avantages ! 80⏠offerts Ă l'ouverture de votre compte 80 euros offerts pour toute premiĂšre ouverture dâun compte bancaire. Jusqu'Ă 360⏠d'Ă©conomies par an ! DĂ©couvrez les avantages d'une Banque en Ligne BforBank vous offre jusqu'Ă 120⏠à l'ouverture d'un Compte Bancaire + Livret Ă 2% & Carte Visa Premier gratuite
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LarĂ©duction des frais bancaires en ligne est lâun des principaux avantages quâoffre une banque en ligne. A cela sâajoutent la gratuitĂ© de certains moyens de paiement et lâaccĂšs rapide Ă son compte pour effectuer un paiement, procĂ©der Ă un virement ou simplement pour en consulter solde. Ces diffĂ©rents Ă©lĂ©ments tĂ©moignent de laCoĂ»ts, avantages et inconvĂ©nients des diffĂ©rents CoĂ»ts, avantages et inconvĂ©nients des diffĂ©rents moyens de paiement DĂ©cembre 2005 Rapport prĂ©sentĂ© par Guy QUADEN, Gouverneur de la Banque nationale de Belgique, PrĂ©sident du Conseil de surveillance de lâAutoritĂ© des services ïŹnanciers © Banque nationale de Belgique Tous droits rĂ©servĂ©s. La reproduction partielle ou intĂ©grale de cette publication Ă des ïŹns Ă©ducatives et non commerciales est autorisĂ©e moyennant mention de la source. TABLE DES MATIĂRES Table des matiĂšres AVANT-PROPOS 5 1. SYNTHĂSE 7 2. ESTIMATION DU COĂT DES MOYENS DE PAIEMENT 15 3. ANALYSE DES AVANTAGES ET INCONVĂNIENTS DES DIFFĂRENTS MOYENS DE PAIEMENT 31 ANNEXES 43 3 AVANT-PROPOS Avant-propos Cette Ă©tude, intitulĂ©e CoĂ»ts, avantages et inconvĂ©nients des diffĂ©rents moyens de paiement », se situe dans le cadre dâune table ronde sur lâavenir des moyens de paiement entamĂ©e au printemps 2004. Ă la suite de lâannonce, Ă la ïŹn de lâannĂ©e 2003, par une des grandes banques belges, de lâimposition dâune tariïŹcation des retraits aux guichets automatiques, les ministres fĂ©dĂ©raux compĂ©tents pour lâĂconomie et pour la Protection de la consommation conclurent un gentlemenâs agreement avec lâAssociation belge des Banques. Dans ce cadre, conjointement avec le Ministre des Finances, ils ont demandĂ© au gouverneur de la Banque nationale de Belgique de prĂ©sider une table ronde sur lâavenir des moyens de paiement rassemblant tous les acteurs concernĂ©s par cette problĂ©matique. Cette table ronde sâest, entre autres, consacrĂ©e Ă lâanalyse des coĂ»ts et des avantages des instruments de paiement les plus utilisĂ©s dans les points de vente. Elle entend ainsi contribuer au dĂ©bat sur la promotion de systĂšmes de paiement efïŹcaces et respectueux des libertĂ©s de choix de chacun. Pour Ă©tudier cette problĂ©matique, la Banque nationale de Belgique occupe une position privilĂ©giĂ©e, ses compĂ©tences portant sur lâensemble des moyens de paiement. En effet, lâessentiel de ses activitĂ©s ne consiste pas seulement Ă imprimer des billets de banque et Ă les mettre, ainsi que les piĂšces de monnaie, en circulation ; elle joue aussi un rĂŽle important dans les systĂšmes de paiement, tant scripturaux que ïŹduciaires, et en assure la surveillance. Institut dâĂ©mission des billets, elle nâa jamais hĂ©sitĂ© Ă promouvoir les paiements Ă©lectroniques au nom de lâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Lâinfrastructure belge de paiements Ă©lectroniques ïŹgure, Ă ce jour, parmi les plus dĂ©veloppĂ©es en Europe et dans le monde. Comme cette Ă©tude le met en Ă©vidence, les paiements Ă©lectroniques en Belgique se caractĂ©risent en outre par leur coĂ»t macroĂ©conomique relativement peu Ă©levĂ©. Il nâest donc pas Ă©tonnant que les instruments de paiement Ă©lectroniques, en particulier la carte de dĂ©bit, aient gagnĂ© en importance au cours de ces derniĂšres annĂ©es. Cette Ă©volution, qui a entraĂźnĂ© la quasi-disparition du chĂšque du paysage belge, sâest Ă©galement produite au dĂ©triment des billets de banque et des piĂšces de monnaie, mais lâargent liquide nâen reste pas moins lâinstrument de paiement le plus utilisĂ© Ă lâheure actuelle par les consommateurs belges. Ceci peut probablement en partie sâexpliquer par le fait quâil prĂ©sente un certain nombre de caractĂ©ristiques dont les instruments de paiement Ă©lectroniques, en dĂ©pit de leurs nombreux avantages, sont encore dĂ©pourvus. 5 EnïŹn, il importe de souligner que le dĂ©bat sur le renforcement de lâefïŹcacitĂ© des moyens de paiement en Belgique doit dĂ©sormais Ă©galement tenir compte des travaux entrepris au niveau europĂ©en en vue de la crĂ©ation dâun espace unique de paiement en euros le SEPA. Sâinscrivant dans la continuitĂ© du passage Ă la monnaie unique, ce projet vise notamment Ă uniformiser les systĂšmes de paiement aux points de vente, de maniĂšre Ă permettre aux citoyens europĂ©ens de rĂ©aliser des transactions dans nâimporte quel pays de la zone euro de façon aussi sĂ»re, rapide et efïŹcace quâĂ lâheure actuelle dans leur propre pays. Des mutations profondes, dâordres technique et organisationnel, sâannoncent donc dans le paysage des paiements Ă©lectoniques en Europe, et donc aussi en Belgique. Il faudra veiller Ă conserver, voire Ă renforcer, la qualitĂ© de nos infrastructures et notre avance technologique en la matiĂšre. Le maintien dâun service de qualitĂ©, prestĂ© Ă un coĂ»t raisonnable, en dĂ©pend. Dans les diffĂ©rents groupes qui ont rĂ©alisĂ© les travaux contenus dans ce rapport, toutes les parties concernĂ©es, Ă savoir, outre les services de la Banque nationale, les autoritĂ©s fĂ©dĂ©rales, le secteur ïŹnancier, les organisations professionnelles des classes moyennes et de la distribution, ainsi que les associations de consommateurs, ont travaillĂ© dans un esprit dâĂ©troite collaboration et de recherche du consensus. Je les en remercie. Guy Quaden Gouverneur 6 SYNTHĂSE 1. SynthĂšse En mai 2004, le Steering Committee sur lâavenir des moyens de paiement a mis en place un groupe de travail aïŹn de rĂ©aliser une Ă©tude sur les coĂ»ts et les avantages des diffĂ©rents moyens de paiement 1. Celle-ci devait suivre le cadre analytique de lâĂ©tude nĂ©erlandaise Betalen kost geld » prĂ©sentĂ©e en mars de la mĂȘme annĂ©e. Le rapport nĂ©erlandais poursuivait un double objectif â identiïŹer et quantiïŹer les coĂ»ts des instruments de paiement utilisĂ©s dans les points de vente ; â calculer les Ă©conomies rĂ©sultant de la substitution des instruments de paiement coĂ»teux par dâautres, moins chers. LâĂ©tude belge a les mĂȘmes ambitions. MĂȘme si, sur plusieurs points, les mĂ©thodes dâanalyse diffĂšrent fortement de celles qui ont Ă©tĂ© suivies aux Pays-Bas, le domaine dâĂ©tude est nĂ©anmoins dĂ©limitĂ© de la mĂȘme maniĂšre â ainsi, seuls les coĂ»ts des paiements dans les points de vente sont examinĂ©s. Les instruments suivants sont donc pris en considĂ©ration la monnaie ïŹduciaire, le porte-monnaie Ă©lectronique Proton, la carte de dĂ©bit et la carte de crĂ©dit. Les coĂ»ts des opĂ©rations de paiement entre opĂ©rateurs professionnels ainsi que ceux des paiements des particuliers effectuĂ©s en dehors des points de vente plus particuliĂšrement les virements et domiciliations nâentrent dĂšs lors pas en ligne de compte 2 ; â par ailleurs, seuls les coĂ»ts macroĂ©conomiques, Ă savoir les coĂ»ts internes que les parties impliquĂ©es dans la chaĂźne des paiements le secteur ïŹnancier, les instituts dâĂ©mission et les points de vente encourent pour procĂ©der aux paiements et aux encaissements, sont pris en considĂ©ration. AïŹn dâinventorier correctement les coĂ»ts, des enquĂȘtes sur les coĂ»ts des instruments de paiement ont Ă©tĂ© mises au point et rĂ©alisĂ©es auprĂšs, respectivement, du secteur ïŹnancier Ă©tablissements de crĂ©dit et gestionnaires de rĂ©seau et des points de vente. AprĂšs vĂ©riïŹcation et extrapolation des rĂ©sultats des enquĂȘtes, les coĂ»ts macroĂ©conomiques totaux â câest-Ă dire Ă la fois pour le secteur ïŹnancier, les instituts dâĂ©mission Banque nationale et Monnaie Royale et les points de vente â ont Ă©tĂ© calculĂ©s. Ceux-ci sont estimĂ©s pour 2003 Ă millions dâeuros, soit quelque 0,74 du PIB belge. Ce montant serait donc â on ne peut en effet pas exclure une Ă©ventuelle marge dâerreur dans les deux estimations â lĂ©gĂšrement supĂ©rieur Ă celui des Pays-Bas, oĂč ces coĂ»ts sâĂ©levaient Ă 0,65 du PIB en 2002. En Belgique, les coĂ»ts des moyens de paiement imputables Ă la monnaie ïŹduciaire sâĂ©levaient Ă 0,58 du PIB, contre 0,11 pour les cartes de dĂ©bit, 0,04 pour les cartes de crĂ©dit et, enïŹn, 0,02 pour Proton. Aux Pays-Bas, les coĂ»ts des moyens de paiement Ă©lectroniques sont presque similaires, tandis que ceux de la monnaie ïŹduciaire sont infĂ©rieurs 0,48 du PIB. Sâagissant de la Belgique, lâorigine des coĂ»ts des moyens de paiement est Ă chercher Ă concurrence de 50,5 environ auprĂšs des points de vente, de 47,1 auprĂšs du secteur ïŹnancier et de 2,3 auprĂšs des instituts dâĂ©mission. Pour pouvoir comparer les coĂ»ts totaux de chaque instrument de paiement, il convient toutefois de tenir compte du nombre de transactions effectuĂ©es Ă lâaide de celui-ci, ainsi que du chiffre dâaffaires quâil gĂ©nĂšre. 1 La composition de ce groupe de travail est reprise en annexe. 2 Les instruments de paiement moins utilisĂ©s, tels que les chĂšques, les cartes bancaires privatives et les cartes de crĂ©dit Diners Club et American Express, ne sont pas non plus concernĂ©s pour lâĂ©tude. 7 En vue de connaĂźtre le nombre dâopĂ©rations en monnaie ïŹduciaire, il Ă©tait Ă©galement nĂ©cessaire de mener une enquĂȘte sur le comportement des particuliers en matiĂšre de paiement. Câest pourquoi Banksys et la Banque nationale ont commandĂ© â et ïŹnancĂ© chacune Ă hauteur de la moitiĂ© â une Ă©tude auprĂšs du bureau INRA/IPSOS. Il est nĂ©anmoins apparu, dĂšs la premiĂšre interprĂ©tation des rĂ©sultats, que ceux-ci Ă©taient biaisĂ©s Ă plusieurs Ă©gards. Diverses possibilitĂ©s de correction de ce biais ont Ă©tĂ© examinĂ©es. Finalement, une mĂ©thode particuliĂšre qui a servi de base Ă la suite des travaux a Ă©tĂ© retenue, ce qui nâempĂȘche toutefois pas que le nombre effectif de transactions en monnaie ïŹduciaire reste entachĂ© dâune certaine imprĂ©cision. La mĂ©thode choisie aboutit ïŹnalement au chiffre de millions de transactions en monnaie ïŹduciaire en 2003. La monnaie ïŹduciaire reprĂ©sente ainsi 81,3 des transactions dans les points de vente. La part de marchĂ© de la monnaie ïŹduciaire nâest cependant que de 62,7 en termes de chiffres dâaffaires. Cette situation rĂ©sulte des montants moyens Ă©levĂ©s qui sont rĂ©glĂ©s Ă lâaide des cartes de dĂ©bit et de crĂ©dit. Si lâon confronte les coĂ»ts des instruments de paiement aux transactions effectuĂ©es, on constate que les niveaux des coĂ»ts par transaction sont du mĂȘme ordre de grandeur pour trois instruments. Ce niveau est le plus faible pour la monnaie ïŹduciaire, pour laquelle il reprĂ©sente 53 centimes dâeuro, mais cet instrument est suivi de trĂšs prĂšs par Proton 54 centimes dâeuro et par la carte de dĂ©bit 55 centimes dâeuro. En ce qui concerne la carte de crĂ©dit, les coĂ»ts sont sensiblement plus Ă©levĂ©s 2,62 euros. Par euro de chiffre dâaffaires, la carte de dĂ©bit est lâinstrument de paiement le moins onĂ©reux 1 centime dâeuro ; la monnaie ïŹduciaire, la carte de crĂ©dit 3 centimes dâeuro dans les deux cas et, surtout, Proton, gĂ©nĂšrent des coĂ»ts plus Ă©levĂ©s. Ces diffĂ©rences de niveau des coĂ»ts ne fournissent toutefois aucune indication sur les Ă©conomies qui peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©es en remplaçant des instruments de paiement prĂ©sentant des coĂ»ts variables Ă©levĂ©s par des instruments prĂ©sentant des coĂ»ts variables plus faibles. La composition des coĂ»ts diffĂšre en effet sensiblement selon les instruments de paiement considĂ©rĂ©s. Les coĂ»ts relatifs aux moyens de paiement Ă©lectroniques revĂȘtent essentiellement un caractĂšre ïŹxe une part importante des coĂ»ts se rapporte en effet Ă lâinfrastructure nĂ©cessaire Ă la rĂ©alisation des transactions Ă©lectroniques. Câest pour la carte Proton que les coĂ»ts ïŹxes totaux sont les 8 plus Ă©levĂ©s 83 Viennent ensuite les cartes de crĂ©dit 75 et les cartes de dĂ©bit 61 La composition des coĂ»ts de la monnaie ïŹduciaire est nettement plus Ă©quilibrĂ©e 49 des coĂ»ts sont ïŹxes, 51 variables 25 en fonction du nombre des transactions, 26 en fonction des montants. En mettant les coĂ»ts variables des instruments de paiement en relation avec le chiffre dâaffaires et le volume de transactions rĂ©alisĂ©es par ces instruments, on peut apprĂ©cier les gains dâefïŹcacitĂ© pouvant ĂȘtre rĂ©alisĂ©s. Comme aux Pays-Bas, les coĂ»ts variables par transaction supplĂ©mentaire sont les plus faibles pour le porte-monnaie Ă©lectronique, suivi de la monnaie ïŹduciaire, de la carte de dĂ©bit et de la carte de crĂ©dit. En Belgique comme aux Pays-Bas, les coĂ»ts variables par euro de chiffre dâaffaires supplĂ©mentaire sont les plus Ă©levĂ©s pour la monnaie ïŹduciaire, dont les coĂ»ts variables par transaction augmentent fortement en fonction du montant Ă payer. En Belgique, la carte de dĂ©bit nâafïŹche pas de coĂ»ts variables par euro de chiffre dâaffaires supplĂ©mentaire et prĂ©sente donc une Ă©volution plane des coĂ»ts variables en fonction du chiffre dâaffaires. En ïŹn de compte, les coĂ»ts variables de la monnaie ïŹduciaire et de la carte de dĂ©bit sont identiques pour une transaction de 10,24 euros il est prĂ©fĂ©rable de rĂ©gler les montants infĂ©rieurs Ă cette somme en monnaie ïŹduciaire et les montants supĂ©rieurs par carte de dĂ©bit. Il faut par ailleurs souligner que les coĂ»ts liĂ©s Ă Proton restent toujours infĂ©rieurs Ă ceux liĂ©s Ă la monnaie ïŹduciaire mais que dĂšs que le montant de la transaction atteint 53,74 euros, Proton devient plus cher que la carte de dĂ©bit. EnïŹn, dans le cadre dâune simulation, il est possible de quantiïŹer une Ă©ventuelle amĂ©lioration de lâefïŹcacitĂ© de lâusage des instruments de paiement. Pour ce faire, on a posĂ© lâhypothĂšse du remplacement de 750 millions de transactions rĂ©glĂ©es en monnaie ïŹduciaire par 250 millions de transactions dâen moyenne 5 euros rĂ©glĂ©es par Proton et par 500 millions de transactions dâen moyenne 20 euros rĂ©glĂ©es par carte de dĂ©bit. Au bout du compte, lâĂ©conomie reprĂ©sente quelque 58 millions dâeuros. Comme dans lâĂ©tude Betalen kost geld », oĂč une simulation similaire Ă©tait effectuĂ©e, on dĂ©gage alors une Ă©conomie avoisinant 0,02 du PIB. Cette Ă©conomie est donc, en dĂ©ïŹnitive, relativement modeste, mĂȘme si on la compare au niveau des coĂ»ts globaux 0,74 du PIB. Seul le passage Ă une cashless society » pourrait induire des Ă©conomies substantielles. Ceci est toutefois un scĂ©nario purement hypothĂ©tique. Il ne faut pas perdre de vue que, dans le cadre dâun SYNTHĂSE scĂ©nario aussi radical, les coĂ»ts ïŹxes des moyens de paiement Ă©lectroniques devraient fortement augmenter dâimportants investissements en infrastructure, plus particuliĂšrement lâaugmentation du nombre de terminaux, devraient ĂȘtre effectuĂ©s, lesquels pourraient nĂ©anmoins induire Ă leur tour des effets dâĂ©chelle positifs. Ceci est dâautant plus vrai que la coexistence de divers moyens de paiement fournit â en partie du moins â une possibilitĂ© de substitution des uns par rapport aux autres en cas de perturbation majeure de lâun de ces systĂšmes grĂšve des transporteurs de fonds, perturbations du rĂ©seau des paiements Ă©lectroniques, âŠ. Quoi quâil en soit, comme lâampleur de sa part de marchĂ© lâindique, la monnaie ïŹduciaire garde largement la faveur du public. Ă lâavenir, les efforts visant Ă amĂ©liorer lâutilitĂ© et lâefïŹcacitĂ© des instruments de paiement doivent, bien entendu, ĂȘtre poursuivis. LâĂ©volution spontanĂ©e des paiements va du reste dans le bon sens, compte tenu de la progression constante des moyens de paiement Ă©lectroniques. PrĂ©cipiter cette Ă©volution en voulant brusquement modiïŹer le comportement des consommateurs belges en matiĂšre de paiement par des mesures radicales nâa toutefois guĂšre de sens les consommateurs demeurent en effet attachĂ©s Ă la monnaie ïŹduciaire, qui reste dâailleurs un moyen de paiement adĂ©quat pour les transactions de faibles montants. Outre les coĂ»ts mesurables que nous venons dâĂ©voquer, les avantages et inconvĂ©nients non quantiïŹables sont Ă©galement pertinents pour Ă©valuer lâutilitĂ© des diffĂ©rents instruments de paiement pour la sociĂ©tĂ©. Le document Analyse des avantages et des inconvĂ©nients des diffĂ©rents moyens de paiement » tente dâesquisser une synthĂšse aussi complĂšte que possible de ces avantages et inconvĂ©nients tant pour le consommateur que pour le commerçant. DiffĂ©rents critĂšres ont Ă©tĂ© pris en compte, mais ils nâont toutefois pas Ă©tĂ© classĂ©s par ordre dâimportance. Il en ressort que la monnaie ïŹduciaire prĂ©sente des avantages intrinsĂšques elle demeure le seul instrument de paiement universellement acceptĂ©, essentiellement en raison de son cours lĂ©gal, mais aussi en raison de lâabsence de la nĂ©cessitĂ© de disposer dâun terminal. Elle peut en outre ĂȘtre utilisĂ©e pour des opĂ©rations entre particuliers. La monnaie ïŹduciaire garantit la conïŹdentialitĂ© des transactions et offre une totale sĂ©curitĂ© en matiĂšre de protection de la vie privĂ©e. Lâutilisation de la monnaie ïŹduciaire conduit par ailleurs difïŹcilement au surendettement. EnïŹn, elle peut ĂȘtre un facteur dâintĂ©gration sociale. EnïŹn, dans le dĂ©bat sur lâutilisation efïŹcace des instruments de paiement, il ne faut pas perdre de vue la dimension europĂ©enne. Actuellement, lâutilisation des instruments de paiement Ă©lectroniques en Belgique est efïŹcace dans une perspective europĂ©enne. En vue du passage au Single European Payments Area SEPA, il faudra veiller Ă maintenir cette efïŹcacitĂ©, voire, le cas Ă©chĂ©ant, Ă lâamĂ©liorer encore. Les instruments de paiement Ă©lectroniques bĂ©nĂ©ïŹcient, quant Ă eux, dâune plus grande facilitĂ© dâutilisation. ParallĂšlement, lâutilisation de ces instruments est plus sĂ©curisante et prĂ©sente moins de risques de vol, surtout si celui-ci sâaccompagne de violence. Les instruments de paiement Ă©lectroniques laissent des traces qui peuvent servir de preuves en cas de litiges. Pour les commerçants, lâutilisation de ces instruments permet une rĂ©conciliation aisĂ©e avec la comptabilitĂ©. Cette Ă©numĂ©ration des diffĂ©rents avantages des instruments de paiement nâest certainement pas exhaustive. Elle dĂ©montre nĂ©anmoins que chaque instrument prĂ©sente des avantages particuliers. Ă cet Ă©gard, le consommateur doit pouvoir continuer de choisir librement les instruments quâil souhaite utiliser. Une diversiïŹcation de ceux-ci joue en la faveur dâun rĂšglement aussi souple que possible des transactions et reste dĂšs lors socialement justiïŹĂ©. 9 ANNEXE Composition des groupes de travail Lors de la rĂ©union du Steering Committee sur lâavenir des moyens de paiement du13 mai 2004, deux groupes de travail ont Ă©tĂ© mis en place. Un premier groupe a Ă©tĂ© chargĂ© de prĂ©senter des initiatives concrĂštes aïŹn de moderniser les circuits de paiement au niveau des pouvoirs publics. Le deuxiĂšme groupe sâest consacrĂ© Ă lâĂ©laboration dâune Ă©tude sur les coĂ»ts et avantages des diffĂ©rents moyens de paiement. Ce groupe de travail Ătude des coĂ»ts et avantages des diffĂ©rents moyens de paiement », placĂ© sous la prĂ©sidence de M. Serge BertholomĂ© BNB sâest rĂ©uni 9 fois entre juin 2004 et novembre 2005. Au cours de ses rĂ©unions, ce groupe de travail a suivi et orientĂ© les travaux concernant lâestimation du coĂ»t des moyens de paiement. AprĂšs des analyses prĂ©paratoires effectuĂ©es dans des sous-groupes, il a aussi procĂ©dĂ© Ă lâexamen de questions spĂ©ciïŹques liĂ©es Ă lâutilisation des moyens de paiement dans les points de vente, comme la problĂ©matique des piĂšces de 1 et de 2 cents ou le refus des grosses coupures dans les points de vente. Le sous-groupe de travail Estimation des coĂ»ts des moyens de paiement » a, de son cĂŽtĂ©, estimĂ© les coĂ»ts des diffĂ©rents moyens de paiement en se conformant au cadre analytique de lâĂ©tude nĂ©erlandaise Betalen kost geld». Ce sous-groupe de travail, placĂ© sous la prĂ©sidence de M. Marc MarĂ©chal BNB, sâest rĂ©uni 15 fois entre aoĂ»t 2004 et octobre 2005. En premier lieu, le sous-groupe de travail a mis au point trois enquĂȘtes concernant â les coĂ»ts liĂ©s aux moyens de paiement Ă charge du secteur ïŹnancier; â les coĂ»ts inhĂ©rents aux moyens de paiement supportĂ©s par les points de vente; â lâutilisation des instruments de paiement par les consommateurs, aïŹn de dĂ©terminer le degrĂ© dâutilisation de la monnaie ïŹduciaire. Ensuite, les mĂ©thodes dâextrapolation les plus appropriĂ©es ont Ă©tĂ© choisies et les rĂ©sultats ïŹnaux ont Ă©tĂ© interprĂ©tĂ©s. Une simulation a portĂ© sur une Ă©ventuelle amĂ©lioration de lâefïŹcacitĂ© dans lâusage des instruments de paiement. Le coĂ»t des diffĂ©rents moyens de paiement est un Ă©lĂ©ment essentiel pour lâavenir de ceux-ci. Les avantages et inconvĂ©nients non quantiïŹables sont Ă©galement pertinents pour Ă©valuer leur utilitĂ© sociale. Le groupe de travail Etude des coĂ»ts et avantages des diffĂ©rents moyens de paiement » a consacrĂ© 8 rĂ©unions Ă composition spĂ©ciale Ă lâĂ©laboration du document Analyse des avantages et inconvĂ©nients des diffĂ©rents moyens de paiement ». Cette analyse est essentiellement basĂ©e sur un Ă©change de vue argumentĂ© entre les membres du groupe de travail, tout en Ă©tant documentĂ©e par diffĂ©rentes Ă©tudes et enquĂȘtes. Dans ces diffĂ©rents groupes, toutes les parties concernĂ©es, Ă savoir la Banque nationale de Belgique, les autoritĂ©s fĂ©dĂ©rales, le secteur ïŹnancier, les organisations professionnelles des classes moyennes et de la distribution, ainsi que les associations de consommateurs ont travaillĂ© en Ă©troite collaboration et dans un esprit de consensus aïŹn de rĂ©aliser les Ă©tudes susmentionnĂ©es. 11 GROUPE DE TRAVAIL / WERKGROEP Etude des coĂ»ts et avantages des diffĂ©rents moyens de paiement / Studie van de kosten en baten van de verschillende betaalmiddelen rĂ©unions plĂ©niĂšres/plenaire vergaderingen Nom / Naam Institution / Instelling PrĂ©sident/Voorzitter Monsieur S. BertholomĂ© BNB Monsieur E. Colla De heer A. De Geest Monsieur P. Dejemeppe De heer W. Van Poucke De heer M. Cys Madame F. De Kerchove Mevrouw I. Garcia-Vilar Monsieur O. Remacle Monsieur P. LĂ©onard Monsieur J-P. Arnoldi Mevrouw V. Buydens De heer R. De Vuyst Madame D. Lemaigre Madame C. Maertens Madame A. Demelenne De heer P. Wynant Monsieur J-M. Dasnoy De heer P. De Bruyne Mevrouw F. Decuypere De heer K. Gommers * Madame F. Michaux Monsieur J. Van der Heyden Monsieur Ph. Wilms Mevrouw N. Van Campenhout Monsieur P-F. Rizzo De heer P. Haegeman De heer P. Roland De heer N. De Bie Madame F. Domont-Naert Monsieur J-Ph. Ducart Monsieur A. Meirsman De heer R. Acx Mevrouw A. Bruggeman Monsieur P. Crevits Monsieur P. Jourquin De heer M. MarĂ©chal Monsieur Ch. Piette De heer K. Roefs Monsieur C. Rubens Monsieur P. Stinglhamber De heer P. Van Den Eynde De heer S. Van de Velde De heer K. Van Nuffel De heer J. Vermeulen Madame M-D. Zachary Monsieur J-P. DeguĂ©e Monsieur Ph. LefĂšvre Monsieur J-M. Van Espen Monsieur M. Verhelst ReprĂ©sentant du Ministre des Finances Vertegenwoordiger van de Minister van FinanciĂ«n ReprĂ©sentant du Ministre de la Protection de la consommation Vertegenwoordiger van de Minister van Consumentenzaken Vertegenwoordiger van de Minister van Economie ReprĂ©sentante du Ministre de lâEconomie Vertegenwoordiger van de Minister van Economie ReprĂ©sentant du Ministre des Classes Moyennes ReprĂ©sentant du SecrĂ©taire dâEtat Ă la SimpliïŹcation administrative SPF Finances - TrĂ©sorerie FOD FinanciĂ«n FOD Economie SPF Economie AVCB FEBELFIN FEBELFIN BANKSYS BANKSYS BANKSYS BANKSYS BANKSYS BANKSYS BANKSYS UNIZO UCM Fedis Neutraal Syndicaat voor Zelfstandigen Test-Aankoop Test-Achats Test-Achats CRIOC NBB NBB BNB BNB NBB BNB NBB BNB BNB NBB NBB NBB NBB BNB SecrĂ©tariat CSF SecrĂ©tariat CSF SecrĂ©tariat CSF SecrĂ©tariat CSF Participants Ă la rĂ©union du 11 avril 2005 de prĂ©sentation des paiements par tĂ©lĂ©phonie mobile Deelnemers aan de vergadering van 11 april 2005 om de betalingen met mobiele telefoon voor te stellen M. T. De LestrĂ© Agoria, MM. J-M. Schepens et S. Dive Base, M. L. De Groote Proximus et MM. P-M. Dessart et S. Goblet Mobistar * Monsieur K. Gommers a quittĂ© BANKSYS pour IPSOS le 15 juillet 2005. De heer K. Gommers heeft BANKSYS verlaten voor IPSOS op 15 juli 2005. 12 ANNEXE SOUS-GROUPE DE TRAVAIL / SUBWERKGROEP Estimation des coĂ»ts des moyens de paiement / Raming van de kosten van de betaalmiddelen Nom / Naam Institution / Instelling PrĂ©sident/Voorzitter De heer M. MarĂ©chal NBB Monsieur P. Dejemeppe De heer M. Cys Mevrouw I. Garcia-Vilar Monsieur O. Remacle Monsieur J-P. Arnoldi Mevrouw V. Buydens Madame D. Lemaigre Madame A. Demelenne De heer P. Wynant Monsieur J-M. Dasnoy Mevrouw F. Decuypere De heer K. Gommers * Madame F. Michaux Monsieur J. Peczenik Monsieur Ph. Wilms Mevrouw N. Van Campenhout Monsieur P-F. Rizzo De heer P. Haegeman De heer N. De Bie Madame F. Domont-Naert Monsieur A. Meirsman Monsieur S. BertholomĂ© Mevrouw A. Bruggeman Monsieur P. Crevits Madame I. Degreef De heer K. Geenen Monsieur Ch. Piette Monsieur P. Stinglhamber De heer P. Van den Eynde De heer S. Van de Velde De heer K. Van Nuffel De heer J. Vermeulen De heer J-P. Vonck Madame M-D. Zachary Monsieur Ph. LefĂšvre Monsieur J-M. Van Espen Monsieur M. Verhelst ReprĂ©sentant du Ministre de la Protection de la consommation Vertegenwoordiger van de Minister van Economie Vertegenwoordiger van de Minister van Economie ReprĂ©sentant du Ministre des Classes Moyennes SPF Finances - TrĂ©sorerie FOD FinanciĂ«n SPF Economie FEBELFIN FEBELFIN BANKSYS BANKSYS BANKSYS BANKSYS BANKSYS BANKSYS UNIZO UCM Fedis Test-Aankoop Test-Achats CRIOC BNB NBB BNB BNB NBB BNB BNB NBB NBB NBB NBB NBB BNB SecrĂ©tariat CSF SecrĂ©tariat CSF SecrĂ©tariat CSF * Monsieur K. Gommers a quittĂ© BANKSYS pour IPSOS le 15 juillet 2005. De heer K. Gommers heeft BANKSYS verlaten voor IPSOS op 15 juli 2005. 13 GROUPE DE RĂDACTION / REDACTIEGROEP Analyse des avantages et inconvĂ©nients des diffĂ©rents moyens de paiement / Analyse van de voor- en nadelen van de verschillende betaalmiddelen Nom / Naam Institution / Instelling PrĂ©sident/Voorzitter Monsieur S. BertholomĂ© BNB Monsieur P. Dejemeppe De heer W. Van Poucke De heer M. Cys Madame D. Lemaigre Madame A. Demelenne De heer P. Wynant Monsieur J-M. Dasnoy Mevrouw F. Decuypere Madame F. Nollet Monsieur J. Peczenik Monsieur P. Wilms Mevrouw N. Van Campenhout Monsieur P-F. Rizzo De heer P. Haegeman Madame F. Domont-Naert Monsieur A. Meirsman Mevrouw A. Bruggeman De heer M. MarĂ©chal Monsieur Ch. Piette Monsieur P. Stinglhamber Madame M-D. Zachary Monsieur Ph. LefĂšvre Monsieur J-M. Van Espen Monsieur M. Verhelst ReprĂ©sentant du Ministre de la Protection de la consommation Vertegenwoordiger van de Minister van Consumentenzaken Vertegenwoordiger van de Minister van Economie SPF Economie FEBELFIN FEBELFIN BANKSYS BANKSYS BANKSYS BANKSYS BANKSYS UNIZO UCM Fedis Test-Achats CRIOC NBB NBB BNB BNB BNB SecrĂ©tariat CSF SecrĂ©tariat CSF SecrĂ©tariat CSF * Monsieur K. Gommers a quittĂ© BANKSYS pour IPSOS le 15 juillet 2005. De heer K. Gommers heeft BANKSYS verlaten voor IPSOS op 15 juli 2005. 14 ESTIMATION DU COĂT DES MOYENS DE PAIEMENT 2. Estimation du coĂ»t des moyens de paiement Introduction Le 9 fĂ©vrier 2004, un gentlemenâs agreement relatif aux moyens de paiement a Ă©tĂ© conclu entre lâAssociation belge des banques, la Ministre de lâĂconomie et la Ministre de la Protection de la Consommation. Le 5e point de cet accord dispose que Les parties reconnaissent que lâefïŹcacitĂ© des moyens de paiement doit ĂȘtre amĂ©liorĂ©e. Ă cet effet, les ministres organiseront une concertation entre les diffĂ©rentes parties intĂ©ressĂ©es dâici un mois. Dans ce cadre, des initiatives concrĂštes seront prises aïŹn de moderniser, au niveau des pouvoirs publics, les circuits de paiement. De plus, la position concurrentielle des banques belges sera examinĂ©e ». Pour mener Ă bien ces missions, un Steering Committee sur lâavenir des moyens de paiement a Ă©tĂ© créé, au sein duquel siĂšgent toutes les parties concernĂ©es, sous la prĂ©sidence du Gouverneur de la Banque nationale de Belgique. Lors de la premiĂšre rĂ©union de ce comitĂ©, le 13 mai 2004, il a entre autres Ă©tĂ© proposĂ© de mettre sur pied un groupe de travail chargĂ© de rĂ©aliser une Ă©tude sur les coĂ»ts et les bĂ©nĂ©ïŹces des diffĂ©rents moyens de paiement. Pour ce faire, le groupe de travail sâest engagĂ© Ă mener une analyse en sâinspirant du rapport nĂ©erlandais Betalen kost geld », prĂ©sentĂ© en mars 2004 et rĂ©alisĂ© en 2003 par une Ă©quipe de projet de la Nederlandsche Bank, assistĂ©e par un comitĂ© consultatif rassemblant des reprĂ©sentants des principaux acteurs concernĂ©s secteur ïŹnancier, points de vente et consommateurs. Le rapport nĂ©erlandais poursuivait deux objectifs â identiïŹer et quantiïŹer les coĂ»ts inhĂ©rents aux moyens de paiement utilisĂ©s dans les points de vente ; â formuler des propositions visant Ă comprimer ces coĂ»ts. Ă cet effet, il importait â dâidentiïŹer les coĂ»ts totaux suivant leur nature coĂ»ts ïŹxes, coĂ»ts variables en fonction du nombre de transactions, coĂ»ts variables en fonction des montants ; â dâidentiïŹer les coĂ»ts moyens par transaction effectuĂ©e par les diffĂ©rents instruments de paiement et de les ventiler selon leur nature. Ces donnĂ©es permettent de calculer les Ă©conomies qui peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©es en incitant la population Ă remplacer des produits de paiement coĂ»teux par des produits moins chers. LâĂ©tude belge entend poursuivre les mĂȘmes objectifs. Si les mĂ©thodes appliquĂ©es dans le cadre de lâĂ©tude belge diffĂšrent sensiblement, sur plusieurs points, de celles utilisĂ©es dans lâĂ©tude nĂ©erlandaise, le domaine dâanalyse est dĂ©limitĂ© de la mĂȘme façon â seuls les coĂ»ts inhĂ©rents aux moyens de paiement utilisĂ©s dans les points de vente sont Ă©tudiĂ©s. Les instruments de paiement suivants sont donc concernĂ©s la monnaie ïŹduciaire, le porte-monnaie Ă©lectronique Proton en Belgique, Chipknip aux Pays-Bas, la carte de dĂ©bit Bancontact/Mister Cash en Belgique, Pinpas aux Pays-Bas et la carte de crĂ©dit. Les coĂ»ts propres aux transactions entre opĂ©rateurs professionnels, ainsi que les coĂ»ts des opĂ©rations privĂ©es effectuĂ©es en dehors des points de vente en particulier les virements et domiciliations ne sont donc pas pris en considĂ©ration 1 ; 1 Les instruments de paiement moins utilisĂ©s, tels que les chĂšques, les cartes bancaires privatives et les cartes de crĂ©dit Diners Club et American Express, ne sont pas non plus concernĂ©s par lâĂ©tude. 15 â de mĂȘme, seuls les coĂ»ts macroĂ©conomiques, câest-Ă dire les coĂ»ts internes que les parties impliquĂ©es dans la chaĂźne des paiements secteur ïŹnancier, instituts dâĂ©mission et points de vente consentent pour procĂ©der aux paiements et encaissements, entrent en ligne de compte 1. LâĂ©tude Betalen kost geld » doit ĂȘtre envisagĂ©e dans le contexte Ă©largi dans lequel les moyens de paiement nĂ©erlandais ont Ă©tĂ© discutĂ©s et analysĂ©s au cours des derniĂšres annĂ©es le Maatschappelijk Overleg Betalingsverkeer. Lors de la rĂ©daction de ce rapport, les auteurs ont dĂšs lors pu se fonder sur des Ă©tudes 2 antĂ©rieures dĂ©taillĂ©es et recourir au savoir-faire existant. En Belgique, en revanche, lâĂ©tude ne pouvait se baser sur aucune donnĂ©e ou analyse disponible. En particulier, il convenait de mettre au point trois enquĂȘtes concernant â les coĂ»ts liĂ©s aux moyens de paiement Ă charge du secteur ïŹnancier ; â les coĂ»ts inhĂ©rents aux moyens de paiement supportĂ©s par les points de vente ; â lâutilisation des instruments de paiement par les consommateurs, aïŹn de dĂ©terminer la frĂ©quence dâutilisation de la monnaie ïŹduciaire. Les rĂ©sultats de ces trois enquĂȘtes sont dĂ©crits respectivement dans les sections et du prĂ©sent document. Lâaboutissement de ce projet a nĂ©cessitĂ© la collaboration Ă©troite de toutes les parties concernĂ©es au sein des groupes de travail, Ă savoir la Banque nationale de Belgique, les autoritĂ©s fĂ©dĂ©rales, le secteur ïŹnancier, les organisations professionnelles des classes moyennes et de la distribution, ainsi que les associations de consommateurs . Lâorganisation des enquĂȘtes et lâinterprĂ©tation des rĂ©sultats â synthĂ©tisĂ©s dans la derniĂšre section â ont dĂšs lors pu se dĂ©rouler dans un climat de consensus. Les coĂ»ts des moyens de paiement propres au secteur ïŹnancier quantiïŹcation et identiïŹcation Inventaire Au dĂ©but du mois de dĂ©cembre 2004, un formulaire dâenquĂȘte a Ă©tĂ© adressĂ© au secteur ïŹnancier en vue dâidentiïŹer, pour lâannĂ©e 2003, les coĂ»ts macroĂ©conomiques liĂ©s aux moyens de paiement 3. Ce questionnaire a Ă©tĂ© envoyĂ© aux deux gestionnaires de rĂ©seau Banksys et 16 Bank Card Company, ainsi quâĂ douze Ă©tablissements de crĂ©dit les quatre grandes banques et huit banques de petite et moyenne importance. Pour garantir le traitement conïŹdentiel des donnĂ©es communiquĂ©es et exclure a priori tout reproche dâentente, un contrat de conïŹdentialitĂ© a Ă©tĂ© conclu entre les parties interrogĂ©es et la Banque nationale de Belgique, qui a jouĂ© le rĂŽle de trustee pour cette enquĂȘte. Parmi les coĂ»ts macroĂ©conomiques liĂ©s aux moyens de paiement, ïŹgurent en premier lieu les coĂ»ts de frontofïŹce, câest-Ă -dire les activitĂ©s qui impliquent un contact direct avec le client. Ă cet Ă©gard, on pense tout dâabord aux coĂ»ts inhĂ©rents aux rĂ©seaux dâagences bancaires 4. Il sâagit principalement du temps consacrĂ© par le personnel des agences aux transactions de paiement retraits et versements dâargent comptant au guichet, distribution de cartes bancaires Ă la clientĂšle. Les frais de personnel sont mesurĂ©s sur la base des coĂ»ts salariaux bruts y compris les primes. ParallĂšlement aux frais de personnel, les coĂ»ts inhĂ©rents aux agences bancaires englobent les amortissements et les frais dâentretien des bĂątiments, des machines y compris les installations telles que les coffres de nuit, etc. et des systĂšmes utilisĂ©s comme les applications informatiques. Les coĂ»ts de front-ofïŹce regroupent en outre les coĂ»ts hors frais de tĂ©lĂ©communication consentis par le secteur ïŹnancier pour les guichets automatiques seuls le chargement de Proton et le retrait de monnaie ïŹduciaire sont pris en considĂ©ration. Outre les amortissements des investissements nĂ©cessaires Ă cet effet, il sâagit des frais dâentretien des machines y compris lâadaptation de garanties de sĂ©curitĂ© physiques et informatiques et des coĂ»ts liĂ©s Ă lâapprovisionnement des distributeurs automatiques de billets. Le back-ofïŹce regroupe quant Ă lui plusieurs activitĂ©s qui sont indispensables Ă lâexĂ©cution des paiements. AprĂšs la mise au point du produit, le secteur ïŹnancier fournit les cartes bancaires qui permettent lâexĂ©cution de retraits aux distributeurs automatiques de billets et de paiements par carte de dĂ©bit ou Proton dans les points de vente. Ces cartes sont distribuĂ©es dans le rĂ©seau. De plus, il 1 Ă un stade ultĂ©rieur de lâĂ©tude, les coĂ»ts privĂ©s, Ă savoir les rĂ©munĂ©rations rĂ©ciproques entre les parties concernĂ©es, pourront Ă©galement ĂȘtre pris en considĂ©ration, du moins si des donnĂ©es chiffrĂ©es sont disponibles. Dans cette Ă©tude, il nâest pas non plus tenu compte des diffĂ©rents coĂ»ts dâopportunitĂ© et de ïŹnancement que lâusage des moyens de paiement implique. Certains de ces coĂ»ts assumĂ©s par les banques seront nĂ©anmoins mentionnĂ©s pour mĂ©moire. 2 Comme lâĂ©tude Afrekenen in winkels 2002 » rĂ©alisĂ©e par la Hoofdbedrijfschap Detailhandel » en octobre 2002. 3 Le formulaire dâenquĂȘte est joint Ă lâannexe 1. 4 Les coĂ»ts liĂ©s aux rĂ©seaux dâagences sont bien entendu uniquement pris en considĂ©ration sâils peuvent ĂȘtre imputĂ©s aux instruments de paiement considĂ©rĂ©s et donc pas aux produits de placement, assurances, crĂ©dits, etc.. ESTIMATION DU COĂT DES MOYENS DE PAIEMENT 4!",%!5ÂŹ ÂŹ /Ă43ÂŹ,Âł3ÂŹ!58ÂŹ.3425-%.43ÂŹ$%ÂŹ0!%-%.4°!2'%ÂŹ$5ÂŹ3%4%52ÂŹ&.!.%2ÂŹÂŹ%.ÂŹ MILLIONSÂŹDEUROS ÂŹ -ONNAIEÂŹÂŹ lDUCIAIRE ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹDĂBIT ÂŹ 0ORTEMONNAIEÂŹÂŹ ĂLECTRONIQUE ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹCRĂDIT 4OTAL ÂŹ ÂŹ OĂTSÂŹDEÂŹFRONTOFlCEÂŹÂŹ ÂŹ OĂTSÂŹDEÂŹBACKOFlCEÂŹÂŹ ÂŹ &RAISÂŹGĂNĂRAUXÂŹÂŹ ÂŹ 4RANSPORTÂŹDEÂŹFONDSÂŹÂŹ ÂŹ n n n OĂTSÂŹTOTAUXÂŹÂŹ ÂŹ nÂŹÂŹ $ONNĂESÂŹNONÂŹPERTINENTES ÂŹ ÂłTABLISSEMENTSÂŹDEÂŹCRĂDITÂŹETÂŹGESTIONNAIRESÂŹDEÂŹRĂSEAU ÂŹ convient de tenir compte de la mise sur pied du rĂ©seau informatique Banksys, qui traite ces transactions aux amortissements nĂ©cessaires sâajoutent donc les frais de maintenance de ce rĂ©seau. Ă cet Ă©gard, il importe Ă©galement de ne pas perdre de vue les activitĂ©s qui visent Ă garantir que les critĂšres de sĂ©curitĂ© requis soient respectĂ©s dâune maniĂšre optimale. Certaines banques comptent, emballent et vĂ©riïŹent ellesmĂȘmes lâauthenticitĂ© des billets et des piĂšces qui sont dĂ©posĂ©s dans leurs propres centres de comptage, avant de les transporter Ă la Banque nationale. Tous les frais de personnel et les coĂ»ts du capital amortissement des bĂątiments, machines et systĂšmes associĂ©s Ă ces activitĂ©s de back-ofïŹce sont repris dans les coĂ»ts que les banques consentent pour les moyens de paiement. Si les banques recourent Ă des services de transport de fonds pour les activitĂ©s susvisĂ©es, les montants facturĂ©s y compris la part non dĂ©ductible de la TVA sont pris en compte. Par ailleurs, il convient de prendre en considĂ©ration les coĂ»ts de back-ofïŹce de lâadministration centrale qui peuvent aussi ĂȘtre imputĂ©s aux moyens de paiement utilisĂ©s dans les points de vente, comme les coĂ»ts des services de contrĂŽle et de gestion y compris les coĂ»ts de dĂ©veloppement et de maintenance des applications informatiques â qui assurent entre autres le bon dĂ©roulement du traitement logistique â, les frais de tĂ©lĂ©communication comme les redevances dâabonnement et les coĂ»ts tarifaires, les coĂ»ts liĂ©s Ă la fourniture dâinformations aux clients par le biais dâextraits de compte, ainsi que les frais dâassurance et les coĂ»ts liĂ©s Ă la fraude. Ces diffĂ©rents coĂ»ts entrent en ligne de compte pour la prĂ©sente Ă©tude dans la mesure oĂč ils se rapportent aux moyens de paiement utilisĂ©s dans les points de vente. Lors de lâinventaire des coĂ»ts, il y a lieu par ailleurs de tenir compte des frais gĂ©nĂ©raux associĂ©s aux services du siĂšge central, des frais gĂ©nĂ©raux de lâadministration centrale, etc., pour autant quâils puissent ĂȘtre imputĂ©s aux moyens de paiement. EnïŹn, les coĂ»ts inhĂ©rents au transport de fonds y compris lâencadrement par la police entrent Ă©galement en ligne de compte, pour autant quâils se rapportent Ă la monnaie ïŹduciaire et donc pas aux titres, monnaies Ă©trangĂšres, chĂšques de voyage ou mĂ©taux prĂ©cieux. Il sâagit donc exclusivement des coĂ»ts de livraison et dâenlĂšvement de liquiditĂ©s dans les agences, ainsi que des coĂ»ts dâapprovisionnement des distributeurs automatiques publics Banksys » qui ne sont pas installĂ©s dans une agence. En dĂ©ïŹnitive, les gestionnaires de rĂ©seau, les quatre grandes banques et six banques de taille moyenne ont complĂ©tĂ© le questionnaire. Les donnĂ©es relatives aux coĂ»ts des gestionnaires de rĂ©seau ont Ă©tĂ© intĂ©gralement reprises. Les coĂ»ts Ă charge des dix Ă©tablissements de crĂ©dit ont fait lâobjet dâune extrapolation Ă lâensemble des banques Ă partir dâun coefïŹcient basĂ© sur la part de ces Ă©tablissements dans le montant total des dĂ©pĂŽts Ă vue des mĂ©nages et des ASBL. CalculĂ©s de la sorte, les coĂ»ts des moyens de paiement Ă charge du secteur ïŹnancier peuvent ĂȘtre estimĂ©s Ă quelque 959 millions dâeuros ou 0,35 du produit intĂ©rieur brut PIB 1. 1 Pour mĂ©moire 41 millions dâeuros de coĂ»ts de ïŹnancement peuvent ĂȘtre mentionnĂ©s, câest-Ă -dire les coĂ»ts dâopportunitĂ© que les banques supportent pour leurs encaisses de monnaie ïŹduciaire non rĂ©munĂ©rĂ©es ainsi que des coĂ»ts dĂ»s Ă lâindemnisation des avances fournies par les sociĂ©tĂ©s de cartes de crĂ©dit Ă leur clients. 17 4!",%!5ÂŹ ÂŹ /Ă43ÂŹ,Âł3ÂŹ!58ÂŹ.3425-%.43ÂŹ$%ÂŹ0!%-%.4°!2'%ÂŹ$5ÂŹ3%4%52ÂŹ&.!.%2 ENÂŹPCÂŹDUÂŹ0" ÂŹ -ONNAIEÂŹÂŹ lDUCIAIRE ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹDĂBIT 0ORTEMONNAIEÂŹÂŹ ĂLECTRONIQUE ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹCRĂDIT 4OTAL ÂŹ ÂŹ ÂŹ "ELGIQUEÂŹ OĂTSÂŹDEÂŹFRONTOFlCEÂŹÂŹ ÂŹ x OĂTSÂŹDEÂŹBACKOFlCEÂŹÂŹ ÂŹ x &RAISÂŹGĂNĂRAUXÂŹÂŹ ÂŹ x x 4RANSPORTÂŹDEÂŹFONDSÂŹÂŹ ÂŹ n n n OĂTSÂŹTOTAUXÂŹÂŹ ÂŹ OĂTSÂŹDEÂŹFRONTOFlCEÂŹÂŹ ÂŹ x OĂTSÂŹDEÂŹBACKOFlCEÂŹÂŹ ÂŹ &RAISÂŹGĂNĂRAUXÂŹÂŹ ÂŹ x x x 4RANSPORTÂŹDEÂŹFONDSÂŹÂŹ ÂŹ n n n OĂTSÂŹTOTAUXÂŹÂŹ ÂŹ 0AYS"ASÂŹ xÂŹÂŹ$ONNĂESÂŹNĂGLIGEABLES nÂŹÂŹ $ONNĂESÂŹNONÂŹPERTINENTES ÂŹ La majeure partie des coĂ»ts est attribuable Ă la monnaie ïŹduciaire, soit quelque 75 du total des coĂ»ts des moyens de paiement. Le quart restant est liĂ© aux moyens de paiement Ă©lectroniques. On peut comparer la situation en Belgique Ă celle prĂ©valant aux Pays-bas telle quâelle apparaĂźt dans lâĂ©tude Betalen kost geld ». Les diffĂ©rences entre les deux pays sont nĂ©anmoins essentiellement indicatives dans les deux cas, les estimations des niveaux de coĂ»ts ont Ă©tĂ© effectuĂ©es avec chaque fois une marge dâerreur sans doute relativement considĂ©rable. Sous cette rĂ©serve, on constate que le niveau des coĂ»ts assumĂ©s par le secteur ïŹnancier est lĂ©gĂšrement plus Ă©levĂ© en Belgique quâaux Pays-Bas 0,35 du PIB contre 0,31 du PIB. Ce niveau plus Ă©levĂ© est exclusivement imputable aux coĂ»ts inhĂ©rents Ă la monnaie ïŹduciaire, qui reprĂ©sentent 0,26 du PIB en Belgique contre 0,20 aux Pays-Bas. Cette diffĂ©rence sâexplique essentiellement par les coĂ»ts de front-ofïŹce mais aussi par les frais gĂ©nĂ©raux plus importants associĂ©s Ă la monnaie ïŹduciaire, ainsi que par les frais liĂ©s au transport de fonds Ă charge du secteur ïŹnancier qui sont plus Ă©levĂ©s en Belgique. Comme nous le verrons sous le point les points de vente nĂ©erlandais, quant Ă eux, ont Ă leur charge des coĂ»ts de transport de fonds proportionnellement plus importants. 18 Les coĂ»ts des instruments de paiement Ă©lectroniques â en particulier la carte de dĂ©bit et le porte-monnaie Ă©lectronique â sont moins Ă©levĂ©s en Belgique quâaux Pays-Bas. La diffĂ©rence se situe essentiellement au niveau des coĂ»ts de back-ofïŹce et peut sâexpliquer par la position centrale quâoccupe Banksys en Belgique en tant que gestionnaire de rĂ©seau. Ventilation dĂ©taillĂ©e Il convient ensuite de rĂ©partir les coĂ»ts des instruments de paiement Ă charge du secteur ïŹnancier en coĂ»ts ïŹxes, coĂ»ts variables en fonction du nombre de transactions et coĂ»ts variables en fonction des montants payĂ©s. Pour permettre une ventilation correcte, Banksys a Ă©laborĂ©, en collaboration avec des reprĂ©sentants du secteur bancaire, un cadre dâanalyse dont les grandes lignes sont exposĂ©es Ă lâannexe 2. Il nâest pas surprenant que la composition des coĂ»ts diffĂšre sensiblement selon les instruments de paiement considĂ©rĂ©s. ESTIMATION DU COĂT DES MOYENS DE PAIEMENT GRAPHIQUE 1 VENTILATION DES COĂTS DES INSTRUMENTS DE PAIEMENT Ă CHARGE DU SECTEUR FINANCIER BELGIQUE, 2003 GRAPHIQUE 2 en du total VENTILATION DES COĂTS DES INSTRUMENTS DE PAIEMENT Ă CHARGE DU SECTEUR FINANCIER PAYS-BAS, 2002 en du total 60 60 60 40 40 40 40 20 20 20 20 0 0 0 0 Monnaie fiduciaire Total 60 Carte de crĂ©dit 80 Porte-monnaie Ă©lectronique 80 Carte de dĂ©bit 80 Total 80 Carte de crĂ©dit 100 Porte-monnaie Ă©lectronique 100 Carte de dĂ©bit 100 Monnaie fiduciaire 100 Variables en fonction des montants Variables en fonction des montants Variables en fonction du nombre de transactions Variables en fonction du nombre de transactions Fixes Fixes En ce qui concerne la monnaie ïŹduciaire, les coĂ»ts ïŹxes reprĂ©sentent environ 58 du total des coĂ»ts. Le solde â 42 â est attribuable aux coĂ»ts variables en fonction des montants. Comme on pouvait sây attendre, les coĂ»ts relatifs aux moyens de paiement Ă©lectroniques revĂȘtent essentiellement un caractĂšre ïŹxe une part importante des coĂ»ts se rapporte en effet au systĂšme informatique nĂ©cessaire Ă la rĂ©alisation des transactions Ă©lectroniques. Câest pour la carte Proton que les coĂ»ts ïŹxes sont les plus Ă©levĂ©s 91 Viennent ensuite les cartes de crĂ©dit 83 et les cartes de dĂ©bit 76 En ce qui concerne les cartes de dĂ©bit, on enregistre 24 de coĂ»ts variables en fonction du nombre de transactions. Pour les cartes de crĂ©dit, les coĂ»ts variables en fonction du nombre de transactions reprĂ©sentent 13 contre 4 pour les coĂ»ts variables en fonction des montants. Pour la carte Proton, enïŹn, on enregistre seulement 9 de coĂ»ts variables en fonction des montants. Globalement, 63 des coĂ»ts inhĂ©rents aux moyens de paiement Ă charge du secteur ïŹnancier sont des coĂ»ts ïŹxes, 32 sont des coĂ»ts variables en fonction des montants et 5 seulement sont des coĂ»ts variables en fonction du nombre de transactions. Si lâon compare cette ventilation avec la ventilation prĂ©sentĂ©e dans lâĂ©tude Betalen kost geld », on obtient globalement des rĂ©sultats similaires. Aux Pays-Bas Ă©galement, les coĂ»ts ïŹxes sont trĂšs Ă©levĂ©s pour les moyens de paiement Ă©lectroniques, tandis quâen ce qui concerne la monnaie ïŹduciaire, la rĂ©partition est Ă©quilibrĂ©e, les coĂ»ts variables reprĂ©sentant une part importante. Toutefois, de nettes diffĂ©rences au niveau de la composition des coĂ»ts variables sont Ă signaler. En particulier, aux Pays-Bas, 39 des coĂ»ts propres Ă la monnaie ïŹduciaire varieraient en fonction du nombre de transactions, alors quâen Belgique, il est supposĂ© quâun changement du nombre de transactions nâa aucune incidence pour le secteur bancaire si le montant total des transactions rĂ©alisĂ©es au moyen de la monnaie ïŹduciaire reste inchangĂ©. Selon le cadre dâanalyse utilisĂ© en Belgique, les coĂ»ts varient donc de façon indĂ©pendante en fonction des deux variables que sont les montants et le nombre de transactions. Aux Pays-Bas, en revanche, les deux types de coĂ»ts variables interagissent. La ventilation des coĂ»ts est opĂ©rĂ©e sur la base dâun horizon Ă moyen terme de 19 trois Ă cinq ans Ă moyen terme, une modiïŹcation du nombre de transactions inïŹuence donc le chiffre dâaffaires rĂ©alisĂ© Ă lâaide du moyen de paiement. Les instituts dâĂ©mission EnïŹn, il y a lieu de prendre en considĂ©ration les coĂ»ts consentis par les instituts dâĂ©mission Banque nationale de Belgique, Monnaie royale de Belgique pour lâĂ©mission de monnaie ïŹduciaire. Globalement, ces coĂ»ts sâĂ©lĂšvent Ă 47 millions dâeuros en 2003. LâĂ©mission de billets de banque, mesurĂ©e sur la base de coĂ»ts standard, reprĂ©senterait quelque 40 millions dâeuros dâune part, le comptage/le tri, la rĂ©ception/ lâĂ©mission de billets de banque par la Caisse centrale et le rĂ©seau de siĂšges activitĂ©s estimĂ©es Ă environ 23 millions dâeuros par an ; dâautre part, le remplacement des billets usĂ©s par de nouveaux billets imprimĂ©s par lâimprimerie de la Banque nationale de Belgique 7 millions dâeuros par an, auquel sâajoutent 10 millions dâeuros câest-Ă dire lâamortissement en quatre ans des 40 millions de frais dâimpression des billets en euro lors du passage Ă la monnaie unique. Il convient par ailleurs dây ajouter les coĂ»ts consentis par la Monnaie royale de Belgique dans le cadre de la gestion de la circulation monĂ©taire. Ces coĂ»ts sont estimĂ©s Ă quelque 5 millions dâeuros. Les coĂ»ts liĂ©s Ă la frappe des piĂšces de monnaie en euros lors du passage Ă la monnaie unique sont Ă©galement pris en considĂ©ration. Ils sâĂ©lĂšvent Ă 48 millions dâeuros Ă amortir sur vingt ans. Globalement, les coĂ»ts Ă charge de la Monnaie royale de Belgique peuvent dĂšs lors ĂȘtre estimĂ©s Ă 7 millions dâeuros. 4!",%!5ÂŹ ÂŹ /Ă43ÂŹ,Âł3°,ÂŹÂł-33/.ÂŹ$%ÂŹ-/..!%ÂŹ &$5!2%°!2'%ÂŹ$%3ÂŹ.344543ÂŹ $Âł-33/. ÂŹ "ELGIQUEÂŹ ÂŹ OĂTSÂŹENÂŹPCÂŹDUÂŹ0"ÂŹÂŹ ÂŹ 0AYS"ASÂŹ ÂŹ OĂTSÂŹlXESÂŹENÂŹPCÂŹDUÂŹTOTALÂŹÂŹÂŹ OĂTSÂŹVARIABLESÂŹENÂŹFONCTIONÂŹÂŹ DESÂŹMONTANTSÂŹÂŹ ENÂŹPCÂŹDUÂŹTOTALÂŹÂŹ ÂŹ n OĂTSÂŹVARIABLESÂŹENÂŹFONCTIONÂŹÂŹ DUÂŹNOMBREÂŹDEÂŹTRANSACTIONSÂŹÂŹ ENÂŹPCÂŹDUÂŹTOTALÂŹÂŹ ÂŹ ÂŹ nÂŹÂŹ $ONNĂESÂŹNONÂŹPERTINENTES ÂŹ 20 ExprimĂ©s en pourcentage du PIB, les coĂ»ts supportĂ©s par les instituts dâĂ©mission belges afïŹchent ïŹnalement le mĂȘme niveau quâaux Pays-Bas. Pour la ventilation des 47 millions dâeuros de coĂ»ts, on part du principe â comme dans le secteur bancaire â que lâinfrastructure reste inchangĂ©e, tandis que lâon suppose que les frais de personnel sont variables. On peut dĂšs lors avancer quâenviron 61 des coĂ»ts Ă charge des instituts dâĂ©mission belges sont ïŹxes et que 39 varient en fonction des montants. Les coĂ»ts des moyens de paiement propres aux points de vente quantiïŹcation et spĂ©ciïŹcation Inventaire Pour complĂ©ter lâinventaire des coĂ»ts des transactions, il convient Ă©galement de prendre en compte les coĂ»ts propres aux points de vente. Ici aussi, il sâagit en premier lieu de coĂ»ts de front-ofïŹce, Ă savoir les coĂ»ts gĂ©nĂ©rĂ©s par le personnel en charge des encaissements effectifs dans les magasins. AïŹn dâĂ©valuer correctement les coĂ»ts liĂ©s aux diffĂ©rents instruments de paiement, il faut en effet dĂ©terminer les dĂ©lais de rĂšglement respectifs de chacun dâentre eux, câest-Ă -dire le temps qui sâĂ©coule entre le moment oĂč le consommateur prend connaissance du montant total quâil doit rĂ©gler et le moment oĂč il reçoit son ticket de caisse, sa monnaie, etc. Lâassociation professionnelle Fedis a procĂ©dĂ©, auprĂšs dâune dizaine de distributeurs, Ă une mesure des dĂ©lais de rĂšglement liĂ©s Ă la monnaie ïŹduciaire, le porte-monnaie Ă©lectronique, la carte de dĂ©bit et la carte de crĂ©dit. AprĂšs avoir pondĂ©rĂ© les dĂ©lais de rĂšglement moyens pour les diffĂ©rents distributeurs en fonction de leur chiffre dâaffaires, on obtient les dĂ©lais de rĂšglement moyens suivants pour la Belgique Proton, 20 secondes ; monnaie ïŹduciaire, 32 secondes ; carte de dĂ©bit, 39 secondes et carte de crĂ©dit, 56 secondes. Le temps de transaction pour la carte de dĂ©bit a Ă©tĂ© corrigĂ© Ă la baisse aïŹn de tenir compte du fait que, dans les stations dâessence, quelque 97 millions de transactions avec la carte de dĂ©bit se font automatiquement câest-Ă -dire sans temps de transaction Ă charge du point de vente. Le temps de transaction corrigĂ© pour la carte de dĂ©bit revient ainsi Ă 32 secondes. Le classement en fonction de la vitesse est trĂšs similaire Ă celui du commerce de dĂ©tail et de lâHoreca aux Pays-Bas, oĂč le dĂ©lai de rĂšglement du porte-monnaie ESTIMATION DU COĂT DES MOYENS DE PAIEMENT Ă©lectronique â le moyen de paiement le plus rapide â est de 14 secondes, tandis quâil faut 19 secondes pour payer en espĂšces, 26 secondes par carte de dĂ©bit et 28 secondes par carte de crĂ©dit. Les dĂ©lais de rĂšglement sont nĂ©anmoins sensiblement â de 6 Ă 28 secondes â plus Ă©levĂ©s en Belgique quâaux Pays-Bas. Cette diffĂ©rence pourrait ĂȘtre due au fait quâen Belgique on aurait commencĂ© Ă mesurer les dĂ©lais de rĂšglement alors que les clients Ă©taient encore en train dâemballer leurs achats. Ces diffĂ©rences demeurent nĂ©anmoins difïŹciles Ă expliquer, en particulier celles entre les dĂ©lais de rĂšglement des diffĂ©rents moyens de paiement Ă©lectroniques. Il importe de ne pas perdre cette donnĂ©e de vue lors de lâinterprĂ©tation des autres rĂ©sultats. Comme aux Pays-Bas, il convient donc Ă©galement de souligner que, en ce qui concerne les dĂ©lais de rĂšglement, des bases plus prĂ©cises pourront ĂȘtre utiles lors dâune Ă©tude ultĂ©rieure. Par ailleurs, il faut prendre en considĂ©ration les coĂ»ts de back-ofïŹce, câest-Ă -dire la prĂ©paration, le vidage et le comptage des caisses, le maniement de la monnaie ïŹduciaire, la prĂ©paration Ă lâenlĂšvement des recettes journaliĂšres, la mise Ă disposition de monnaie et de tickets de caisse et lâexĂ©cution des tĂąches administratives nĂ©cessaires. Les coĂ»ts de lâinfrastructure de paiement Ă©lectronique sous la forme de virements et de contrats dâentretien sont Ă©galement pris en compte, de mĂȘme que ceux des tĂ©lĂ©communications. EnïŹn, il faut encore ajouter Ă lâinventaire des coĂ»ts ceux liĂ©s au transport de fonds, aux vols et Ă lâassurance. On nâimpute aucun des frais gĂ©nĂ©raux aux coĂ»ts des paiements dans les points de vente, et ceci contrairement Ă la mĂ©thodologie appliquĂ©e au secteur ïŹnancier. Certains de ces coĂ»ts infrastructure Ă©lectronique, tĂ©lĂ©communications, transport de valeurs ont pu ĂȘtre obtenus directement et dâune maniĂšre exhaustive auprĂšs dâagents existants. 4!",%!5ÂŹ ÂŹ Un formulaire dâenquĂȘte porte sur les coĂ»ts quâil nâest pas possible de quantiïŹer au travers de telles sources externes 1. Ce formulaire a Ă©tĂ© envoyĂ© aux membres de la Fedis et Ă©galement publiĂ© dans les magazines de lâUCM et de lâUNIZO en fĂ©vrier 2005. La rĂ©action des membres des organisations des classes moyennes a au dĂ©part Ă©tĂ© trĂšs faible ; un volume relativement satisfaisant de rĂ©ponses nâa pu ĂȘtre obtenu quâaprĂšs que des initiatives locales et une nouvelle distribution de lâenquĂȘte par Banksys ont Ă©tĂ© organisĂ©es. Comme pour le secteur ïŹnancier, le traitement de lâenquĂȘte relative aux coĂ»ts des moyens de paiement, organisĂ©e dans les points de vente, a Ă©tĂ© centralisĂ© auprĂšs du service Statistiques ïŹnanciĂšres et Ă©conomiques de la Banque nationale de Belgique. Dâimportantes vĂ©riïŹcations des donnĂ©es ont Ă©tĂ© nĂ©cessaires il a fallu prendre contact avec plus de 200 commerçants pour obtenir des Ă©claircissements. Finalement, 491 enquĂȘtes, qui englobent points de vente et caisses, ont pu ĂȘtre prises en compte. La reprĂ©sentativitĂ© de cet Ă©chantillon ad hoc a Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e comme relativement satisfaisante, de sorte quâil a Ă©tĂ© possible de procĂ©der Ă une extrapolation Ă la population globale. Pour ce faire, les rĂ©sultats de lâenquĂȘte ont Ă©tĂ© extrapolĂ©s sur la base des chiffres dâaffaires dĂ©clarĂ©s Ă la TVA par les entreprises concernĂ©es. Ces rĂ©sultats extrapolĂ©s ont alors Ă©tĂ© Ă©largis Ă la consommation globale dans les points de vente. Certains de ces coĂ»ts ont Ă©tĂ© directement libellĂ©s en euros sur les formulaires dâenquĂȘte. Pour dâautres postes, par contre, les rĂ©ponses ont Ă©tĂ© formulĂ©es en unitĂ©s de temps. Pour valoriser ces unitĂ©s de temps, on sâest basĂ© pour 80 sur les coĂ»ts salariaux horaires dans le 1 Le formulaire dâenquĂȘte concernĂ© est repris Ă lâannexe 3. /Ă43ÂŹ,Âł3ÂŹ!58ÂŹ.3425-%.43ÂŹ$%ÂŹ0!%-%.4°!2'%ÂŹ$%3ÂŹ0/.43ÂŹ$%ÂŹ6%.4%ÂŹ%.ÂŹ MILLIONSÂŹDEUROS ÂŹ -ONNAIEÂŹÂŹ lDUCIAIRE ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹDĂBIT ÂŹ 0ORTEMONNAIEÂŹÂŹ ĂLECTRONIQUE ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹCRĂDIT ÂŹ 4OTAL ÂŹ OĂTSÂŹDEÂŹFRONTOFlCEÂŹÂŹ ÂŹ OĂTSÂŹDEÂŹBACKOFlCEÂŹÂŹ ÂŹ 4RANSPORTÂŹDEÂŹFONDSÂŹÂŹ ÂŹ n n n OĂTSÂŹTOTAUXÂŹÂŹ ÂŹ nÂŹÂŹ $ONNĂESÂŹNONÂŹPERTINENTES ÂŹ 21 4!",%!5ÂŹ ÂŹ /Ă43ÂŹ,Âł3ÂŹ!58ÂŹ.3425-%.43ÂŹ$%ÂŹ0!%-%.4°!2'%ÂŹ$%3ÂŹ0/.43ÂŹ$%ÂŹ6%.4% ENÂŹPCÂŹDUÂŹ0" ÂŹ -ONNAIEÂŹÂŹ lDUCIAIRE ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹDĂBIT ÂŹ 0ORTEMONNAIEÂŹÂŹ ĂLECTRONIQUE ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹCRĂDIT 4OTAL ÂŹ ÂŹ "ELGIQUEÂŹ OĂTSÂŹDEÂŹFRONTOFlCEÂŹÂŹ ÂŹ x x OĂTSÂŹDEÂŹBACKOFlCEÂŹÂŹ ÂŹ x 4RANSPORTÂŹDEÂŹFONDSÂŹÂŹ ÂŹ n n n OĂTSÂŹTOTAUXÂŹÂŹ ÂŹ OĂTSÂŹDEÂŹFRONTOFlCEÂŹÂŹ ÂŹ x x OĂTSÂŹDEÂŹBACKOFlCEÂŹÂŹ ÂŹ x x 4RANSPORTÂŹDEÂŹFONDSÂŹÂŹ ÂŹ n n n OĂTSÂŹTOTAUXÂŹÂŹ ÂŹ x x ÂŹ 0AYS"ASÂŹ xÂŹÂŹ$ONNĂESÂŹNĂGLIGEABLES nÂŹÂŹ $ONNĂESÂŹNONÂŹPERTINENTES ÂŹ commerce de dĂ©tail, tels quâils ressortaient des bilans sociaux de lâannĂ©e 2003. En ce qui concerne les coĂ»ts de front-ofïŹce, on a utilisĂ© les coĂ»ts salariaux horaires des sociĂ©tĂ©s introduisant un schĂ©ma abrĂ©gĂ©, câest-Ă -dire 16,16 euros par heure on a en effet considĂ©rĂ© que le personnel de caisse Ă©tait relativement peu qualiïŹĂ©. Pour ce qui est des activitĂ©s de back-ofïŹce, par contre, on a jugĂ© quâelles nĂ©cessitaient un personnel administratif plus qualiïŹĂ© et on a donc pris en compte un salaire horaire de 20,30 euros coĂ»t salarial horaire moyen pour toutes les entreprises. Pour les autres 20 on estime que la gestion de caisse se fait par lâindĂ©pendant lui-mĂȘme pour ces indĂ©pendants, un revenu moyen de 10,22 euros par heure est pris en compte aussi bien pour les activitĂ©s de front- que de back-ofïŹce. Ainsi calculĂ©s, les coĂ»ts des transactions dans les points de vente peuvent ĂȘtre estimĂ©s Ă quelque millions dâeuros, soit 0,37 du produit intĂ©rieur brut. Comme pour le secteur ïŹnancier, la plus grande partie des coĂ»ts assumĂ©s par les points de vente, Ă savoir 0,30 du PIB, soit un peu moins de 80 des coĂ»ts totaux des points de vente, peut ĂȘtre imputĂ©e Ă la monnaie ïŹduciaire. Si lâon compare la Belgique et les Pays-Bas, dont la situation est analysĂ©e dans lâĂ©tude Betalen kost geld », le niveau des coĂ»ts assumĂ©s par les points de vente est Ă©galement plus Ă©levĂ© en Belgique 0,37 du PIB, contre 22 0,32 aux Pays-Bas. Cette diffĂ©rence se situe dans une large mesure au niveau des coĂ»ts de front-ofïŹce, ce qui peut donc sâexpliquer par les dĂ©lais de rĂšglement plus longs en Belgique. Cela inïŹuence essentiellement les coĂ»ts propres Ă la monnaie ïŹduciaire. Les coĂ»ts de backofïŹce sont eux aussi plus Ă©levĂ©s en Belgique. Les coĂ»ts liĂ©s au transport de valeurs sont par contre sensiblement plus Ă©levĂ©s aux Pays-Bas 0,04 du PIB quâen Belgique 0,01 du PIB. Dans lâensemble, les coĂ»ts liĂ©s Ă la monnaie ïŹduciaire, mais aussi ceux liĂ©s au porte-monnaie Ă©lectronique et Ă la carte de crĂ©dit, sont donc plus Ă©levĂ©s en Belgique. Ventilation dĂ©taillĂ©e Comme pour les autres secteurs, les coĂ»ts des transactions assumĂ©s par les points de vente doivent ĂȘtre rĂ©partis en coĂ»ts ïŹxes, en coĂ»ts variables en fonction du nombre de transactions et en coĂ»ts variables en fonction du chiffre dâaffaires. Cette ventilation a Ă©tĂ© opĂ©rĂ©e sur la base des clĂ©s de rĂ©partition de lâĂ©tude Betalen kost geld », lĂ©gĂšrement modiïŹĂ©es par le groupe de travail 1. 1 Voir annexe 4 pour les spĂ©ciïŹcations utilisĂ©es. ESTIMATION DU COĂT DES MOYENS DE PAIEMENT GRAPHIQUE 3 VENTILATION DES COĂTS DES INSTRUMENTS DE PAIEMENT ASSUMĂS PAR LES POINTS DE VENTE BELGIQUE, 2003 GRAPHIQUE 4 en du total VENTILATION DES COĂTS DES INSTRUMENTS DE PAIEMENT ASSUMĂS PAR LES POINTS DE VENTE PAYS-BAS, 2002 en du total 60 60 40 40 40 40 20 20 20 20 0 0 0 0 Total 60 Carte de crĂ©dit 60 Porte-monnaie Ă©lectronique 80 Carte de dĂ©bit 80 Monnaie fiduciaire 80 Total 80 Carte de crĂ©dit 100 Porte-monnaie Ă©lectronique 100 Carte de dĂ©bit 100 Monnaie fiduciaire 100 Variables en fonction des montants Variables en fonction des montants Variables en fonction du nombre de transactions Variables en fonction du nombre de transactions Fixes Fixes Les rĂ©sultats pour la Belgique et pour les Pays-Bas sont dĂšs lors trĂšs comparables. Ă remarquer que, contrairement Ă ce que lâon avait constatĂ© pour le secteur ïŹnancier, les coĂ»ts liĂ©s aux moyens de paiement Ă©lectroniques Ă lâexclusion du porte-monnaie Ă©lectronique ne sont pas majoritairement ïŹxes. Aux Pays-Bas, la part des coĂ»ts liĂ©s au chiffre dâaffaires est plus importante, ce qui peut ĂȘtre dĂ» au montant relativement Ă©levĂ© consacrĂ© au transport de fonds. Le comportement des consommateurs en matiĂšre de paiement Comme indiquĂ© dans lâintroduction, les coĂ»ts des instruments de paiement doivent, en ïŹn de compte, ĂȘtre exprimĂ©s par transaction effectuĂ©e dans les points de vente. Banksys connaĂźt le nombre prĂ©cis de transactions rĂ©alisĂ©es au moyen des instruments de paiement Ă©lectroniques ; en revanche, le nombre dâopĂ©rations en argent liquide nâest enregistrĂ© nulle part. Pour le connaĂźtre, il a donc Ă©tĂ© nĂ©cessaire de rĂ©aliser une enquĂȘte sur le comportement des particuliers en matiĂšre de paiement. Câest pourquoi la sociĂ©tĂ© Banksys et la Banque nationale ont commandĂ© â et ïŹnancĂ© chacune Ă hauteur de la moitiĂ© â une enquĂȘte au bureau INRA/IPSOS. Entre le 1er dĂ©cembre 2004 et le 15 mars 2005, ce bureau dâenquĂȘtes a rĂ©alisĂ© interviews tĂ©lĂ©phoniques sur lâutilisation des instruments de paiement dans sa globalitĂ©, mais aussi dĂ©taillĂ©e en fonction de la catĂ©gorie de consommation 1. Une fois les interviews clĂŽturĂ©es, les premiĂšres analyses et extrapolations ont Ă©tĂ© opĂ©rĂ©es. Il en est toutefois ressorti que les participants Ă lâenquĂȘte avaient fait mention de transactions Ă©lectroniques dont la rĂ©partition en fonction des tranches de montants diffĂ©rait de celle rĂ©ellement observĂ©e. Diverses possibilitĂ©s de correction de ces biais ont Ă©tĂ© examinĂ©es, aïŹn dâobtenir des donnĂ©es acceptables sur le nombre de transactions rĂ©glĂ©es en argent liquide. Suivant les hypothĂšses retenues, le nombre annuel de transactions en espĂšces est compris entre millions et millions le nombre rĂ©el de transactions demeure donc entachĂ© dâune certaine imprĂ©cision. Il a nĂ©anmoins 1 Le formulaire dâenquĂȘte ïŹgure en annexe 5. 23 4!",%!5ÂŹ ÂŹ ÂŹ 03/3 "ANKSYSÂŹ "ANKSYSÂŹ 3OURCE YPOTHĂSESÂŹDEÂŹTRAVAIL ÂŹ ÂŹ %NQUTEÂŹAUPRĂSÂŹDESÂŹ 3OUSESTIMATIONÂŹDESÂŹTRANSACTIONSÂŹÂŹ CONSOMMATEURS DEÂŹFAIBLESÂŹMONTANTSÂŹÂŹĂÂŹÂŹEUROSÂŹÂŹ CORRECTIONÂŹAPPLIQUĂEÂŹAUXÂŹPAIEMENTSÂŹENÂŹESPĂCES .OMBREÂŹANNUELÂŹDEÂŹ TRANSACTIONSÂŹENÂŹESPĂCESÂŹÂŹ MILLIONS ÂŹ ÂŹ ÂŹ %NQUTEÂŹAUPRĂSÂŹDESÂŹ 3OUSESTIMATIONÂŹDANSÂŹLESÂŹMMESÂŹPROPORTIONSÂŹDESÂŹTRANSACTIONSÂŹ CONSOMMATEURS EFFECTUĂESÂŹVIAÂŹUNÂŹMOYENÂŹDEÂŹPAIEMENTÂŹĂLECTRONIQUEÂŹETÂŹENÂŹESPĂCESÂŹ POURÂŹDESÂŹMONTANTSÂŹDEÂŹÂŹĂÂŹÂŹEUROSÂŹÂŹ CORRECTIONÂŹAPPLIQUĂEÂŹĂÂŹTOUSÂŹLESÂŹMOYENSÂŹDEÂŹPAIEMENT ÂŹ ÂŹ %NQUTEÂŹAUPRĂSÂŹDESÂŹ 3OUSESTIMATIONÂŹDANSÂŹLESÂŹMMESÂŹPROPORTIONSÂŹDESÂŹTRANSACTIONSÂŹ CONSOMMATEURS EFFECTUĂESÂŹAVECÂŹ0ROTONÂŹETÂŹENÂŹESPĂCESÂŹÂŹ POURÂŹDESÂŹMONTANTSÂŹDEÂŹÂŹĂÂŹÂŹEUROSÂŹÂŹ CORRECTIONÂŹAPPLIQUĂEÂŹĂÂŹ0ROTONÂŹETÂŹAUXÂŹPAIEMENTSÂŹENÂŹESPĂCES ÂŹ ÂŹ ÂŹ ÂŹ ÂŹ ÂŹ "." $ĂPARTEMENTÂŹDESÂŹ ÂłTUDES %NQUTEÂŹAUPRĂSÂŹDESÂŹ 3URESTIMATIONÂŹDUÂŹNOMBREÂŹDEÂŹTRANSACTIONS CONSOMMATEURS 3OUSESTIMATIONÂŹDUÂŹNOMBREÂŹDEÂŹTRANSACTIONSÂŹDEÂŹFAIBLESÂŹMONTANTSÂŹ QUELÂŹQUEÂŹSOITÂŹLEÂŹMOYENÂŹDEÂŹPAIEMENT !PPLICATIONÂŹDUNEÂŹMĂTHODEÂŹDEÂŹPONDĂRATIONÂŹALTERNATIVE "." $ĂPARTEMENTÂŹ 3TATISTIQUEÂŹGĂNĂRALE %NQUTEÂŹAUPRĂSÂŹDESÂŹ POINTSÂŹDEÂŹVENTE ÂŹ %STIMATIONSÂŹPOURÂŹLANNĂEÂŹ ÂŹ %STIMATIONSÂŹPOURÂŹLANNĂEÂŹ ÂŹ Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© que le chiffre de millions de transactions, qui ressort des extrapolations du dĂ©partement des Ătudes de la BNB, pouvait ĂȘtre pris en considĂ©ration pour la poursuite des travaux. En effet, la mĂ©thode dâextrapolation est la synthĂšse de longues discussions dâordre technique et prĂ©sente plusieurs avantages â elle permet une correction au niveau de toutes les tranches de montants ; â lâextrapolation Ă lâensemble de lâannĂ©e 2004 repose sur lâĂ©volution des montants prĂ©levĂ©s aux distributeurs de billets, ce qui est un critĂšre appropriĂ© pour les transactions en espĂšces ; â la mĂ©thode de pondĂ©ration des rĂ©sultats de lâenquĂȘte technique du raking, est apparemment la plus ïŹable. Elle permet de minimiser les Ă©carts entre les donnĂ©es dâenquĂȘte et la rĂ©alitĂ©. Câest aussi la seule mĂ©thode qui permet de reproduire les rĂ©partitions marginales de la population suivant les diffĂ©rents critĂšres socio-dĂ©mographiques considĂ©rĂ©s. Par ailleurs, le chiffre de millions de transactions est trĂšs proche du rĂ©sultat que le dĂ©partement Statistique gĂ©nĂ©rale de la BNB avait obtenu sur la base dâune 24 extrapolation des rĂ©ponses Ă lâenquĂȘte menĂ©e auprĂšs des points de vente millions. Le chiffre relatif au nombre de transactions en espĂšces a Ă©galement Ă©tĂ© transposĂ© Ă 2003, en fonction de lâĂ©volution des retraits aux distributeurs de billets. EnïŹn, lâutilisation effective dâargent liquide auprĂšs des points de vente a Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©e elle a Ă©tĂ© Ă©tendue proportionnellement Ă lâimportance des 12 Ă 14 ans 1, avant dâen exclure les transactions de personne Ă personne ». On obtient ainsi, en dĂ©ïŹnitive, millions de transactions en espĂšces en 2003. Selon les donnĂ©es de Banksys, Proton, la carte de dĂ©bit et la carte de crĂ©dit ont Ă©tĂ© effectivement utilisĂ©s, respectivement, 107 millions, 539 millions et 37 millions de fois en 2003. En termes de montants, les instruments de paiement reprĂ©sentent 1 On peut en effet considĂ©rer que lâenquĂȘte est affectĂ©e de plusieurs biais. En raison de lâobligation lĂ©gale de nâinterroger que les personnes de plus de 14 ans, lâutilisation des moyens de paiement par les jeunes de moins de 15 ans nâest pas considĂ©rĂ©e. La mĂ©thode dâenquĂȘte interrogation tĂ©lĂ©phonique, pendant la journĂ©e implique dâinterroger proportionnellement plus de personnes inactives et socialement favorisĂ©es les personnes peu qualiïŹĂ©es sont sous-reprĂ©sentĂ©es. EnïŹn, les personnes interrogĂ©es ne mentionneront peut-ĂȘtre pas les dĂ©penses au sujet desquelles elles souhaitent rester discrĂštes. AïŹn de corriger quelque peu tous ces biais qui entraĂźnent une sous-estimation de lâutilisation de la monnaie ïŹduciaire, on a donc procĂ©dĂ© Ă un relĂšvement proportionnel Ă lâimportance des 12 Ă 14 ans. En outre, les opĂ©rations de personne Ă personne, qui ne se dĂ©roulent donc pas dans les points de vente, ont Ă©tĂ© exclues. ESTIMATION DU COĂT DES MOYENS DE PAIEMENT 4!",%!5ÂŹ ÂŹ 54,3!4/.ÂŹ$%3ÂŹ.3425-%.43ÂŹ$%ÂŹ0!%-%.4ÂŹ$!.3ÂŹ,%3ÂŹ0/.43ÂŹ$%ÂŹ6%.4%ÂŹ%.ÂŹ"%,'15%ÂŹ%.ÂŹ ÂŹ -ONNAIEÂŹÂŹ lDUCIAIRE ÂŹ ÂŹ.OMBREÂŹDEÂŹPAIEMENTSÂŹENÂŹMILLIONSÂŹÂŹ ÂŹ ÂŹ0ARTÂŹDESÂŹINSTRUMENTSÂŹDEÂŹPAIEMENTÂŹRESPECTIFSÂŹÂŹ ENÂŹPCÂŹÂŹ ÂŹ ÂŹ-ONTANTSÂŹPAYĂSÂŹENÂŹMILLIONSÂŹDEUROSÂŹÂŹ ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹDĂBIT ÂŹ 0ORTEMONNAIEÂŹÂŹ ĂLECTRONIQUE ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹCRĂDIT ÂŹ ÂŹ 4OTAL ÂŹ0ARTÂŹDESÂŹINSTRUMENTSÂŹDEÂŹPAIEMENTÂŹRESPECTIFSÂŹÂŹ ENÂŹPCÂŹÂŹ ÂŹ ÂŹ-ONTANTÂŹMOYENÂŹPARÂŹTRANSACTIONÂŹÂŹÂŹÂŹÂŹÂŹ ENÂŹEUROSÂŹÂŹ ÂŹ ÂŹ ÂŹ ÂŹ /NÂŹDĂDUITÂŹDABORDÂŹDEÂŹLAÂŹCONSOMMATIONÂŹPRIVĂEÂŹTOTALEÂŹÂŹMILLIARDSÂŹDEUROSÂŹENÂŹÂŹÂŹPCÂŹDESÂŹLOYERSÂŹIMPUTĂSÂŹDESÂŹASSURANCESÂŹETÂŹDESÂŹSERVICESÂŹlNANCIERSÂŹAINSIÂŹQUEÂŹ ÂŹPCÂŹDESÂŹLOYERSÂŹDHABITATIONÂŹRĂELSÂŹDESÂŹCOMMUNICATIONSÂŹDEÂŹLEAUÂŹDUÂŹGAZÂŹETÂŹDEÂŹLĂLECTRICITĂÂŹDEÂŹFA ONÂŹĂÂŹOBTENIRÂŹLAÂŹPARTÂŹDEÂŹLAÂŹCONSOMMATIONÂŹPRIVĂEÂŹQUIÂŹSESTÂŹEFFECTUĂEÂŹDANSÂŹ LESÂŹPOINTSÂŹDEÂŹVENTEÂŹĂÂŹSAVOIRÂŹÂŹMILLIARDSÂŹDEUROSÂŹÂŹMILLIARDSÂŹDEUROSÂŹSONTÂŹDĂDUITSÂŹDEÂŹCETTEÂŹSOMMEÂŹĂÂŹSAVOIRÂŹLAÂŹPARTÂŹDEÂŹLAÂŹCONSOMMATIONÂŹDANSÂŹLESÂŹPOINTSÂŹDEÂŹVENTEÂŹQUIÂŹ ESTÂŹRĂGLĂEÂŹPARÂŹDAUTRESÂŹMOYENSÂŹDEÂŹPAIEMENTÂŹVIREMENTSÂŹCHĂQUESREPASÂŹETCÂŹEÂŹCHIFFREÂŹESTÂŹOBTENUÂŹPARÂŹDIFFĂRENCEÂŹENÂŹDĂDUISANTÂŹDESÂŹÂŹMILLIARDSÂŹDEUROSÂŹLEÂŹCHIFFREÂŹ DAFFAIRESÂŹRĂELÂŹDESÂŹMOYENSÂŹDEÂŹPAIEMENTÂŹĂLECTRONIQUESÂŹAINSIÂŹQUEÂŹLEÂŹCHIFFREÂŹDAFFAIRESÂŹENÂŹESPĂCESÂŹCALCULĂÂŹSURÂŹLAÂŹBASEÂŹDESÂŹDONNĂESÂŹCORRIGĂESÂŹDEÂŹLENQUTE ÂŹ respectivement 52,2 milliards, 0,6 milliard, 26,8 milliards et 3,7 milliards dâeuros. On arrive de cette maniĂšre Ă des montants moyens respectifs de 17,57 euros, 5,15 euros, 49,81 euros et 99,02 euros pour les espĂšces, Proton, la carte de dĂ©bit et la carte de crĂ©dit. Si lâon compare le comportement de paiement du consommateur belge avec celui de son homologue nĂ©erlandais, on constate dâabord que le premier utilise moins frĂ©quemment les moyens de paiement que le second. Le montant moyen par transaction est nettement plus Ă©levĂ© en Belgique quâaux Pays-Bas 22,78 euros contre 14,39 euros. On retrouve cette information tant dans les donnĂ©es issues de lâenquĂȘte auprĂšs des consommateurs que dans celles issues de lâenquĂȘte auprĂšs des points de vente. En particulier, le montant moyen rĂ©glĂ© en espĂšces et avec le porte-monnaie Ă©lectronique est plus Ă©levĂ© en 4!",%!5ÂŹ ÂŹ Belgique. Le montant moyen payĂ© Ă lâaide de la carte de dĂ©bit est lĂ©gĂšrement supĂ©rieur en Belgique, alors que celui acquittĂ© avec la carte de crĂ©dit est, en moyenne, infĂ©rieur. Cela inïŹue bien entendu sur lâimportance respective des moyens de paiement exprimĂ©e en nombre de transactions, la part de la monnaie ïŹduciaire est plus Ă©levĂ©e aux Pays-Bas quâen Belgique 85,5 contre 81,3 tandis que la situation est exactement inversĂ©e en termes de chiffre dâaffaires 55,7 contre 62,7 SynthĂšse Il est Ă prĂ©sent possible de globaliser les coĂ»ts des trois secteurs considĂ©rĂ©s â secteur ïŹnancier, instituts dâĂ©mission et points de vente â pour les mettre en relation avec le nombre total de transactions impliquant des instruments 54,3!4/.ÂŹ$%3ÂŹ.3425-%.43ÂŹ$%ÂŹ0!%-%.4ÂŹ$!.3ÂŹ,%3ÂŹ0/.43ÂŹ$%ÂŹ6%.4%ÂŹ!58ÂŹ0!93"!3ÂŹ%.ÂŹ ÂŹ -ONNAIEÂŹÂŹ lDUCIAIRE ÂŹ ÂŹ.OMBREÂŹDEÂŹPAIEMENTSÂŹENÂŹMILLIONSÂŹÂŹ ÂŹ ÂŹ0ARTÂŹDESÂŹINSTRUMENTSÂŹDEÂŹPAIEMENTÂŹRESPECTIFSÂŹÂŹ ENÂŹPCÂŹÂŹ ÂŹ ÂŹ-ONTANTSÂŹPAYĂSÂŹENÂŹMILLIONSÂŹDEUROSÂŹÂŹ ÂŹ ÂŹ0ARTÂŹDESÂŹINSTRUMENTSÂŹDEÂŹPAIEMENTÂŹRESPECTIFSÂŹÂŹ ENÂŹPCÂŹÂŹ ÂŹ ÂŹ-ONTANTÂŹMOYENÂŹPARÂŹTRANSACTIONÂŹÂŹÂŹÂŹÂŹÂŹ ENÂŹEUROSÂŹÂŹ ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹDĂBIT ÂŹ ÂŹ 25 0ORTEMONNAIEÂŹÂŹ ĂLECTRONIQUE ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹCRĂDIT 4OTAL ÂŹ ÂŹ 4!",%!5ÂŹ ÂŹ /Ă43ÂŹ$%3ÂŹ.3425-%.43ÂŹ$%ÂŹ0!%-%.4ÂŹ./-"2%ÂŹ$%ÂŹ42!.3!4/.3ÂŹ%4ÂŹ&&2%ÂŹ$!&&!2%3ÂŹ%.ÂŹ MILLIONSÂŹDEUROSÂŹSAUFÂŹMENTIONÂŹCONTRAIRE ÂŹ -ONNAIEÂŹÂŹ lDUCIAIRE ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹDĂBIT ÂŹOĂTSÂŹTOTAUXÂŹDUÂŹSECTEURÂŹlNANCIERÂŹÂŹ ÂŹ &IXESÂŹÂŹ ÂŹ n 6ARIABLESÂŹENÂŹFONCTIONÂŹDUÂŹNOMBREÂŹDEÂŹTRANSACTIONS ÂŹ 0ORTEMONNAIEÂŹÂŹ ĂLECTRONIQUE ÂŹ ÂŹ ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹCRĂDIT 4OTAL ÂŹ ÂŹ n 6ARIABLESÂŹENÂŹFONCTIONÂŹDESÂŹMONTANTSÂŹÂŹ ÂŹ ÂŹ x ÂŹOĂTSÂŹTOTAUXÂŹDESÂŹINSTITUTSÂŹDĂMISSIONÂŹÂŹ ÂŹ ÂŹ n ÂŹ n ÂŹ n &IXESÂŹÂŹ ÂŹ ÂŹ n ÂŹ n ÂŹ n 6ARIABLESÂŹENÂŹFONCTIONÂŹDUÂŹNOMBREÂŹDEÂŹTRANSACTIONS ÂŹ n ÂŹ n ÂŹ n ÂŹ n 6ARIABLESÂŹENÂŹFONCTIONÂŹDESÂŹMONTANTSÂŹÂŹ ÂŹ ÂŹ n ÂŹ n ÂŹ n ÂŹOĂTSÂŹTOTAUXÂŹDESÂŹPOINTSÂŹDEÂŹVENTEÂŹÂŹ ÂŹ &IXESÂŹÂŹ ÂŹ 6ARIABLESÂŹENÂŹFONCTIONÂŹDUÂŹNOMBREÂŹDEÂŹTRANSACTIONS 6ARIABLESÂŹENÂŹFONCTIONÂŹDESÂŹMONTANTSÂŹÂŹ ÂŹ n ÂŹOĂTSÂŹTOTAUXÂŹÂŹDEÂŹÂŹĂÂŹÂŹÂŹ ÂŹ &IXESÂŹÂŹ ÂŹ 6ARIABLESÂŹENÂŹFONCTIONÂŹDUÂŹNOMBREÂŹDEÂŹTRANSACTIONS 6ARIABLESÂŹENÂŹFONCTIONÂŹDESÂŹMONTANTSÂŹÂŹ ÂŹ x .OMBREÂŹTOTALÂŹDEÂŹTRANSACTIONSÂŹENÂŹMILLIONSÂŹÂŹ ÂŹ HIFFREÂŹDAFFAIRESÂŹTOTALÂŹÂŹ ÂŹ -ONTANTÂŹMOYENÂŹPARÂŹTRANSACTIONÂŹENÂŹEUROSÂŹÂŹ ÂŹ ÂŹ ÂŹ n ÂŹ ÂŹ n xÂŹÂŹ$ONNĂESÂŹNĂGLIGEABLES nÂŹÂŹ $ONNĂESÂŹNONÂŹPERTINENTES ÂŹ de paiement et le chiffre dâaffaires quâelles reprĂ©sentent. Sur cette base, il est alors possible de procĂ©der Ă une simulation qui permettra de calculer dâĂ©ventuelles Ă©conomies de coĂ»ts. Il faut bien entendu tenir compte ici du fait que les donnĂ©es relatives aux coĂ»ts se rapportent Ă lâannĂ©e 2003. Ces donnĂ©es restent certes pour la plupart valables aujourdâhui, mais des innovations â plus particuliĂšrement en ce qui concerne les transactions Ă©lectroniques â peuvent nĂ©anmoins avoir induit certains glissements. En dĂ©ïŹnitive, les coĂ»ts macroĂ©conomiques totaux des moyens de paiement utilisĂ©s dans les points de vente peuvent ĂȘtre estimĂ©s Ă millions dâeuros, soit 0,74 du PIB. Câest donc lĂ©gĂšrement plus quâaux Pays-Bas, oĂč ces coĂ»ts ont reprĂ©sentĂ© 0,65 du PIB en 2002. En Belgique, les coĂ»ts des moyens de paiement imputables Ă la monnaie ïŹduciaire sâĂ©lĂšvent Ă 0,58 du PIB, contre 0,11 pour la carte de dĂ©bit, 0,04 pour la carte de crĂ©dit et, enïŹn, 0,02 pour le porte-monnaie Ă©lectronique. Aux Pays-Bas, les coĂ»ts des moyens de 26 paiement Ă©lectroniques se situent quasiment au mĂȘme niveau, mais les coĂ»ts liĂ©s Ă la monnaie ïŹduciaire sont toutefois plus faibles 0,48 En Belgique, quelque 50,5 des coĂ»ts des moyens de paiement trouvent leur origine dans les points de vente, 47,1 dans le secteur ïŹnancier et 2,3 dans les instituts dâĂ©mission. On est ainsi trĂšs proche de la situation aux Pays-Bas oĂč ces parts respectives sont de 49,6 ; 48 et 2,4 Si lâon considĂšre la ventilation des coĂ»ts totaux, le proïŹl observĂ© pour le secteur ïŹnancier â câest-Ă -dire une part trĂšs Ă©levĂ©e des coĂ»ts ïŹxes pour les moyens de paiement Ă©lectroniques â reste dâapplication. Ceci inïŹuence les simulations qui suivent. Pour pouvoir comparer les coĂ»ts totaux de chaque instrument de paiement, il faut nĂ©anmoins tenir compte du nombre de transactions effectuĂ©es par cet instrument, ainsi que du chiffre dâaffaires quâil gĂ©nĂšre. ESTIMATION DU COĂT DES MOYENS DE PAIEMENT GRAPHIQUE 5 VENTILATION DES COĂTS TOTAUX DES INSTRUMENTS DE PAIEMENT BELGIQUE, 2003 GRAPHIQUE 6 en du total VENTILATION DES COĂTS TOTAUX DES INSTRUMENTS DE PAIEMENT PAYS-BAS, 2002 en du total 80 60 60 60 60 40 40 40 40 20 20 20 20 0 0 0 0 4!",%!5ÂŹ ÂŹ Carte de crĂ©dit Carte de dĂ©bit Total Total 80 Porte-monnaie Ă©lectronique 80 Monnaie fiduciaire 80 Carte de crĂ©dit 100 Porte-monnaie Ă©lectronique 100 Carte de dĂ©bit 100 Monnaie fiduciaire 100 Variables en fonction des montants Variables en fonction des montants Variables en fonction du nombre de transactions Variables en fonction du nombre de transactions Fixes Fixes .$!4%523ÂŹ$%3ÂŹ.3425-%.43ÂŹ$%ÂŹ0!%-%.4ÂŹ%.ÂŹ"%,'15% ENÂŹEUROS ÂŹ -ONNAIEÂŹÂŹ lDUCIAIRE ÂŹ OĂTSÂŹMOYENSÂŹTOTAUXÂŹPARÂŹTRANSACTIONÂŹÂŹ ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹDĂBIT ÂŹ 0ORTEMONNAIEÂŹÂŹ ĂLECTRONIQUE ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹCRĂDIT 4OTAL ÂŹ ÂŹ SECTEURÂŹlNANCIERÂŹÂŹ ÂŹ INSTITUTSÂŹDĂMISSIONÂŹÂŹ ÂŹ n n n POINTSÂŹDEÂŹVENTEÂŹÂŹ ÂŹ OĂTSÂŹMOYENSÂŹTOTAUXÂŹPARÂŹEUROÂŹÂŹ DEÂŹCHIFFREÂŹ[email protected]ÂŹÂŹ ÂŹ SECTEURÂŹlNANCIERÂŹÂŹ ÂŹ INSTITUTSÂŹDĂMISSIONÂŹÂŹ ÂŹ x n n n x POINTSÂŹDEÂŹVENTEÂŹÂŹ ÂŹ PMÂŹOĂTSÂŹMOYENSÂŹTOTAUXÂŹPARÂŹTRANSACTIONÂŹÂŹ AUXÂŹ0AYS"ASÂŹÂŹ ÂŹ DONTÂŹ DONTÂŹ ÂŹ OĂTSÂŹMOYENSÂŹTOTAUXÂŹPARÂŹEUROÂŹÂŹ DEÂŹCHIFFREÂŹDAFFAIRESÂŹAUXÂŹ0AYS"ASÂŹÂŹ ÂŹ xÂŹÂŹ$ONNĂESÂŹNĂGLIGEABLES nÂŹÂŹ $ONNĂESÂŹNONÂŹPERTINENTES ÂŹ 27 4!",%!5ÂŹ ÂŹ /Ă43ÂŹ6!2!",%3ÂŹ$%3ÂŹ-/9%.3ÂŹ$%ÂŹ0!%-%.4 ENÂŹEUROS ÂŹ -ONNAIEÂŹÂŹ lDUCIAIRE ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹDĂBIT OĂTSÂŹVARIABLESÂŹPARÂŹTRANSACTIONÂŹÂŹ SUPPLĂMENTAIREÂŹ_ÂŹÂŹÂŹ ÂŹ OĂTSÂŹVARIABLESÂŹPARÂŹEUROÂŹDEÂŹCHIFFREÂŹDAFFAIRESÂŹÂŹ SUPPLĂMENTAIREÂŹ`ÂŹÂŹÂŹ ÂŹ x OĂTSÂŹVARIABLESÂŹPARÂŹTRANSACTIONÂŹMOYENNEÂŹÂŹÂŹ ÂŹ OĂTSÂŹVARIABLESÂŹPARÂŹTRANSACTIONÂŹÂŹ SUPPLĂMENTAIREÂŹ_ÂŹÂŹÂŹ ÂŹ OĂTSÂŹVARIABLESÂŹPARÂŹEUROÂŹDEÂŹCHIFFREÂŹDAFFAIRESÂŹÂŹ SUPPLĂMENTAIREÂŹ`ÂŹÂŹÂŹ ÂŹ OĂTSÂŹVARIABLESÂŹPARÂŹTRANSACTIONÂŹMOYENNEÂŹÂŹÂŹ ÂŹ ÂŹ 0ORTEMONNAIEÂŹÂŹ ĂLECTRONIQUE ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹCRĂDIT ÂŹ "ELGIQUEÂŹ 0AYS"ASÂŹ xÂŹÂŹ$ONNĂESÂŹNĂGLIGEABLES ÂŹ OĂTSÂŹVARIABLESÂŹENÂŹFONCTIONÂŹDEÂŹNOMBRESÂŹDESÂŹTRANSACTIONSÂŹDIVISĂSÂŹPARÂŹLEÂŹNOMBREÂŹDEÂŹTRANSACTIONS ÂŹ OĂTSÂŹVARIABLESÂŹENÂŹFONCTIONÂŹDESÂŹMONTANTSÂŹDIVISĂSÂŹPARÂŹLEÂŹCHIFFREÂŹDAFFAIRESÂŹGLOBAL ÂŹ _ÂŹÂŹ`ÂŹÂÂŹMONTANTÂŹMOYENÂŹDUNEÂŹTRANSACTION ÂŹ Les niveaux des coĂ»ts par transaction effectuĂ©e sont du mĂȘme ordre de grandeur pour trois instruments. Ce niveau est le plus bas pour la monnaie ïŹduciaire, pour laquelle il reprĂ©sente 53 centimes dâeuro. La monnaie ïŹduciaire est toutefois suivie de trĂšs prĂšs par Proton 54 centimes dâeuro et par la carte de dĂ©bit 55 centimes dâeuro. En ce qui concerne la carte de crĂ©dit, les coĂ»ts sont sensiblement plus Ă©levĂ©s 2,62 euros. Les Pays-Bas afïŹchent pour leur part des coĂ»ts plus faibles pour la monnaie ïŹduciaire 30 centimes dâeuro et la carte de dĂ©bit 49 centimes dâeuro. Ă respectivement 93 centimes dâeuro et 3,59 euros, le porte-monnaie Ă©lectronique et la carte de crĂ©dit sont par contre plus chers. Par euro de chiffre dâaffaires, la carte de dĂ©bit est lâinstrument de paiement le moins onĂ©reux 1 centime dâeuro ; la monnaie ïŹduciaire et la carte de crĂ©dit 3 centimes dâeuro dans les deux cas et, surtout, Proton, gĂ©nĂšrent des coĂ»ts plus Ă©levĂ©s. NĂ©anmoins, le niveau des coĂ»ts du porte-monnaie Ă©lectronique belge est plus faible quâaux Pays-Bas, et, grĂące aux montants moyens plus Ă©levĂ©s des transactions, les coĂ»ts de la monnaie ïŹduciaire et de la carte de dĂ©bit sont aux niveaux de ceux aux Pays-Bas. Les coĂ»ts pour la carte de crĂ©dit se situent ïŹnalement au mĂȘme niveau. 28 Ces diffĂ©rences de niveau des coĂ»ts ne fournissent toutefois aucune indication sur les Ă©conomies qui peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©es en remplaçant des instruments de paiement prĂ©sentant des coĂ»ts variables Ă©levĂ©s par des instruments prĂ©sentant des coĂ»ts variables plus faibles. Pour ce faire, il convient de mettre les coĂ»ts variables des instruments de paiement en relation avec le chiffre dâaffaires et le volume des transactions. Comme aux Pays-Bas, les coĂ»ts variables par transaction supplĂ©mentaire sont les plus faibles pour le portemonnaie Ă©lectronique, suivi de la monnaie ïŹduciaire, de la carte de dĂ©bit et de la carte de crĂ©dit. En Belgique comme aux Pays-Bas, les coĂ»ts variables par euro de chiffre dâaffaires supplĂ©mentaire sont les plus Ă©levĂ©s pour la monnaie ïŹduciaire, dont les coĂ»ts variables par transaction augmentent fortement en fonction du montant Ă payer. En Belgique, la carte de dĂ©bit nâafïŹche pas de coĂ»ts variables par euro de chiffre dâaffaires supplĂ©mentaire et prĂ©sente donc une Ă©volution plane des coĂ»ts variables en fonction du chiffre dâaffaires. En ïŹn de compte, les coĂ»ts variables de la monnaie ïŹduciaire et de la carte de dĂ©bit sont identiques pour une transaction de 10,24 euros il est prĂ©fĂ©rable de rĂ©gler les montants infĂ©rieurs Ă cette somme en espĂšces et les montants supĂ©rieurs par carte de dĂ©bit. Il faut par ailleurs souligner que les coĂ»ts liĂ©s Ă Proton restent toujours infĂ©rieurs Ă ceux liĂ©s ESTIMATION DU COĂT DES MOYENS DE PAIEMENT GRAPHIQUE 7 COĂTS VARIABLES PAR TRANSACTION 0,80 0,60 0,60 0,40 0,40 0,20 0,20 0,00 0,00 140 0,80 120 1,00 100 1,00 80 1,20 60 1,20 40 1,40 20 1,40 0 CoĂ»ts variables par transaction euros Montant de la transaction Monnaie fiduciaire 10,24 Carte de dĂ©bit 53,74 Porte-monnaie Ă©lectronique 60,88 Carte de crĂ©dit Ă la monnaie ïŹduciaire mais que dĂšs que la transaction atteint 53,74 euros, Proton devient toutefois plus cher que la carte de dĂ©bit. 4!",%!5ÂŹ ÂŹ EnïŹn, dans le cadre dâune simulation, il est possible de quantiïŹer une Ă©ventuelle amĂ©lioration de lâefïŹcacitĂ© dans lâusage des instruments de paiement. Pour ce faire, on a posĂ© lâhypothĂšse du remplacement de 750 millions de transactions rĂ©glĂ©es en monnaie ïŹduciaire par 250 millions de transactions dâen moyenne 5 euros rĂ©glĂ©es par Proton et par 500 millions de transactions dâen moyenne 20 euros rĂ©glĂ©es par carte de dĂ©bit. Au bout du compte, lâĂ©conomie reprĂ©sente quelque 58 millions dâeuros. Comme dans lâĂ©tude Betalen kost geld », oĂč une simulation similaire Ă©tait effectuĂ©e, on dĂ©gage alors une Ă©conomie avoisinant 0,02 du PIB. Cette Ă©conomie est donc, en dĂ©ïŹnitive, relativement modeste, mĂȘme si on la compare au niveau des coĂ»ts globaux 0,74 du PIB. Seul le passage Ă une cashless society » pourrait induire des Ă©conomies substantielles. Ceci est toutefois un scĂ©nario purement hypothĂ©tique compte tenu du fait que la monnaie ïŹduciaire est largement demandĂ©e par le public. De plus, il ne faut pas perdre de vue que, dans le cadre dâun scĂ©nario aussi radical, les coĂ»ts ïŹxes des moyens de paiement Ă©lectroniques devraient fortement augmenter dâimportants investissements en infrastructure, plus particuliĂšrement lâaugmentation du nombre de terminaux, devraient ĂȘtre effectuĂ©s, lesquels pourraient nĂ©anmoins induire Ă leur tour des effets dâĂ©chelle positifs. 3Âł.!2/ÂŹ$%ÂŹ35"34454/. ÂŹ -ONNAIEÂŹÂŹ lDUCIAIRE ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹDĂBIT ÂŹ 0ORTEMONNAIEÂŹÂŹ ĂLECTRONIQUE ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹCRĂDIT 4OTAL ÂŹ ÂŹ 3ITUATIONÂŹENÂŹ .OMBREÂŹDEÂŹTRANSACTIONSÂŹENÂŹMILLIONSÂŹÂŹ ÂŹ -ONTANTÂŹTOTALÂŹENÂŹMILLIONSÂŹDEUROSÂŹÂŹ ÂŹ -ONTANTÂŹMOYENÂŹENÂŹEUROSÂŹÂŹ ÂŹ OĂTSÂŹTOTAUXÂŹENÂŹMILLIONSÂŹDEUROSÂŹÂŹ ÂŹ 3IMULATION 6ARIATIONÂŹDUÂŹNOMBREÂŹDEÂŹTRANSACTIONSÂŹENÂŹMILLIONS n .OMBREÂŹDEÂŹTRANSACTIONSÂŹENÂŹMILLIONSÂŹÂŹ ÂŹ -ONTANTÂŹTOTALÂŹENÂŹMILLIONSÂŹDEUROSÂŹÂŹ ÂŹ -ONTANTÂŹMOYENÂŹENÂŹEUROSÂŹÂŹ ÂŹ OĂTSÂŹTOTAUXÂŹENÂŹMILLIONSÂŹDEUROSÂŹÂŹ ÂŹ ÂłCONOMIEÂŹENÂŹMILLIONSÂŹDEUROSÂŹÂŹ ÂŹ n n ÂŹ 29 ANALYSE DES AVANTAGES ET INCONVĂNIENTS DES DIFFĂRENTS MOYENS DE PAIEMENT 3. Analyse des avantages et inconvĂ©nients des diffĂ©rents moyens de paiement Introduction Le groupe de travail Ătude des coĂ»ts et avantages des diffĂ©rents moyens de paiement » sâest ïŹxĂ© comme premier objectif de dresser lâinventaire des coĂ»ts liĂ©s aux moyens de paiement. Par analogie avec lâĂ©tude nĂ©erlandaise Betalen kost geld », lâĂ©tude lancĂ©e en Belgique se concentre en premier lieu sur les coĂ»ts macroĂ©conomiques des instruments de paiement les plus utilisĂ©s lors de transactions dans les points de vente, Ă savoir lâargent liquide, les cartes de dĂ©bit, Proton et les cartes de crĂ©dit. Les coĂ»ts macroĂ©conomiques correspondent Ă la somme des coĂ»ts internes que les parties impliquĂ©es dans la chaĂźne des paiements â Ă savoir le secteur ïŹnancier la Banque nationale de Belgique, la Monnaie Royale de Belgique, les banques, les sociĂ©tĂ©s de cartes de crĂ©dit, Banksys et les points de vente commerce et distribution â consentent pour procĂ©der aux paiements et encaissements. Dans ce cadre, et en raison des difïŹcultĂ©s que cela pourrait entraĂźner pour lâestimation, il a Ă©tĂ© supposĂ© que les consommateurs nâencourent pas de coĂ»t interne. Le temps consacrĂ©, par exemple, Ă lâapprovisionnement en argent liquide ou aux caisses des points de vente est certes perçu par les consommateurs comme un coĂ»t interne mais ne peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un coĂ»t au sens macroĂ©conomique du terme. Plusieurs enquĂȘtes permettent de quantiïŹer ces coĂ»ts macroĂ©conomiques avec la plus grande prĂ©cision possible, non seulement au niveau de lâĂ©conomie dans son ensemble mais aussi par transaction effectuĂ©e avec chaque instrument de paiement considĂ©rĂ©. ParallĂšlement aux coĂ»ts mesurables, des avantages et des inconvĂ©nients non quantiïŹables sont Ă©galement pertinents lors de lâĂ©valuation de lâutilitĂ© des diffĂ©rents instruments de paiement pour la sociĂ©tĂ©. Lâobjectif du prĂ©sent document est dâen constituer une synthĂšse aussi complĂšte que possible. Il convient de prĂ©ciser que cette analyse ne sâappuie pas sur une enquĂȘte ad hoc auprĂšs dâun Ă©chantillon de consommateurs ou de commerçants. Elle est essentiellement basĂ©e sur un Ă©change de vues argumentĂ© entre les membres du groupe de travail tout en Ă©tant documentĂ©e par diffĂ©rentes Ă©tudes et enquĂȘtes. Par souci de simpliïŹcation, et en lâabsence dâindications claires sur les prioritĂ©s des utilisateurs, il nâa pas Ă©tĂ© jugĂ© souhaitable dâĂ©tablir un ordre dâimportance entre les diffĂ©rents critĂšres qui ont Ă©tĂ© pris en considĂ©ration. Il conviendrait Ă©galement de tenir compte des coĂ»ts externes, câest-Ă -dire les indemnisations rĂ©ciproques entre les parties concernĂ©es. Bien que sâannulant mutuellement dans une perspective globale, ces coĂ»ts inïŹuencent la position des parties impliquĂ©es dans la chaĂźne de paiement et, de ce fait, peuvent affecter la mesure dans laquelle celles-ci sont incitĂ©es Ă utiliser des instruments de paiement efïŹcaces. Cependant, Ă dĂ©faut de donnĂ©es disponibles, et en dĂ©pit de sa pertinence pour la discussion Ă mener sur la promotion de lâutilisation des instruments de paiement les plus efïŹcaces, cet aspect nâa pas Ă©tĂ© pris en compte dans le cadre de lâĂ©tude quantitative. Dans la mesure du possible, il en est tenu compte dans le prĂ©sent document. 31 4!",%!5ÂŹ ÂŹ !0%2ÂŁ5ÂŹ',/"!,ÂŹ$%3ÂŹ!6!.4!'%3ÂŹ%4ÂŹ./.6Âł.%.43ÂŹ$%3ÂŹ.3425-%.43ÂŹ$%ÂŹ0!%-%.4ÂŹ0/52ÂŹ,%3ÂŹ/.3/-!4%523 ÂŹ -ONNAIEÂŹÂŹ lDUCIAIRE ÂŹ ARTEÂŹÂŹ DEÂŹDĂBIT ÂŹ 0ORTEMONNAIEÂŹÂŹ ĂLECTRONIQUE ÂŹ ARTEÂŹÂŹ DEÂŹCRĂDIT ÂŹ -OYENÂŹDEÂŹPAIEMENTÂŹLĂGALÂŹÂŹ ÂŹ n n .ĂCESSITĂÂŹDEÂŹDISPOSERÂŹDUNÂŹTERMINALÂŹÂŹ ÂŹ n n n 'ĂNĂRALEMENTÂŹACCEPTĂÂŹÂŹ ÂŹ O n n 0AIEMENTSÂŹĂÂŹDESÂŹPARTICULIERSÂŹÂŹ ÂŹ n n n 5TILISATIONÂŹĂÂŹLĂTRANGERÂŹÂŹ ÂŹ O n 0AIEMENTSÂŹĂÂŹDISTANCEÂŹÂŹ ÂŹ n n n 5TILISABLEÂŹENÂŹPERMANENCEÂŹÂŹ ÂŹ $EGRĂÂŹDACCEPTATION n &ACILITĂÂŹDUTILISATION 3IMPLICITĂÂŹÂŹ ÂŹ O 0LACEÂŹDANSÂŹLEÂŹPORTEFEUILLEÂŹÂŹ ÂŹ n .ĂCESSITĂÂŹDEÂŹSAPPROVISIONNERÂŹÂŹ ÂŹ n n 0ERTEÂŹOUÂŹVOLÂŹÂŹ ÂŹ n n O !TTAQUEÂŹVOLÂŹAVECÂŹVIOLENCEÂŹÂŹ ÂŹ n O ONTREFA ONÂŹETÂŹFRAUDEÂŹÂŹ ÂŹ O 3ĂCURITĂ &IABILITĂ 0ERTURBATIONSÂŹÂŹ ÂŹ n O n ÂłLĂMENTÂŹDEÂŹPREUVEÂŹENÂŹCASÂŹDERREURÂŹÂŹ ÂŹ n O ONlDENTIALITĂÂŹETÂŹPROTECTIONÂŹDEÂŹLAÂŹVIEÂŹPRIVĂEÂŹÂŹ ÂŹ n O n 'ESTIONÂŹDUÂŹBUDGET &ACILITĂÂŹDEÂŹCRĂDITÂŹÂŹ ÂŹ n n n 0RĂVENTIONÂŹDUÂŹSURENDETTEMENTÂŹÂŹ ÂŹ O n OMPENSATIONÂŹÂŹ ÂŹ n n DENTIlCATIONÂŹDESÂŹDĂPENSESÂŹÂŹ ÂŹ n n OĂTS 4ARIlCATIONÂŹÂŹ ÂŹ n n n 4EMPSÂŹNĂCESSAIREÂŹĂÂŹLAPPROVISIONNEMENTÂŹÂŹ ÂŹ n n OĂTÂŹDOPPORTUNITĂÂŹÂŹ ÂŹ n O n ,ĂGENDEÂŹÂŹÂŹÂŹAVANTAGEÂŹÂŹnÂŹÂŹINCONVĂNIENTÂŹÂŹOÂŹÂŹNEUTRE ÂŹ Celui-ci a Ă©tĂ© Ă©tabli sur la base des caractĂ©ristiques des diffĂ©rents intruments de paiement tels quâils existaient en 2004, mais il a Ă©galement Ă©tĂ© tenu compte des innovations intervenues en 2005. Plusieurs facteurs, tels que diffĂ©rents aspects de la stabilitĂ© ïŹnanciĂšre qui nâont pas Ă©tĂ© jugĂ©s pertinents pour lâĂ©valuation de lâutilisation des instruments de paiement dans les points de vente, nâont pas Ă©tĂ© pris en compte. 32 Avantages et inconvĂ©nients des diffĂ©rents instruments de paiement Les tableaux 13 et 14 donnent une vue dâensemble, respectivement pour les consommateurs et les commerçants, des avantages symbolisĂ©s par des + » et des inconvĂ©nients reprĂ©sentĂ©s par des â » de chacun des quatre instruments de paiement en fonction de plusieurs critĂšres. La neutralisation mutuelle dâun avantage et dâun inconvĂ©nient pour un instrument de paiement donnĂ© est symbolisĂ©e par un o ». Il importe de prĂ©ciser que ces symboles ne tiennent pas lieu dâĂ©chelle de gradation et quâils ne fournissent pas dâindication quant Ă une ANALYSE DES AVANTAGES ET INCONVĂNIENTS DES DIFFĂRENTS MOYENS DE PAIEMENT 4!",%!5ÂŹ ÂŹ !0%2ÂŁ5ÂŹ',/"!,ÂŹ$%3ÂŹ!6!.4!'%3ÂŹ%4ÂŹ./.6Âł.%.43ÂŹ$%3ÂŹ.3425-%.43ÂŹ$%ÂŹ0!%-%.4ÂŹ0/52ÂŹ,%3ÂŹ/-%2ÂŁ!.43 ÂŹ -ONNAIEÂŹÂŹ lDUCIAIRE ÂŹ ARTEÂŹÂŹ DEÂŹDĂBIT ÂŹ 0ORTEMONNAIEÂŹÂŹ ĂLECTRONIQUE ÂŹ ARTEÂŹÂŹ DEÂŹCRĂDIT ÂŹ .ĂCESSITĂÂŹDEÂŹDISPOSERÂŹDUNÂŹTERMINALÂŹÂŹ ÂŹ n n 0AIEMENTSÂŹĂÂŹDESÂŹPARTICULIERSÂŹÂŹ ÂŹ n n n 5TILISATIONÂŹPARÂŹDESÂŹĂTRANGERSÂŹÂŹ ÂŹ O n 0AIEMENTSÂŹĂÂŹDISTANCEÂŹÂŹ ÂŹ n n n 5TILISABLEÂŹENÂŹPERMANENCEÂŹÂŹ ÂŹ -ANIPULATIONÂŹÂŹ ÂŹ n 0LACEÂŹDANSÂŹLEÂŹCAISSEÂŹÂŹ ÂŹ n .ĂCESSITĂÂŹDEÂŹDISPOSERÂŹDEÂŹMONNAIEÂŹENÂŹSUFlSANCEÂŹÂŹ ÂŹ n !CHATSÂŹIMPULSIFSÂŹÂŹ ÂŹ n n n $EGRĂÂŹDACCEPTATION n &ACILITĂÂŹDUTILISATION 3ĂCURITĂ 0ERTEÂŹOUÂŹVOLÂŹÂŹ ÂŹ !TTAQUEÂŹVOLÂŹAVECÂŹVIOLENCEÂŹÂŹ ÂŹ n ONTREFA ONÂŹETÂŹFRAUDEÂŹÂŹ ÂŹ O 0ERTURBATIONSÂŹÂŹ ÂŹ n O n ÂłLĂMENTÂŹDEÂŹPREUVEÂŹENÂŹCASÂŹDERREURÂŹÂŹ ÂŹ n ONlDENTIALITĂÂŹETÂŹPROTECTIONÂŹDEÂŹLAÂŹVIEÂŹPRIVĂEÂŹÂŹ ÂŹ n n n RĂDITATIONÂŹÂŹ ÂŹ n 2ĂCONCILIATIONÂŹAVECÂŹLAÂŹCOMPTABILITĂÂŹÂŹ ÂŹ n OMPENSATIONÂŹÂŹ ÂŹ n 4ERMINAUXÂŹÂŹ ÂŹ n n n 4ARIlCATIONÂŹÂŹ ÂŹ n n n OĂTSÂŹLOGISTIQUESÂŹÂŹ ÂŹ n OĂTÂŹDOPPORTUNITĂÂŹÂŹ ÂŹ n O O O &IABILITĂ 'ESTIONÂŹlNANCIĂRE OĂTS ,ĂGENDEÂŹÂŹÂŹÂŹAVANTAGEÂŹÂŹnÂŹÂŹINCONVĂNIENTÂŹÂŹOÂŹÂŹNEUTRE ÂŹ Ă©ventuelle hiĂ©rarchie entre les diffĂ©rents critĂšres mentionnĂ©s dans les tableaux. Parmi ceux-ci, une distinction a Ă©tĂ© opĂ©rĂ©e entre les avantages et inconvĂ©nients qui relĂšvent du degrĂ© dâacceptation, de la facilitĂ© dâutilisation, de la sĂ©curitĂ©, de la ïŹabilitĂ©, de la conïŹdentialitĂ© et de la protection de la vie privĂ©e, de la gestion du budget et de la gestion ïŹnanciĂšre. Les coĂ»ts spĂ©ciïŹques encourus par les utilisateurs des intruments de paiement sont Ă©galement pris en considĂ©ration. Outre les avantages et les inconvĂ©nients, certains facteurs, tels que le montant de la transaction, peuvent inïŹuencer lâutilisation dâun ou de plusieurs instruments de paiement par le consommateur. Ces facteurs supplĂ©mentaires sont discutĂ©s dans la section suivante. 33 Acceptation La monnaie ïŹduciaire reste, Ă ce jour, le seul instrument de paiement universellement acceptĂ© pour essentiellement deux raisons. Dâune part, il est le seul moyen de paiement Ă bĂ©nĂ©ïŹcier du cours lĂ©gal 1 et les commerçants ne sont donc pas tenus dâaccepter les instruments de paiement alternatifs, si ce nâest pour des raisons commerciales ou de convenance personnelle. Il existe nĂ©anmoins certaines raisons objectives et licites pouvant motiver une dĂ©rogation Ă ce principe. Outre les prĂ©somptions de contrefaçon, ces raisons peuvent notamment concerner le refus des grosses coupures Ă savoir les billets de 200 et 500 euros quand les paiements avec ces derniĂšres portent atteinte au principe de proportionnalitĂ©. De fait, une disproportion entre la valeur du billet proposĂ© par un client et le montant sur lequel porte la transaction peut engendrer des dĂ©sagrĂ©ments, des frais et des risques supplĂ©mentaires pour le commerçant qui peuvent notamment se traduire par des problĂšmes de sĂ©curitĂ© ou par la nĂ©cessitĂ© de prĂ©voir un stock dâargent liquide excessif pour ĂȘtre en mesure de rendre la monnaie. Dâautre part, les paiements Ă©lectroniques imposent lâutilisation dâun terminal et une transaction ne peut avoir lieu si le point de vente nâen est pas Ă©quipĂ© 2. Bien que les terminaux destinĂ©s au paiement par carte de dĂ©bit soient trĂšs largement rĂ©pandus, il existe certaines catĂ©gories de commerces dans lesquels la possibilitĂ© de payer avec des instruments de paiement Ă©lectroniques reste limitĂ©e, notamment les secteurs ayant recours Ă la livraison Ă domicile, les marchĂ©s ambulants et les professions 4!",%!5ÂŹ ÂŹ libĂ©rales. Lâacceptation des cartes de crĂ©dit est relativement courante dans la restauration tandis que celle des cartes de dĂ©bit et de Proton y est encore peu frĂ©quente voir tableau 15. En ce qui concerne les livraisons Ă domicile, les marchĂ©s ambulants et lâHoreca, des terminaux mobiles 3, plus adaptĂ©s Ă ces activitĂ©s, ont Ă©tĂ© rĂ©cemment mis sur le marchĂ©. Dans certaines circonstances nĂ©anmoins â par exemple en pĂ©riode de soldes â, des commerces parfaitement Ă©quipĂ©s pour recevoir des paiements Ă©lectroniques prĂ©fĂšrent ne pas en accepter certains. Il a Ă©tĂ© estimĂ©, sur la base de donnĂ©es rassemblĂ©es lors dâune enquĂȘte auprĂšs des consommateurs belges, que ceux-ci ont rĂ©alisĂ© environ millions de transactions en espĂšces en 2004, ce qui illustre le degrĂ© dâutilisation gĂ©nĂ©ralisĂ© de cet instrument de paiement. Au cours de la mĂȘme annĂ©e, Banksys avait enregistrĂ© 587 millions de transactions effectuĂ©es avec des cartes de dĂ©bit, 37 millions avec des cartes de crĂ©dit 4 et 107 millions avec des cartes Proton. 1 Le cours lĂ©gal des billets et des piĂšces en euros a Ă©tĂ© Ă©tabli par le rĂšglement n° 974/98 du Conseil des CommunautĂ©s europĂ©ennes du 3 mai 1998 concernant lâintroduction de lâeuro. En droit belge, cette notion de cours lĂ©gal des signes monĂ©taires a pour consĂ©quence que le crĂ©ancier dâune dette est, sauf exception lĂ©gale explicite ou sauf convention contraire convenue entre les parties, tenu de les accepter comme paiement lĂ©gal, car ils ont force libĂ©ratoire en toutes circonstances. 2 Les transactions par carte de dĂ©bit ou par carte Proton nĂ©cessitent dans tous les cas la prĂ©sence dâun terminal dans le point de vente. Pour les paiements par carte de crĂ©dit, lâutilisation dâun terminal nâest pas indispensable ils peuvent ĂȘtre effectuĂ©s au moyen dâun sabot », mais cette pratique est devenue marginale en Belgique 0,32 des transactions par carte de crĂ©dit en 2004 et le devient de plus en plus Ă lâĂ©tranger. 3 Actuellement, terminaux mobiles de Banksys sont utilisĂ©s en Belgique, dont utilisables dans un rayon dâenviron 50 mĂštres autour dâune connexion Ă une ligne de tĂ©lĂ©phone ïŹxe. 4 Les chiffres citĂ©s pour les cartes de dĂ©bit et de crĂ©dit ne concernent que les opĂ©rations effectuĂ©es par des rĂ©sidents en Belgique. Le chiffre portant sur le nombre de transactions par carte de dĂ©bit mentionnĂ© ici ne tient pas compte des opĂ©rations de paiements rĂ©alisĂ©es avec des cartes dâentreprise, lesquelles sâĂ©levaient Ă 25 millions en 2004. $%'2³$!%04!4/.ÂŹ$%3ÂŹ$&&Âł2%.43ÂŹ.3425-%.43ÂŹ$%ÂŹ0!%-%.4ÂŹ3%,/.ÂŹ5.%ÂŹ%.15ÂŽ4%ÂŹ2Âł!,3Âł%ÂŹÂŹ !502¶3ÂŹ$%3ÂŹ0/.43ÂŹ$%ÂŹ6%.4% POURCENTAGESÂŹDUÂŹNOMBREÂŹDEÂŹPOINTSÂŹDEÂŹVENTEÂŹCOUVERTSÂŹPARÂŹLENQUTE ÂŹ 3UPERMARCHĂSÂŹETÂŹCHAĂNESÂŹDEÂŹMAGASINSÂŹÂŹ ÂŹ -ONNAIEÂŹÂŹ lDUCIAIRE ÂŹ ARTEÂŹÂŹ DEÂŹDĂBIT ÂŹ 0ORTEMONNAIEÂŹÂŹ ĂLECTRONIQUE ÂŹ ARTEÂŹÂŹ DEÂŹCRĂDIT ÂŹ !UTRESÂŹ ÂŹ !UTRESÂŹCOMMERCESÂŹSPĂCIALISĂSÂŹETÂŹDEÂŹDĂTAILÂŹÂŹ ÂŹ 3TATIONSSERVICEÂŹÂŹ ÂŹ ORECAÂŹÂŹ ÂŹ 4OTALÂŹDESÂŹSECTEURSÂŹÂŹ ÂŹ 3OURCEÂŹÂŹÂŹ"." 2EMARQUESÂŹÂŹÂŹESÂŹCHIFFRESÂŹSONTÂŹISSUSÂŹDUNEÂŹENQUTEÂŹAUPRĂSÂŹDUNÂŹĂCHANTILLONÂŹDENTREPRISESÂŹMENĂEÂŹENÂŹCOLLABORATIONÂŹAVECÂŹ"ANKSYSÂŹLAÂŹ&EDISÂŹL5-ÂŹETÂŹL5./ÂŹ0RĂSÂŹDEÂŹÂŹPCÂŹÂŹ DESÂŹRĂPONSESÂŹĂÂŹCETTEÂŹENQUTEÂŹONTÂŹĂTĂÂŹOBTENUESÂŹVIAÂŹUNÂŹQUESTIONNAIREÂŹTRANSMISÂŹPARÂŹ"ANKSYSÂŹĂÂŹSESÂŹCLIENTSÂŹESÂŹDERNIERSÂŹACCEPTANTÂŹFORCĂMENTÂŹTOUJOURSÂŹDESÂŹPAIEMENTSÂŹ ĂLECTRONIQUESÂŹCELAÂŹPEUTÂŹAVOIRÂŹCONDUITÂŹĂÂŹUNEÂŹSURESTIMATIONÂŹDEÂŹLEURÂŹDEGRĂÂŹDACCEPTATIONÂŹ0ARÂŹAILLEURSÂŹLENQUTEÂŹNAYANTÂŹPASÂŹPERMISÂŹDEÂŹRECUEILLIRÂŹDESÂŹRĂPONSESÂŹÂŹ ENÂŹNOMBREÂŹSUFlSANTÂŹPOURÂŹCERTAINSÂŹSECTEURSÂŹCOMMEÂŹLESÂŹPROFESSIONSÂŹLIBĂRALESÂŹOUÂŹLESÂŹSERVICESÂŹDEÂŹSOINSÂŹPERSONNELSÂŹLESÂŹRĂSULTATSÂŹPROPRESÂŹĂÂŹCESÂŹDERNIERSÂŹNONTÂŹPASÂŹĂTĂÂŹ REPRISÂŹICI ÂŹ 6IREMENTSÂŹCHĂQUESREPASÂŹCARTESÂŹDEÂŹPAIEMENTÂŹPRIVĂESÂŹETC ÂŹ 34 ANALYSE DES AVANTAGES ET INCONVĂNIENTS DES DIFFĂRENTS MOYENS DE PAIEMENT 4!",%!5ÂŹ ÂŹ 54,3!4/.ÂŹ$%3ÂŹ.3425-%.43ÂŹ$%ÂŹ0!%-%.4ÂŹ0!2ÂŹ3%4%52 POURCENTAGESÂŹDUÂŹTOTALÂŹDESÂŹTRANSACTIONSÂŹRĂALISĂESÂŹDANSÂŹCHAQUEÂŹSECTEUR ÂŹ -ONNAIEÂŹÂŹ lDUCIAIRE ÂŹ ARTEÂŹÂŹ DEÂŹDĂBIT ÂŹ 0ORTEMONNAIEÂŹÂŹ ĂLECTRONIQUE ÂŹ ARTEÂŹÂŹ DEÂŹCRĂDIT ÂŹ 6IREMENT !UTRESÂŹ ÂŹ ÂŹ 3UPERMARCHĂSÂŹÂŹ ÂŹ OMMERCESÂŹDEÂŹDĂTAILÂŹHORSÂŹMAGASINÂŹÂŹ ÂŹ !UTRESÂŹCOMMERCESÂŹSPĂCIALISĂSÂŹETÂŹDEÂŹDĂTAILÂŹÂŹ ÂŹ 3TATIONSSERVICEÂŹÂŹ ÂŹ !UTOMATESÂŹÂŹ ÂŹ 4RANSPORTSÂŹÂŹ ÂŹ ORECAÂŹÂŹ ÂŹ ,OISIRSÂŹÂŹ ÂŹ 3OINSÂŹPERSONNELSÂŹÂŹ ÂŹ 0ROFESSIONSÂŹLIBĂRALESÂŹÂŹ ÂŹ 0ERSONÂŹTOÂŹPERSONÂŹÂŹ ÂŹ !UTRESÂŹÂŹ ÂŹ 4OTALÂŹDESÂŹSECTEURSÂŹÂŹ ÂŹ 3OURCEÂŹÂŹ%NQUTEÂŹ03/3ÂŹCALCULSÂŹ"." ÂŹ HĂQUESREPASÂŹCARTESÂŹDEÂŹPAIEMENTÂŹPRIVĂESÂŹETC ÂŹ Les diffĂ©rences du degrĂ© dâacceptation de chaque instrument de paiement selon les secteurs se reïŹĂštent Ă©galement dans leur utilisation par les consommateurs. Les statistiques issues de lâenquĂȘte auprĂšs des consommateurs prĂ©sentĂ©es dans le tableau 16 montrent en effet que les habitudes de ces derniers en matiĂšre de paiement peuvent varier sensiblement selon le type de point de ventes oĂč ils rĂ©alisent leurs achats. Ainsi, la carte de dĂ©bit est lâinstrument de paiement le plus utilisĂ© pour rĂ©gler des achats dans les supermarchĂ©s et les stationsservice, tandis que lâargent liquide reste privilĂ©giĂ© dans les commerces spĂ©cialisĂ©s et de dĂ©tail, lâHoreca et la plupart des autres secteurs. La carte Proton reprĂ©sente une part marginale des transactions dans tous les secteurs mais occupe une place relativement plus importante dans les transactions opĂ©rĂ©es auprĂšs des automates de vente, ce qui peut indiquer quâune part considĂ©rable de ceux-ci accepte ce mode de paiement. La monnaie ïŹduciaire est le seul des instruments de paiement examinĂ©s qui peut ĂȘtre utilisĂ© pour effectuer des paiements entre particuliers sans que lâon doive pour cela recourir Ă un quelconque dispositif 1. Dans le contexte des points de vente, elle est Ă©galement le seul instrument de paiement avec lequel il est possible de payer un particulier, par exemple pour rembourser un produit dĂ©fectueux. En dehors de Proton, tous les instruments de paiements utilisĂ©s en Belgique sont utilisables Ă lâĂ©tranger. Sâil est Ă©videmment possible dâutiliser les billets et les piĂšces en euros dans toute la zone euro, cette devise est Ă©galement de plus en plus frĂ©quemment utilisĂ©e en dehors de celle-ci. Les cartes de dĂ©bit munies de la fonction Maestro » qui Ă©quipe la majoritĂ© des cartes bancaires peuvent ĂȘtre utilisĂ©es aussi bien pour retirer des billets que pour rĂ©gler des achats dans bon nombre de pays. Les opĂ©rateurs de cartes de crĂ©dit offrant leurs services dans bien plus de pays que ceux couverts par la fonction Maestro », la carte de crĂ©dit reste plus souvent utilisĂ©e par les Belges lors de leurs voyages Ă lâĂ©tranger, mais le recours Ă la carte de dĂ©bit tend Ă sâaccroĂźtre dâannĂ©e en annĂ©e. Parmi les opĂ©rations de paiement quâils y ont effectuĂ©es en 2004, 27,6 millions ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es avec une carte de crĂ©dit et 6,8 millions avec une carte de dĂ©bit. Les normes internationales en la matiĂšre permettent Ă©galement aux Ă©trangers de rĂ©gler leurs achats en Belgique au moyen de leurs cartes de crĂ©dit 14,1 millions de transactions en 2004 ou de leurs cartes de dĂ©bit 4,8 millions de transactions avec Maestro et 1,5 millions avec Visa Electron 2. 1 Selon les rĂ©sultats de lâenquĂȘte menĂ©e auprĂšs des consommateurs belges, les transferts entre particuliers concerneraient 3,1 des transactions rĂ©alisĂ©es en espĂšces. 2 Cette carte de dĂ©bit Ă©mise par Visa nâest pas distribuĂ©e en Belgique mais peut y ĂȘtre utilisĂ©e par des non-rĂ©sidents. 35 Les transactions commerciales ne se rĂ©alisent pas toujours aux points de vente un certain nombre dâentre elles sâeffectuent Ă distance, notamment par tĂ©lĂ©phone ou sur Internet. Ă ce jour, la carte de crĂ©dit est lâinstrument de paiement le plus utilisĂ© pour les achats Ă distance. Si un particulier dispose du dispositif appropriĂ©, il peut utiliser sa carte de dĂ©bit pour effectuer des achats en ligne sur Internet, mais il nâexiste pas encore beaucoup de sites qui proposent cette option. Selon les circonstances, chacun des quatre instruments de paiement peut ĂȘtre utilisĂ© en permanence et en dehors des heures dâouverture des magasins. Lâargent liquide et la carte Proton peuvent ĂȘtre utilisĂ©s sur les automates de ventes. Les cartes de crĂ©dit et de dĂ©bit peuvent, quant Ă elles, servir pour se rĂ©approvisionner en essence dans les stations-service 24 heures sur 24. FacilitĂ© dâutilisation DâaprĂšs les rĂ©sultats dâune enquĂȘte commanditĂ©e par Banksys IPSOS, 2004, la dimension pratique dâun instrument de paiement est lâun des aspects qui importent le plus au yeux des consommateurs le deuxiĂšme en ordre dâimportance aprĂšs la sĂ©curitĂ©. Il ressort dâun sondage rĂ©alisĂ© aux Pays-Bas Hoofdbedrijfschap Detailhandel, 2002 que 47 des consommateurs nĂ©erlandais estiment que la carte de dĂ©bit est lâinstrument de paiement le plus simple Ă utiliser, contre 41 pour lâargent liquide, 9 pour le porte-monnaie Ă©lectronique et 3 pour les cartes de crĂ©dit. Ces rĂ©sultats propres aux Pays-Bas ont Ă©tĂ©, du moins partiellement, conïŹrmĂ©s par une enquĂȘte rĂ©alisĂ©e rĂ©cemment par la Nederlandsche Bank 2005. Dans le cadre de cette derniĂšre, on a entre autres demandĂ© aux personnes interrogĂ©es de donner une apprĂ©ciation Ă chaque instrument de paiement en matiĂšre de facilitĂ© dâutilisation. En moyenne, lâapprĂ©ciation la plus Ă©levĂ©e a Ă©tĂ© attribuĂ©e Ă la carte de dĂ©bit et les moins Ă©levĂ©es Ă la carte de crĂ©dit et au porte-monnaie Ă©lectronique, qui se situent au mĂȘme niveau. LâapprĂ©ciation de la facilitĂ© dâutilisation de lâargent liquide sâĂ©lĂšve quant Ă elle Ă un niveau intermĂ©diaire. Pour la Belgique, les rĂ©sultats de lâenquĂȘte commanditĂ©e par Banksys et conduite par IPSOS 2004 livrent des indications plus dĂ©taillĂ©es mais assez diffĂ©rentes 73,5 des utilisateurs de la carte Proton 55,9 des nonutilisateurs estiment que celle-ci est un systĂšme de paiement simple, tandis que 70,1 des sondĂ©s afïŹrment la mĂȘme chose pour lâargent liquide. Pour les cartes de dĂ©bit et de crĂ©dit, ces pourcentages sâĂ©lĂšvent respectivement Ă 69,9 et 76,2 auprĂšs des utilisateurs de ces deux intruments de paiement et respectivement Ă 27,1 et Ă 52,2 des non-utilisateurs. 36 Du point de vue des commerçants, la simplicitĂ© dâutilisation dâun instrument de paiement peut en partie sâapprĂ©cier par le temps nĂ©cessaire au rĂšglement dâune transaction. Selon les rĂ©sultats dâune enquĂȘte menĂ©e sur le sujet auprĂšs des entreprises de distribution dans le cadre de lâĂ©tude sur le coĂ»ts des moyens de paiement en Belgique, le porte-monnaie Ă©lectronique est lâinstrument de paiement pour lequel ce dĂ©lai est le plus court, avec un temps de transaction moyen de 20 secondes contre 32 pour les paiements en liquide, 39 pour les paiements par carte de dĂ©bit et 56 par carte de crĂ©dit. Les paiements par carte, en offrant une simplicitĂ© dâutilisation accrue et un encombrement rĂ©duit, prĂ©sentent un avantage par rapport Ă lâargent liquide, tant pour les consommateurs que pour les commerçants. Pour ces derniers, lâutilisation des cartes de paiement rĂ©duit la nĂ©cessitĂ© de disposer dâune quantitĂ© importante de piĂšces et de billets dans leur caisse, rĂ©duisant par la mĂȘme occasion le sentiment dâinsĂ©curitĂ©. Contrairement aux cartes de dĂ©bit et de crĂ©dit, avec lesquelles les montants payĂ©s sont dĂ©duits dâun compte bancaire, le consommateur doit systĂ©matiquement se rĂ©approvisionner en billets ou recharger sa carte Proton sâil a lâintention dâutiliser lâun de ces deux modes de paiement. Certains commerces, en particulier les grandes surfaces, permettent toutefois aux utilisateurs des cartes de dĂ©bit de retirer de lâargent liquide lors du paiement des achats Ă la caisse. Pour les commerçants, il reste cependant nĂ©cessaire de sâapprovisionner rĂ©guliĂšrement en piĂšces et en petites coupures pour pouvoir rendre la monnaie aux clients lorsque ceux-ci ne paient pas le montant exact. La disponibilitĂ© dâun terminal de paiement par carte de dĂ©bit et de crĂ©dit dans les points de vente permet aux commerçants de rĂ©aliser des transactions quand leurs clients ne disposent pas de sufïŹsamment dâargent liquide ou quand le solde de leurs cartes Proton est trop limitĂ© pour pouvoir effectuer des achats imprĂ©vus ou impulsifs. Le montant maximal de dĂ©penses admises par jour ou par semaine au moyen dâune carte de dĂ©bit peut cependant constituer une entrave pour les paiements importants. La carte de crĂ©dit reste quant Ă elle lâinstrument de paiement le plus facilement utilisable pour les achats non anticipĂ©s portant sur des gros montants. Il va donc de soi que disposer des intruments de paiement adĂ©quats offre aux consommateurs une plus grande libertĂ© pour effectuer des achats Ă tout moment, indĂ©pendamment du montant Ă payer. ANALYSE DES AVANTAGES ET INCONVĂNIENTS DES DIFFĂRENTS MOYENS DE PAIEMENT SĂ©curitĂ© La dĂ©tention dâargent liquide expose les consommateurs Ă des risques de pertes ou de vols, lesquels peuvent parfois ĂȘtre accompagnĂ©s dâactes de violence. Les pertes ïŹnanciĂšres qui en dĂ©coulent restent toutefois limitĂ©es au montant contenu dans le portefeuille. De tels risques peuvent Ă©galement ĂȘtre encourus par les dĂ©tenteurs dâune carte Proton, avec laquelle les pertes restent plafonnĂ©es au montant maximal pouvant y ĂȘtre stockĂ©, soit 125 euros. En les exposant, eux aussi, Ă des vols avec violence, la dĂ©tention dâargent liquide reprĂ©sente un risque plus important pour les commerçants, compte tenu des sommes parfois considĂ©rables dĂ©tenues en caisse 1. Ce risque peut ĂȘtre rĂ©duit grĂące aux instruments de paiement Ă©lectronique, les sommes payĂ©es nâĂ©tant pas physiquement prĂ©sentes dans les points de vente. En ce qui concerne les cartes de dĂ©bit et de crĂ©dit, la loi du 17 juillet 2002 relative aux opĂ©rations effectuĂ©es au moyen dâinstruments de transfert Ă©lectronique de fonds limite la perte pour le titulaire Ă une franchise de 150 euros avant notiïŹcation du vol ou de la perte de sa carte. AprĂšs la notiïŹcation, sauf en cas de fraude ou de nĂ©gligence grave par exemple, noter le code secret sur la carte, le titulaire dâune carte de dĂ©bit ou de crĂ©dit nâassume plus aucune responsabilitĂ©. De plus, cette loi prĂ©voit la possibilitĂ© pour le titulaire de personnaliser les plafonds dâutilisation de sa carte ; il a ainsi la facultĂ© de dĂ©ïŹnir le niveau de risque quâil souhaite assumer. Les instruments de paiement utilisant un code PIN comme la carte de dĂ©bit en Belgique peuvent ainsi ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme relativement sĂ»rs, les pertes ou les vols ne se traduisant pas par une perte ïŹnanciĂšre pour le consommateur si le code demeure secret. NĂ©anmoins, les pertes ou les vols de cartes de crĂ©dit peuvent, tant quâelles ne sont pas bloquĂ©es via Card Stop, engendrer des pertes ïŹnanciĂšres pour les Ă©metteurs de cartes qui, en vertu de la loi du 17 juillet 2002, sont tenus de les supporter lorsque les consommateurs et les commerçants ont satisfait Ă toutes les exigences en matiĂšre de sĂ©curitĂ©. Dans les faits, mĂȘme si les consommateurs et les commerçants remplissent tous les critĂšres qui leurs sont imposĂ©s, les pertes ou les vols de carte de dĂ©bit et de crĂ©dit peuvent parfois les contraindre Ă entreprendre un certain nombre de dĂ©marches pour prouver quâils nâont pas commis de nĂ©gligence et, dans le cas des consommateurs, pour se procurer une nouvelle carte de dĂ©bit ou de crĂ©dit. Les statistiques disponibles sur les pertes ïŹnanciĂšres dues aux pertes et aux vols de cartes ne concernent que celles assumĂ©es par les Ă©metteurs de cartes. En 2004, ces pertes Ă©taient Ă©quivalentes Ă 0,028 des montants des transactions effectuĂ©es Ă lâaide des cartes Visa et Ă 0,038 des montants des transactions rĂ©alisĂ©es avec des cartes Eurocard/MasterCard. Ă titre de comparaison, les pertes ïŹnanciĂšres imputables aux pertes et aux vols de cartes bancaires ne reprĂ©sentaient que 0,002 des montants des transactions rĂ©alisĂ©es au moyen dâune carte de dĂ©bit. Lâintroduction de nouvelles normes de sĂ©curitĂ© applicables aux cartes de crĂ©dit, telles les cartes Ă puces et les codes PIN dont lâusage sâest gĂ©nĂ©ralisĂ© en 2005, devrait exercer une pression Ă la baisse sur ces statistiques. Tant pour les billets de banque que pour les intruments de paiement Ă©lectronique, les risques de fraude ou de contrefaçon sont limitĂ©s par rapport aux montants payĂ©s. Comme elles peuvent ĂȘtre utilisĂ©es sans terminal, ces risques sont plus Ă©levĂ©s pour les cartes de crĂ©dit, pour lesquelles on dĂ©nombre encore des contrefaçons. Celles-ci ont concernĂ© 0,064 des montants payĂ©s par carte Visa en 2004 et 0,097 de ceux payĂ©s par carte Eurocard/MasterCard en ce compris les transactions internationales. En ce qui concerne les cartes de dĂ©bit, le risque de fraude est pour ainsi dire nul. Il ne concerne en fait que des cartes copiĂ©es utilisĂ©es sur certains terminaux de pompes Ă essence vouĂ©s Ă disparaĂźtre. En dĂ©pit du nombre de protections contre la falsiïŹcation, la contrefaçon des billets de banque subsiste. Selon les statistiques de la BCE, environ faux billets ont Ă©tĂ© retirĂ©s de la circulation en 2004, dont â soit 3,5 du total â en Belgique. Ces chiffres sont toutefois Ă relativiser si lâon considĂšre le nombre total de billets en euros actuellement en circulation environ 9 milliards. FiabilitĂ© Le bon fonctionnement du circuit ïŹduciaire Ă©tant tributaire du transport de fonds, il peut ĂȘtre compromis en cas de grĂšve des transporteurs, comme cela fut le cas en 1997. Une telle grĂšve ne peut cependant avoir des consĂ©quences au niveau de lâapprovisionnement en liquiditĂ©s que si elle a lieu sur une pĂ©riode relativement longue, compte tenu du fait quâil est possible pour les commerçants et les consommateurs de faire appel Ă des circuits dâapprovisionnement alternatifs en argent liquide. La nĂ©cessitĂ© de recourir Ă un terminal expose les utilisateurs des instruments de paiement Ă©lectroniques Ă des risques de pannes pouvant les mettre dans lâimpossibilitĂ© de rĂ©aliser des transactions. Le risque dâune panne 1 En 2003, les statistiques Ă©tablies par Police FĂ©dĂ©rale faisaient Ă©tat de vols Ă main armĂ©e dans des points de vente. 37 systĂ©mique est Ă©galement prĂ©sent en cas de perturbation du rĂ©seau de tĂ©lĂ©communication qui gĂšre les opĂ©rations de paiement Ă©lectroniques, mais ce genre dâoccurrence reste trĂšs rare au regard du taux de disponibilitĂ© 1 du rĂ©seau pour lâensemble de lâannĂ©e. Celui-ci sâest en effet Ă©levĂ© Ă 99,98 en 2004 2 et mĂȘme Ă 100 en 2003. Par ailleurs, les paiements par carte Proton ne sont pas affectĂ©s par les pannes de rĂ©seau car ils peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©s sans connexion. Lâimplication dâun rĂ©seau informatique dans le fonctionnement des paiements Ă©lectroniques prĂ©sente nĂ©anmoins lâavantage de garder une trace des transactions, contrairement Ă celles qui sont rĂ©glĂ©es avec de lâargent liquide. Tant pour le commerçant que pour le consommateur, cela peut sâavĂ©rer utile en cas de litige sur le montant effectivement payĂ© lors de la transaction. Le consommateur peut par exemple se servir de ses extraits de compte ou des factures de lâopĂ©rateur de sa carte de crĂ©dit comme Ă©lĂ©ment de preuve. La carte Proton offre Ă cet Ă©gard des possibilitĂ©s plus limitĂ©es que les cartes de dĂ©bit et de crĂ©dit, le consommateur pouvant seulement consulter les cinq derniĂšres opĂ©rations Ă lâaide dâun lecteur de solde prĂ©vu Ă cet effet ou dâun terminal de chargement. ConïŹdentialitĂ© et protection de la vie privĂ©e Les parties peuvent tout Ă fait lĂ©gitimement souhaiter conserver une certaine discrĂ©tion lors de leurs opĂ©rations de paiement. La problĂ©matique de la conïŹdentialitĂ© ne se limite pas aux activitĂ©s illĂ©gales mais concerne Ă©galement des transactions lĂ©gales qui relĂšvent de la vie privĂ©e du consommateur. Ă ce jour, seule la monnaie ïŹduciaire garantit totalement la conïŹdentialitĂ© et lâanonymat des transactions et fournit toutes les assurances en matiĂšre de protection de la vie privĂ©e, Ă lâinverse des paiements scripturaux. La carte Proton le permet Ă©galement mais dans une moindre mesure car il est possible de retrouver la trace du consommateur Ă partir de sa carte Ă puce 3. Dâune maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale, ce sont les banques qui, Ă©tant soumises Ă la loi sur la protection de la vie privĂ©e, garantissent lâanonymat des paiements Ă©lectroniques, mais ceux-ci restent nĂ©anmoins traçables. Ainsi, les paiements Ă©lectroniques reçus par les commerçants sont systĂ©matiquement enregistrĂ©s mais ils ne leur permettent pas de prendre connaissance de lâidentitĂ© de leurs clients. Gestion du budget et gestion ïŹnanciĂšre Sur le plan de la gestion dâun budget, les quatre instruments de paiement sont susceptibles de prĂ©senter des avantages distincts. De par sa matĂ©rialitĂ©, la monnaie ïŹduciaire peut rendre le consommateur conscient des limites de son budget. Le montant stockĂ© dans le portemonnaie Ă©lectronique peut Ă©galement constituer une sorte de seuil psychologique ». Les paiements par carte de dĂ©bit offrent quant Ă eux la possibilitĂ© de rĂ©pertorier les dĂ©penses mentionnĂ©es dans les extraits de compte, ce qui permet au consommateur dâĂ©valuer les montants quâil consacre Ă plusieurs catĂ©gories de dĂ©penses et dâĂ©tablir son budget en consĂ©quence. Dâune certaine façon, la carte de crĂ©dit peut Ă©galement faciliter la gestion dâun budget en postposant la date du dĂ©boursement. LâenquĂȘte de la Hoofdbedrijfschap Detailhandel 2002 montre toutefois que lâargent liquide reste lâinstrument de paiement le plus utilisĂ© par les consommateurs nĂ©erlandais 55 des sondĂ©s lorsquâils souhaitent limiter leurs dĂ©penses. Lâargent liquide ne peut conduire Ă aucun surendettement si les fonds sont obtenus via un canal dâapprovisionnement nâautorisant pas lâendettement comme les transferts person to person ». La facilitĂ© de crĂ©dit offerte par la carte de crĂ©dit, pour sa part, peut mener Ă un surendettement des consommateurs. Les lignes de crĂ©dit disponibles sur un certain nombre de comptes Ă vue peuvent Ă©galement y contribuer, mĂȘme si elles doivent en principe rester limitĂ©es Ă un certain montant. Les cartes de crĂ©dit et de dĂ©bit permettent nĂ©anmoins de conserver les montants destinĂ©s aux paiements des achats sur un compte en banque. Lâargent liquide que les particuliers dĂ©tiennent sur eux et le montant stockĂ© dans la carte Proton ne renforcent pas le solde du compte bancaire, alors que celui-ci peut ĂȘtre nĂ©gatif. LâimpossibilitĂ© de compenser le compte bancaire par la monnaie Ă©lectronique ne constitue pas rĂ©ellement un inconvĂ©nient pour les commerçants, compte tenu du fait quâils peuvent dĂ©charger leur terminal Proton Ă tout moment. Lors des transactions par carte de crĂ©dit ou par carte de dĂ©bit, leur compte bancaire est immĂ©diatement crĂ©ditĂ©. 1 Le taux de disponibilitĂ© est dĂ©ïŹni comme le rapport entre la durĂ©e de la disponibilitĂ© effective au cours dâune annĂ©e et la durĂ©e des pĂ©riodes pendant lesquelles le systĂšme est supposĂ© fonctionner correctement, câest-Ă -dire en dehors des interruptions planiïŹĂ©es. 2 Une perturbation sâest produite dans la journĂ©e du 4 dĂ©cembre 2004 Ă la suite dâun dysfonctionnement survenu dans une des applications du systĂšme informatique de Banksys. Les consĂ©quences de ce dysfonctionnement ont en outre Ă©tĂ© ampliïŹĂ©es par le niveau particuliĂšrement Ă©levĂ© du volume des transactions gĂ©rĂ©es par le rĂ©seau Ă cette date. Selon les estimations de Banksys, 7 des transactions par carte de dĂ©bit et 32 des transactions par carte de crĂ©dit prĂ©vues pour cette journĂ©e auraient Ă©tĂ© manquĂ©es. 3 Lors du transfert sur leur compte en banque des montants payĂ©s avec Proton via le rĂ©seau de Banksys, les donnĂ©es transmises par les commerçants comprennent les numĂ©ros des cartes utilisĂ©es pour chaque transaction mais Banksys nâa pas accĂšs Ă lâidentitĂ© des porteurs de cartes. Seule les banques sont en mesure dâĂ©tablir le lien entre le numĂ©ro dâune carte et lâidentitĂ© de son dĂ©tenteur. La mise en commun des informations recueillies par Banksys et celles banques ne peut se rĂ©aliser que dans des circonstances exceptionnelles, comme par exemple dans le cadre dâune enquĂȘte judiciaire. 38 ANALYSE DES AVANTAGES ET INCONVĂNIENTS DES DIFFĂRENTS MOYENS DE PAIEMENT EnïŹn, les transactions effectuĂ©es Ă lâaide dâinstruments de paiement Ă©lectroniques sont listĂ©es dans des extraits de comptes Ă©lectroniques envoyĂ©s par les banques aux commerçants. Ces derniers peuvent ensuite les utiliser pour rĂ©concilier, de façon automatique, les montants des transactions avec leur comptabilitĂ©. CoĂ»ts Si lâutilisation dâargent liquide ne fait pas lâobjet dâune tariïŹcation, lâapprovisionnement du consommateur auprĂšs des banques gĂ©nĂšre certains coĂ»ts. En effet, les retraits dâargent liquide au guichet des banques sont tarifĂ©s par de nombreuses banques, parmi lesquelles les plus grandes 0,15 Ă 0,3 ⏠; quant aux retraits effectuĂ©s aux ATM, ils sont dans la plupart des cas gratuits 1 ; certaines banques, parmi lesquelles les plus grandes, tariïŹent cependant les retraits effectuĂ©s en-dehors de leur rĂ©seau 0,06 Ă 0,1 âŹ. La cotisation annuelle demandĂ©e par les banques pour une carte de dĂ©bit varie de 0 Ă plus de 20 euros, auxquels il faut ajouter le coĂ»t de la fonction Maestro 0 Ă 9,9 ⏠et de Proton 0 Ă 5 ⏠tandis que la cotisation annuelle dâune carte de crĂ©dit de base varie entre 0 et 22 euros, selon les banques. Celle-ci reste lâinstrument de paiement le plus onĂ©reux pour le consommateur. Le commerçant qui souhaite offrir des facilitĂ©s de paiement Ă©lectroniques Ă ses clients doit Ă©galement consentir un certain nombre de frais portant sur lâachat ou la location dâun ou de plusieurs terminaux, lâinstallation et lâactivation de ceux-ci, lâassistance technique et les coĂ»ts par transaction effectuĂ©e. Les coĂ»ts par transaction se rĂ©partissent en deux catĂ©gories ceux liĂ©s aux communications tĂ©lĂ©phoniques et ceux liĂ©s aux tarifs imposĂ©s par les Ă©metteurs de cartes de crĂ©dit ou par lâopĂ©rateur du rĂ©seau de paiement Ă©lectronique, câest-Ă -dire Banksys. Le prix payĂ© par le commerçant Ă Banksys pour la rĂ©alisation dâune transaction varie Ă la fois suivant les instruments de paiement et suivant les plans de tariïŹcation proposĂ©s. Ă lâinstar des opĂ©rateurs de tĂ©lĂ©phonie, les plans tarifaires Ă©tablis par Banksys pour des opĂ©rations effectuĂ©es au moyen dâune carte de dĂ©bit 2 sont composĂ©s dâun abonnement mensuel et dâun coĂ»t unitaire par transaction. Les frais encourus par les commerçants lors dâune transaction avec une carte de dĂ©bit ne varient pas suivant les montants et sont donc plafonnĂ©s. La tariïŹcation des transactions rĂ©alisĂ©es avec Proton sâopĂšre dâune maniĂšre diffĂ©rente Banksys prĂ©lĂšve une commission Ă©quivalente Ă 0,55 des montants payĂ©s lors du dĂ©chargement des terminaux. Ce procĂ©dĂ© permet par ailleurs de minimiser les coĂ»ts liĂ©s Ă la tĂ©lĂ©communication lors du transfert des donnĂ©es. Les Ă©metteurs de cartes de crĂ©dit, quant Ă eux, facturent leurs services aux commerçants en prĂ©levant un pourcentage variable selon les cartes de crĂ©dit sur les montants payĂ©s. Les montants payĂ©s avec une carte de crĂ©dit Ă©tant gĂ©nĂ©ralement plus Ă©levĂ©s que ceux payĂ©s avec dâautres instruments de paiement, ce systĂšme de facturation fait de la carte de crĂ©dit lâinstrument de paiement dont lâusage est le plus onĂ©reux pour les commerçants. Ce sont du reste les montants relativement Ă©levĂ©s que les commerçants doivent assumer pour les transactions effectuĂ©es par carte de crĂ©dit qui justiïŹent parfois le refus de certains dâentre eux dâaccepter cet instrument de paiement lors des ventes dâarticles soldĂ©s. Lâutilisation de lâargent liquide les expose pour sa part Ă des coĂ»ts logistiques comme ceux liĂ©s au comptage, au stockage, au transport, Ă des dispositifs de sĂ©curitĂ© ou encore au contrĂŽle de lâauthenticitĂ© des billets. Le consommateur doit Ă©galement consacrer une partie de son temps Ă lâapprovisionnement en argent liquide ou au rechargement de sa carte Proton aux terminaux de chargement. En outre, les consommateurs subissent un coĂ»t dâopportunitĂ© en fonction du montant dâargent liquide quâils ont en leur possession et de celui stockĂ© dans leur carte Proton Ă©tant donnĂ© que, contrairement au solde dâun compte en banque, aucun dâeux nâest rĂ©munĂ©rĂ© avec des intĂ©rĂȘts. La situation nâest toutefois pas fondamentalement diffĂ©rente pour les paiements par carte de dĂ©bit ou de crĂ©dit, Ă©tant donnĂ© que les comptes Ă vue, sur lesquels sont placĂ©s les montants que les consommateurs destinent Ă leurs transactions, nâoffrent quâun taux dâintĂ©rĂȘt largement infĂ©rieur au taux du marchĂ©. Les montants payĂ©s au moyen dâune carte de crĂ©dit peuvent ĂȘtre, pour leur part, dĂ©boursĂ©s ultĂ©rieurement tout en Ă©vitant le paiement de taux dĂ©biteurs Ă©levĂ©s. Les commerçants encourent Ă©galement un coĂ»t dâopportunitĂ© pour lâargent liquide en leur possession et les montants que leurs clients payent avec Proton tant que ceux-ci nâont pas Ă©tĂ© crĂ©ditĂ©s sur leur compte en banque. 1 Ă partir de 2005, Ă la suite dâun accord conclu entre le gouvernement et lâAssociation belge des Banques, les consommateurs ont droit Ă un minimum de 24 retraits dâargent gratuits par an. 2 Il en existe deux. Un commerçant choisira lâun ou lâautre en fonction du nombre de transactions quâil effectue au cours dâun mĂȘme mois. Si le nombre de transactions est Ă©levĂ©, il sera plus rationnel dâopter pour le plan de tariïŹcation proposant un abonnement plus Ă©levĂ© mais un coĂ»t par transaction moindre. 39 Autres facteurs pouvant inïŹuencer lâutilisation des instruments de paiement GRAPHIQUE 8 UTILISATION DES INSTRUMENTS DE PAIEMENT PAR TRANCHE DE MONTANTS pourcentages du total des transactions rĂ©alisĂ©es entre dĂ©cembre 2004 et fĂ©vrier 2005 Les rĂ©sultats de lâenquĂȘte sur lâutilisation des instruments de paiements menĂ©e en Belgique sâinscrivent dans la mĂȘme ligne que ceux des enquĂȘtes rĂ©alisĂ©es dans dâautres pays voir graphique 8. Il ressort notamment que lâargent liquide et la carte Proton sont utilisĂ©s pour rĂ©gler respectivement 89 et 3,5 des transactions portant sur des montant de moins de 20 euros. Ces parts diminuent Ă mesure que le montant Ă payer devient plus important, tandis que le degrĂ© dâutilisation de la carte de dĂ©bit tend, quant Ă lui, Ă sâaccroĂźtre. Pour sa part, la carte de crĂ©dit est surtout utilisĂ©e pour rĂ©gler des sommes importantes, sans lâĂȘtre pour autant plus que la carte de dĂ©bit. Hayashi et Klee 2003 ont par ailleurs montrĂ© quâil existe une corrĂ©lation positive entre le degrĂ© dâutilisation des paiements Ă©lectroniques par les consommateurs et leur propension Ă adopter de nouvelles technologies. 40 60 50 50 40 40 30 30 20 20 10 10 0 0 100 euros ou plus 70 60 de 80 Ă 99,99 euros 80 70 de 60 Ă 79,99 euros 90 80 de 40 Ă 59,99 euros 100 90 de 20 Ă 39,99 euros Comme le montrent diffĂ©rentes Ă©tudes, le montant dâune transaction exerce une inïŹuence signiïŹcative sur le choix de lâinstrument de paiement utilisĂ© pour la rĂ©gler. DâaprĂšs le sondage de la Hoofdbedrijfschap Detailhandel 2002, 91 des consommateurs nĂ©erlandais utiliseraient de lâargent liquide pour des transactions portant sur des montants infĂ©rieurs Ă 10 euros tandis que 76 dâentre eux paieraient des montants supĂ©rieurs Ă 50 euros avec leur carte de dĂ©bit. Partant des rĂ©sultats dâune enquĂȘte auprĂšs dâun Ă©chantillon de consommateurs amĂ©ricains, Hayashi et Klee 2003 aboutissent Ă des rĂ©sultats similaires sur la base dâune Ă©tude Ă©conomĂ©trique. DâaprĂšs les rĂ©sultats de leur rĂ©gressions, la probabilitĂ© quâun consommateur utilise de lâargent liquide est plus Ă©levĂ©e quand il sâagit de payer des petits montants, lâusage dâune carte de dĂ©bit devenant plus frĂ©quent pour les montants intermĂ©diaires. La carte de crĂ©dit reste quant Ă elle lâinstrument de paiement le plus utilisĂ© pour les achats les plus onĂ©reux. 100 de 0 Ă 19,99 euros Selon le contexte, certains facteurs peuvent inïŹuencer lâutilisation par le consommateur dâun ou de plusieurs instruments de paiement sans pouvoir ĂȘtre considĂ©rĂ©s pour autant comme des avantages ou des inconvĂ©nients. Ceux qui ont Ă©tĂ© recensĂ©s ici concernent â le montant de la transaction ; â la propension Ă utiliser de nouvelles technologies ; â la disponibilitĂ© dâATM et dâautres canaux ; â la thĂ©saurisation ; â lâimportance de lâĂ©conomie informelle ou souterraine ; â le degrĂ© de criminalitĂ© ; â les contacts sociaux ; â le cash back ». Monnaie Monnaie fiduciaire fiduciaire Carte Carte de de dĂ©bit dĂ©bit Porte-monnaie Porte-monnaie Ă©lectronique Ă©lectronique Carte Carte de de crĂ©dit crĂ©dit Sources Banksys, enquĂȘte IPSOS, calculs BNB. Dans le mĂȘme ordre dâidĂ©es, lâenquĂȘte rĂ©alisĂ©e par la Nederlandsche Bank 2005 met en Ă©vidence des corrĂ©lations positives entre le niveau de formation et les revenus des consommateurs dâune part et lâutilisation des instruments de paiement les plus modernes, comme la carte de dĂ©bit et le porte-monnaie Ă©lectronique, dâautre part. Elle rĂ©vĂšle notamment que les personnes qui utilisent le plus activement leur porte-monnaie Ă©lectronique sont celles qui disposent Ă la fois dâun niveau de formation et dâun revenu Ă©levĂ©s. Outre les montants des transactions, la disponibilitĂ© et lâaccessibilitĂ© des diffĂ©rents moyens de paiement conditionnent Ă©galement leur utilisation. Drehman, Goodhart et Krueger 2002 relĂšvent, Ă lâaide dâune analyse Ă©conomĂ©trique sur un panel de seize pays industrialisĂ©s, un impact faible, mais signiïŹcativement nĂ©gatif, du nombre de terminaux de paiement Ă©lectronique disponibles dans les points de vente sur la demande dâargent liquide. Ils mettent Ă©galement en Ă©vidence un faible effet positif â mais non signiïŹcatif â du nombre dâATM sur la mĂȘme variable. Rinaldi 2001 identiïŹe, elle aussi, une relation de cause Ă effet entre la multiplication des cartes et des terminaux de paiement Ă©lectronique et une diminution de ANALYSE DES AVANTAGES ET INCONVĂNIENTS DES DIFFĂRENTS MOYENS DE PAIEMENT la demande de monnaie utilisĂ©e Ă des ïŹns de transaction en Belgique, mais conclut Ă un impact nĂ©gatif du nombre dâATM. Elle explique cette relation nĂ©gative par le fait quâune plus grande disponibilitĂ© de sources dâapprovisionnement en argent liquide permet de ne retirer que des petits montants en vue de payer des achats dans un futur proche, ce qui a pour effet de limiter la masse monĂ©taire en circulation. NĂ©anmoins, comme le dĂ©montrent, Callado Muñoz et Utrero GonzĂĄlez 2004 sur la base dâune analyse couvrant plusieurs pays europĂ©ens, le nombre dâATM inïŹuence de façon signiïŹcativement positive le nombre de retraits dâargent liquide auprĂšs de ceux-ci. Ils conïŹrment par ailleurs le fait que la disponibilitĂ© dans les points de vente de terminaux de paiement Ă©lectronique encourage lâutilisation de ces derniers. Ă lâinstar des comportements de thĂ©saurisation, lâimportance de lâĂ©conomie informelle ou souterraine est un des facteurs qui peuvent alimenter la demande dâargent liquide, celui-ci Ă©tant le seul instrument de paiement garantissant totalement lâanonymat des transactions. Les transactions rĂ©alisĂ©es dans le cadre dâactivitĂ©s illĂ©gales requiĂšrent, par nature, de la discrĂ©tion mais la criminalitĂ©, en engendrant un sentiment dâinsĂ©curitĂ©, peut Ă©galement contribuer Ă rĂ©duire la demande de monnaie ïŹduciaire. Cela est dĂ©montrĂ© par Humphrey, Pulley et Vesala 1996 sur la base dâun modĂšle Ă©conomĂ©trique dans lequel le degrĂ© de criminalitĂ© dans un pays approchĂ© par le nombre de crimes avec violence tend Ă y diminuer lâutilisation dâargent liquide et Ă augmenter celle des moyens de paiements scripturaux. Le temps que le consommateur consacre au rĂ©approvisionnement en argent liquide peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un inconvĂ©nient propre Ă cet instrument de paiement mais, pour certaines catĂ©gories de personnes plus particuliĂšrement les personnes ĂągĂ©es, ce type dâactivitĂ© peut tenir lieu de facteur dâintĂ©gration sociale â par exemple via les discussions avec les guichetiers des banques â et stimuler ainsi la demande dâargent liquide. Comme indiquĂ© plus haut, certaines grandes surfaces proposent Ă leurs clients de retirer des billets de banque au moment de payer leurs achats Ă la caisse dans le but dâĂ©couler leur surplus dâargent liquide. Il sufïŹt pour cela que le consommateur paye un excĂ©dent correspondant au montant demandĂ© avec sa carte de dĂ©bit. Cette pratique, connue sous le nom de cash back », tend Ă encourager les paiements par carte de dĂ©bit par rapport aux deux autres instruments de paiement Ă©lectronique. Elle dĂ©montre par ailleurs quâil existe une certaine complĂ©mentaritĂ© entre les diffĂ©rents intruments de paiement et que le consommateur utilise tantĂŽt lâun et tantĂŽt lâautre en fonction de ses besoins. 41 RĂ©fĂ©rences Callado Muñoz F. J. et N. Utrero GonzĂĄlez 2004 European payment systems and monetary union ». Journal of Financial Transformation 12, 85-92. De Nederlandsche Bank 2005 Hoe consumenten betaalmiddelen beleven een publieksmeting ». Kwartaalbericht maart, 59-67. Drehmann M., C. Goodhart et M. Krueger 2002 The challenges facing currency usage will the traditional transaction medium be able to resist competition from new technologies ? ». Economic Policy 34, 195-227. Hayashi F. et E. Klee 2003 Technology Adoption and Consumer Payments Evidence from Survey Data ». Review of Network Economics 2 2, 175-190. Hoofdbedrijfschap Detailhandel 2002 Afrekenen in winkels 2002 Meningen, feiten en mogelijkheden tot verandering ». Den Haag. Humphrey D., L. Pulley et J. Vesala 1996 Cash, Paper, and Electronic Payments A Cross-Country Analysis ». Journal of Money, Credit, and Banking 28 4, 914-939. IPSOS 2004 Lâavenir du paiement Ă©lectronique ». EnquĂȘte commanditĂ©e par Banksys. Rinaldi L. 2001 Payment Cards and Money Demand in Belgium ». mimeo. 42 ANNEXES Annexes 43 ANNEXE 1 ENQUETE SECTEUR FINANCIER Inventaire, par le secteur financier, des coĂ»ts macroĂ©conomiques liĂ©s aux moyens de paiement Veuillez remplir les rubriques ci-dessous, en milliers d'euros Monnaie fiduciaire AnnĂ©e de rĂ©fĂ©rence 2003 1 Carte de dĂ©bit Proton Carte de crĂ©dit 1. CoĂ»ts de front-office - agences bancaires 2 âą personnel âą bĂątiments âą machines + systĂšmes - guichets automatiques 3 âą amortissement âą entretien/approvisionnement - - 2. CoĂ»ts de back-office - coĂ»ts de production au sens large âą coĂ»ts de production âą coĂ»ts de distribution âą coĂ»ts dĂ©veloppement de produits âą applications TIC - centrales de comptage de monnaie âą en gestion propre âą personnel âą bĂątiments âą machines + systĂšmes âą en sous-traitance - - - - - - - - - autres frais de back-office 4 âą coĂ»ts unitĂ© de contrĂŽle/gestion âą tĂ©lĂ©communications âą frais d'abonnements âą coĂ»ts tarifaires âą informations fournies par le biais des extraits de compte âą frais d'assurances âą coĂ»ts engendrĂ©s par la fraude 3. Frais gĂ©nĂ©raux5 4. CoĂ»ts du transport de fonds CoĂ»ts totaux = 1 Ă 4 coĂ»ts de "financement" - pas d'application 1 2 3 4 5 cf. annexe 1; cf. annexe 2; cf. annexe 3; cf. annexe 4; cf. annexe 5 45 Annexes au tableau "Inventaire, par le secteur financier, des coĂ»ts macroĂ©conomiques liĂ©s aux moyens de paiement" PriĂšre de remplir les rubriques suivantes, en pourcentages, avec une dĂ©cimale par ex., pour 15,3%, mettre 15,3. Annexe 1 Part des coĂ»ts des cartes de dĂ©bit attribuable Ă la monnaie fiduciaire Dans le tableau, les coĂ»ts des cartes de dĂ©bit sont intĂ©grĂ©s aprĂšs cette attribution. % Annexe 2 PriĂšre de prĂ©ciser le pourcentage que reprĂ©sentent les coĂ»ts des moyens de paiement dans le 1 total des coĂ»ts des agences bancaires en Total moyens de payment Monnaie fiduciaire Carte de dĂ©bit Proton Carte de crĂ©dit Agences bancaires - personnel - bĂątiments - machines + systĂšmes Annexe 3 Part en des coĂ»ts des guichets automatiques attribuable - Ă la distribution de billets % - au chargement de Proton % - Ă d'autres activitĂ©s % Annexe 4 PriĂšre de prĂ©ciser le pourcentage que reprĂ©sentent les coĂ»ts des moyens de paiement dans les 1 autres coĂ»ts de back-office en Total moyens de payment Monnaie fiduciaire Carte de dĂ©bit Proton Carte de crĂ©dit Autres coĂ»ts de back-office - coĂ»ts unitĂ©s de contrĂŽle/gestion - tĂ©lĂ©communications - frais d'abonnements - coĂ»ts tarifaires - information fournie par le biais des extraits de comptes - frais d'assurances - coĂ»ts engendrĂ©s par la fraude Annexe 5 PriĂšre de prĂ©ciser le pourcentage que reprĂ©sentent les coĂ»ts des moyens de paiement dans les 1 frais gĂ©nĂ©raux overhead en Total moyens de payment Monnaie fiduciaire Total des frais gĂ©nĂ©raux 1 PriĂšre de tenir compte Ă©galement de l'annexe 1. 46 Carte de dĂ©bit Proton Carte de crĂ©dit ANNEXE 2 MĂ©thode de rĂ©partition des coĂ»ts des moyens de paiement propres au secteur financier en frais fixes et frais variables _______________________ Des reprĂ©sentants de Banksys et des quatre grandes banques ont Ă©laborĂ©, au printemps de 2005, un cadre dâanalyse qui doit permettre aux gestionnaires de rĂ©seau et aux institutions financiĂšres de rĂ©partir leurs coĂ»ts. Les principes thĂ©oriques de base, ainsi que les hypothĂšses de travail spĂ©cifiques, sur lesquels repose cette ventilation sont briĂšvement exposĂ©s ci-aprĂšs. 1. Principes de base et cadre thĂ©orique La mĂ©thode part dâabord du principe que le niveau des coĂ»ts des instruments de paiement, dans le secteur financier, ne peut ĂȘtre influencĂ© que par le nombre de transactions aux points de vente ou par le chiffre dâaffaires qui y est rĂ©alisĂ©. Les coĂ»ts varient de maniĂšre indĂ©pendante en fonction des deux variables. DĂ©composition des coĂ»ts pour chaque moyen de paiement en coĂ»ts fixes et variables Variable en fonction du nombre de transactions Les coĂ»ts qui dĂ©pendent du nombre de transactions, PAS des montants. + CoĂ»t total = Variable en fonction des montants Les coĂ»ts qui dĂ©pendent des montants payĂ©s, PAS du nombre de transactions + Infrastructure/Fixes Les coĂ»ts qui sont nĂ©cessaires pour mettre en oeuvre les paiements HypothĂšse implicite les types de coĂ»ts sont indĂ©pendants les uns par rapport aux autres -1- Il faut formuler un scĂ©nario permettant de vĂ©rifier comment les coĂ»ts de chaque instrument de paiement Ă©voluent en fonction du nombre de transactions et du volume. Il est supposĂ©, Ă cet Ă©gard, que - les acteurs Ă©conomiques ont suffisamment de temps pour sâadapter, mais que les coĂ»ts unitaires des services fournis ne sont pas modifiĂ©s; - lâinfrastructure aux points de vente et dans les agences bancaires nombre de distributeurs automatiques de billets ne change pas. Lâutilisation de transports de fonds et de personnel de guichets varie toutefois. Un lien linĂ©aire est supposĂ© exister entre les coĂ»ts et chacune des deux variables. 47 Analyse de la variabilitĂ© des coĂ»ts liĂ©s au nombre de transactions, exemple fictif en chiffres absolus. CoĂ»ts kEUR 1 Photo du passĂ© En 2003, les coĂ»ts totaux Ă©taient EUR pour transactions 250 220 200 2 ScĂ©nario de travail Pour transactions, les coĂ»ts totaux seraient si temps d'adaption suffisant 3 HypothĂšse mĂ©thodologique variation linĂ©aire assez bon si proche de rĂ©fĂ©rences connues 150 120 100 4 Extrapolation linĂ©aire jusquâĂ un volume nul 50 Indexation des 5 5Indexation desaxes axes voir slide suivant voir slide suivant 0 0 1000 500 1250 1500 Volume de transactions 000 -2- Ce lien linĂ©aire entre le point de dĂ©part et le point final du scĂ©nario est extrapolĂ© Ă la ligne de zĂ©ro pour les volumes oĂč les coĂ»ts apparaissent sous forme indexĂ©e. Ainsi, il est possible de dĂ©terminer respectivement la part des coĂ»ts variables liĂ©e au nombre de transactions et la part des coĂ»ts variables liĂ©e au chiffre dâaffaires. Analyse de la variabilitĂ© des coĂ»ts liĂ©s au nombre de transactions, exemple fictif en chiffres indexĂ©s. CoĂ»ts Index 125 110 100 40% des coĂ»ts variables liĂ©s au nombre de transactions 75 60 50 Le reste est soit variable liĂ© au montants soit fixe 25 0 0 100 50 125 150 Index des transactions -3- 48 ANNEXE 2 Analyse de la variabilitĂ© des coĂ»ts liĂ©s aux montants, exemple fictif en chiffres indexĂ©s. CoĂ»ts Index 125 10% des coĂ»ts variables liĂ©s aux montants 100 90 75 50 Le reste est soit variable liĂ© aux nombre de transactions soit fixe 25 0 0 100 50 125 150 Index des montants dĂ©pensĂ©s -4- Le pourcentage des coĂ»ts fixes est ensuite obtenu comme Ă©tant le solde rĂ©sultant de la dĂ©duction de la part en pourcentage des deux types de coĂ»ts variables. RĂ©sultat final ventilation en % aprĂšs avoir analysĂ© les deux types de variabilitĂ© sĂ©parĂ©ment CoĂ»ts Index CoĂ»ts Index 125 110 100 125 10% 100 90 40% 75 60 50 75 50 25 25 0 0 50 100 125 0 150 0 50 Variable en fonction du nombre de transactions = 125 150 40% + CoĂ»t total 100 Index des montants dĂ©pensĂ©s Index du nombre des transactions Variable en fonction des montants 10% HypothĂšse implicite le % fixe est pris comme le rĂ©sidu des parties variables. + Fixes 50% -5- 2. HypothĂšses de travail Une baisse de 20 des paiements effectuĂ©s aux points de vente avec de la monnaie fiduciaire exprimĂ©e tant en volume quâen nombre de transactions est prise comme point de dĂ©part du 49 scĂ©nario. Cette baisse entraĂźne une augmentation des paiements Ă©lectroniques, proportionnellement aux transactions et chiffres dâaffaires existants 1. ConcrĂštement, ceci entraĂźne une hausse de 50 des transactions effectuĂ©es aux points de vente avec chaque instrument de paiement Ă©lectronique; les transactions rĂ©glĂ©es au moyen de Proton, de cartes de dĂ©bit et de cartes de crĂ©dit augmentent respectivement de 160, 20 et 10 ScĂ©nario de travail Ă©tape 2 cohĂ©rent entre les diffĂ©rents moyens de paiement Changements dans les points de vente par rapport Ă la situation actuelle Transactions DĂ©penses -20% -20% On substitue les transactions cash par un mĂ©lange de transactions Ă©lectroniques; les montants dĂ©pensĂ©s en dĂ©coulent 50% 20% 50% 160% 50% 10% âą HypothĂšses complĂ©mentaires communes au secteur bancaire pour dĂ©terminer lâeffet induit sur les activitĂ©s bancaires de ces changements exemple -20% des montants mais â15% des transactions de retrait. âą Chaque institution calcule sĂ©parĂ©ment lâeffet sur ses coĂ»ts Ă part de marchĂ© inchangĂ©e et sur base de sa propre structure de coĂ»t. -6- En outre, des hypothĂšses communes sont formulĂ©es pour le secteur financier afin de pouvoir dĂ©terminer, pour ce secteur, lâeffet induit de ces glissements aux points de vente. Ainsi, lâon suppose que pour - la monnaie fiduciaire - - - la carte de dĂ©bit - 1 la baisse de 20 des dĂ©penses rĂ©alisĂ©es en prĂ©sence dâun nombre inchangĂ© de transactions nâengendre quâune diminution de 15 du nombre de retraits dâargent auprĂšs du secteur financier; une baisse du nombre de transactions, en cas de dĂ©penses rĂ©alisĂ©es inchangĂ©es, ne produit pas dâeffet sur le secteur bancaire; la hausse de 20 des dĂ©penses effectuĂ©es, en prĂ©sence dâun nombre inchangĂ© de transactions, nâentraĂźne quâun effet marginal coĂ»ts de la fraude; la hausse de 50 du nombre de transactions a un effet induit important pour le secteur financier informatique, tĂ©lĂ©communications, relevĂ©s de compte si le niveau des dĂ©penses effectuĂ©es reste inchangĂ©. Les donnĂ©es mentionnĂ©es ne tiennent pas compte des rĂ©sultats dĂ©finitifs de lâenquĂȘte sur le comportement de paiement des particuliers. 50 ANNEXE 2 - Proton - - la hausse de 160 des dĂ©penses effectuĂ©es nâa dâeffet, en prĂ©sence dâun nombre Ă©gal de transactions, que sur les coĂ»ts du rechargement; la hausse de 50 du nombre de transactions nâa pas dâeffet dĂ©rivĂ© sur les banques si le niveau des dĂ©penses effectuĂ©es reste inchangĂ©. cartes de crĂ©dit - la hausse de 10 des dĂ©penses effectuĂ©es, pour un nombre Ă©gal de transactions, nâimplique quâun effet limitĂ© pour les coĂ»ts de la fraude; la hausse de 50 du nombre de transactions a un important effet dĂ©rivĂ© pour le secteur financier en prĂ©sence dâun niveau inchangĂ© des dĂ©penses effectuĂ©es cf. carte de dĂ©bit. En se fondant sur ces hypothĂšses, chaque institution financiĂšre peut Ă©tablir une ventilation des coĂ»ts en tenant compte de sa propre structure de coĂ»ts. Les quatre grandes banques ont effectuĂ© cet exercice. Leurs coĂ»ts dĂ©taillĂ©s ont Ă©tĂ© globalisĂ©s par la BNB et extrapolĂ©s Ă lâensemble du secteur bancaire. Banksys, en tant que gestionnaire de rĂ©seau, a Ă©galement Ă©tabli une ventilation des coĂ»ts. Les coĂ»ts de Bank Card Company sont dĂ©terminĂ©s suivant la clĂ© de rĂ©partition du reste du secteur financier. 51 ANNEXE 3 Les paiements ont un prix participez Ă l'enquĂȘte et gagnez! Prix pour un montant total de 1000 euros en cash Chez vous aussi, les clients paient peut-ĂȘtre de moins en moins avec des billets et des piĂšces de monnaie et de plus en plus autrement les moyens de paiement ne manquent pas, mais ils ont tous leurs avantages et leurs inconvĂ©nients. Ainsi le gouvernement souhaite-t-il examiner comment les rendre meilleur marchĂ© et plus efficaces. Par consĂ©quent, il aimerait entre autres savoir combien ces diffĂ©rents moyens de paiement vous coĂ»tent. ComplĂ©tez ce questionnaire et vous gagnerez peut-ĂȘtre 500, 300 ou 200 euros, offerts par la Banque nationale de Belgique. Cette enquĂȘte fait partie d'une Ă©tude globale supervisĂ©e par la Banque nationale de Belgique grĂące Ă laquelle les ministres fĂ©dĂ©raux des Finances, de la Protection des Consommateurs et de l'Ăconomie souhaitent mettre "l'avenir des moyens de paiement" en perspective. Plusieurs partenaires, dont les organisations professionnelles, ainsi que les consommateurs, le secteur bancaire, les indĂ©pendants et la distribution, y participent. Les questions portent sur le coĂ»t des moyens de paiement les plus courants aux points de vente, Ă savoir 1 l'argent liquide, 2 la carte de dĂ©bit Bancontact/Mister Cash, 3 la carte de crĂ©dit du type VISA et 4 le porte-monnaie Ă©lectronique PROTON. Le but de cette enquĂȘte est de recueillir des informations qui ne sont pas disponibles par d'autres sources. Outre l'UCM, la Fedis et l'UNIZO enverront Ă©galement ce questionnaire Ă leurs membres. Ainsi, aprĂšs un traitement appropriĂ© des rĂ©ponses, une estimation fiable du coĂ»t total des moyens de paiement aux points de vente pourra ĂȘtre obtenue. Une analyse plus approfondie de ces donnĂ©es pourrait mener Ă des mesures visant Ă une utilisation plus efficace et meilleur marchĂ© des instruments de paiement. Votre collaboration Ă cette enquĂȘte permettra donc de fournir des rĂ©sultats tangibles Ă nos membres. Il va de soi que vos rĂ©ponses seront traitĂ©es avec la plus stricte confidentialitĂ©. 53 DonnĂ©es personnelles Nom et adresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ........................................................ Ou votre numĂ©ro d'entreprise 0 . . . . . . . . . mentionnez 9 chiffres Nombre de points de vente . . . . . . . . . . . . . . Nombre de caisses dans ces points de vente . . . . . . . . . Veuillez donner une estimation de votre chiffre d'affaires pour l'annĂ©e 2003, se rapportant aux points de vente traitĂ©s dans l'enquĂȘte ...............................⏠Veuillez cocher l'activitĂ© de votre entreprise et prĂ©cisez, le cas Ă©chĂ©ant commerce de dĂ©tail ; lequel ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . services liĂ©s au bĂątiment et au jardinage commerce ambulant automates de vente station-service professions paramĂ©dicales et pharmacies entreprises de services/professions libĂ©rales non mĂ©dicales services liĂ©s aux soins corporels non mĂ©dicaux horeca services en rapport avec les activitĂ©s de loisirs services de transport service public ; lequel ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5. Ătes-vous assurĂ© contre le vol d'argent et/ou les faux billets ? oui non Si oui combien coĂ»te cette assurance ? . . . . . . . . . ⏠par mois 6. Donnez une estimation du coĂ»t moyen, Ă votre charge, de l'argent volĂ©, des faux billets et des erreurs de caisse, sans tenir compte du coĂ»t Ă©ventuel d'assurance Le coĂ»t moyen Ă ma charge pour - lâargent volĂ© s'Ă©lĂšve Ă . . . . . . . . ⏠par mois ou . . . . % de mon chiffre d'affaires - les faux billets s'Ă©lĂšve Ă . . . . . . . . ⏠par mois ou . . . . % de mon chiffre d'affaires - les erreurs de caisse s'Ă©lĂšve Ă . . . . . . . . ⏠par mois ou . . . . % de mon chiffre d'affaires 7. Combien vous coĂ»te le stockage d'argent, par exemple la location d'un coffre de nuit ou l'amortissement d'un espace protĂ©gĂ© ? . . . . . . . . ⏠par mois 8. Combien payez-vous, en moyenne, pour rentrer verser les piĂšces et billets auprĂšs de votre banque ? . . . . . . . . ⏠par mois Paiements au moyen d'instruments de paiement Ă©lectroniques Cette liste de questions concerne TOUS les points de vente dans lesquels vous avez rĂ©alisĂ© le chiffre d'affaires mentionnĂ© ci-dessus. 1. Combien d'opĂ©rations de paiement ont lieu chez vous, en moyenne, au cours d'une semaine complĂšte ? . . . . . . . . opĂ©rations par semaine 9. Acceptez-vous au moins l'un des instruments de paiement Ă©lectroniques suivants Proton, BC/MC, carte de crĂ©dit ? oui non - Si la rĂ©ponse est non l'enquĂȘte se termine ici. - Si oui indiquez dans le tableau ci-dessous le nombre de terminaux de chaque type dont vous disposez et mentionnez le temps que vous consacrez ou que votre vos collaborateurs consacrent Ă rendre/maintenir votre vos systĂšmes de paiement Ă©lectroniques opĂ©rationnels placement des rouleaux de papier dans le terminal, entretien du terminal, etc. et le temps nĂ©cessaire Ă la gestion administrative correspondante par exemple la facturation, mais ne tenez pas compte du temps de transaction des opĂ©rations. 2. Cochez les moyens de paiement que vous acceptez et mentionnez la part en pourcentage de chacun d'entre eux dans le nombre total et non dans le montant total des opĂ©rations de paiement EspĂšces . . . . % Proton .... % BC/MC .... % Carte de crĂ©dit .... % Autres* . . . . % Total 100 % * Exemples chĂšques-repas, cartes privatives de distributeurs Paiements en espĂšces 3. Quel est le temps total que vous consacrez, en moyenne, vous-mĂȘme ou votre vos collaborateurs au cours d'une semaine complĂšte, Ă l'ensemble des opĂ©rations listĂ©es ci-dessous si vous devez les effectuer - prĂ©parer toutes vos caisses pour les rendre opĂ©rationnelles ; - les vider et contrĂŽler leurs contenus ; - gĂ©rer les piĂšces et les billets Ă l'exclusion des chĂšques-repas ; - prĂ©parer l'envoi de vos recettes journaliĂšres ; - prĂ©parer la monnaie Ă rendre ; - prĂ©parer les tickets de caisse ; en tenant compte du temps nĂ©cessaire Ă la gestion administrative, mais sans tenir compte du temps de transaction des paiements en espĂšces ? . . . . heures . . . . minutes par semaine Je dispose des terminaux suivants indiquez le nombre . . . Uniquement Proton . . . Uniquement BC/MC . . . Uniquement cartes de crĂ©dit . . . Proton + BC/MC Proton + BC/MC ... + cartes de crĂ©dit . . . BC/MC + cartes de crĂ©dit Temps hebdomadaire de maintenance et de gestion . . . heures . . . minutes/semaine . . . heures . . . minutes/semaine . . . heures . . . minutes/semaine . . . heures . . . minutes/semaine . . . heures . . . minutes/semaine . . . heures . . . minutes/semaine 10. Ătes-vous assurĂ© contre la fraude commise au moyen de cartes de crĂ©dit ? oui non Si oui combien coĂ»te cette assurance ? . . . . . . . ⏠par mois 4. Recourez-vous aux services d'un transporteur de fonds ? oui non Si oui quel est le coĂ»t de la sous-traitance du transport de fonds ? . . . . . . . . . . ⏠par mois Si la rĂ©ponse est non combien de temps consacrez-vous, en moyenne, vous-mĂȘme ou votre vos collaborateurs au transport de fonds entre votre entreprise et votre banque ? . . . . heures . . . . minutes par semaine 11. Quels sont les frais moyens Ă votre charge dus Ă la fraude commise au moyen de cartes de crĂ©dit, sans tenir compte du coĂ»t Ă©ventuel d'assurance ? . . . . . . . ⏠par mois Faxez ce questionnaire au numĂ©ro 02/ ou envoyez-le par courrier Ă l'UCM Bruxelles, avenue LacomblĂ©, 29-31 Ă 1030 Bruxelles, avant le 15 mars 2005. 54 54 12/12/05 155447 ANNEXE 4 30Âł&!4/.ÂŹ$%3ÂŹ/Ă43ÂŹ$%3ÂŹ0/.43ÂŹ$%ÂŹ6%.4% ÂŹ -ONNAIEÂŹÂŹ lDUCIAIRE ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹDĂBIT 6ARÂŹTR 6ARÂŹTR 6ARÂŹTR 6ARÂŹTR 'ESTIONÂŹDEÂŹCAISSEÂŹÂŹ ÂŹ &IXE &IXE &IXE ÂŹPCÂŹlXEÂŹÂŹPCÂŹ6ARÂŹTR 4RANSPORTÂŹDEÂŹFONDSÂŹÂŹ ÂŹ 6ARÂŹMON n n n 6OLÂŹFAUXÂŹBILLETSÂŹÂŹ ÂŹ 6ARÂŹMON n n n !SSURANCEÂŹVOLÂŹFRAUDEÂŹÂŹ ÂŹ 6ARÂŹMON n n 6ARÂŹMON 4ELECOMMUNICATION !BONNEMENTÂŹÂŹ ÂŹ 4ARIFSÂŹÂŹ ÂŹ n n &IXE 6ARÂŹTR &IXE 6ARÂŹTRÂŹ &IXE 6ARÂŹTR 4ERMINAUXÂŹÂŹ ÂŹ n &IXE &IXE &IXE ÂŹ 0ORTEMONNAIEÂŹÂŹ ĂLECTRONIQUE ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹCRĂDIT ÂŹ ATĂGORIESÂŹDEÂŹCOĂTS OĂTSÂŹDUÂŹFRONTOFlCEÂŹÂŹ ÂŹ OĂTSÂŹDUÂŹBACKOFlCE 6ARÂŹTRÂŹÂŹOĂTSÂŹVARIABLESÂŹENÂŹFONCTIONÂŹDEÂŹNOMBREÂŹDESÂŹTRANSACTIONS 6ARÂŹMONÂŹÂŹOĂTSÂŹVARIABLESÂŹENÂŹFONCTIONÂŹDEÂŹNOMBREÂŹDESÂŹMONTANTS nÂŹÂŹ $ONNĂESÂŹNONÂŹPERTINENTES ÂŹ 3EULEMENTÂŹUNEÂŹCOMMUNICATIONÂŹPOURÂŹÂŹTRANSACTIONS ÂŹ 55 ANNEXE 5 INRA IN BELGIUM AVENUE DE LA COURONNE 159-165 â 1050 BRUXELLES / KROONLAAN 159-165 â 1050 BRUSSEL TEL. 02/ / TELEFAX 02/ QUESTIONNAIRE PAIEMENTS EN LIQUIDES/AU COMPTANT EN BELGIQUE, FR VERSION 3 16-11-2004 Le traitement de vos donnĂ©es personnelles par INRA in Belgium, Avenue de la Couronne 159-165 Ă 1050 Bruxelles, dans le cadre de recherches scientifiques est rĂ©gi par la loi du 8/12/1992 sur la protection de la vie privĂ©e autorisant notamment la consultation du registre public. Vous avez libre accĂšs Ă ces donnĂ©es et pouvez en demander, le cas Ă©chĂ©ant, la rectification. Ces donnĂ©es sont rendues anonymes lors de toute communication Ă un tiers. QUOTAS CLIENTS Jour d'interview 1. Lundi 2. SYSTĂME Mardi 3. Mercredi 4. Jeudi 5. Vendredi 6. Samedi 7. Dimanche Heure d'interview SYSTĂME Langue 1. nĂ©erlandais SYSTĂME 2. 100 français Moment de la journĂ©e 1. Ă la matinĂ©e avant 12h 2. Ă midi 12-14h 3. 4. Ă l'aprĂšs-midi 14-17h 5. au soir et/ou Ă la nuit aprĂšs 20h 100 SĂLECTIONNĂ au dĂ©but de la soirĂ©e 17-20h JOUR CIBLE 1. Aujourdâhui 2. Hier 3. Samedi 4. Dimanche SĂLECTIONNĂ TEST 1. OPTION 1 SĂLECTIONNĂ 2. OPTION 2 50-50b 3. OPTION 3 50 4. OPTION 4 50b 50 57 Sexe du rĂ©pondant 1. Homme RĂPONDANT 2. 100 Femme Ăge du rĂ©pondant 1. 15-17 ans 2. 100 RĂPONDANT 64 entre 18-34 ans 3. entre 35-54 ans 68 4. 55 ans et plus 68 NIVEAU DâĂTUDES RĂPONDANT LE PLUS HAUT DIPLĂME OBTENU 1. PRIMAIRE ou SECONDAIRE INFĂRIEUR 70 2. SECONDAIRE SUPĂRIEUR 70 3. SUPĂRIEUR 60 Exercez-vous actuellement RĂPONDANT une ACTIVITĂ PROFESSIONNELLE ? 1. OUI 50 2. 50 NON RĂ©gion/ Provinces 1. SYSTĂME Flandre 2. Wallonie 3. Bruxelles SĂLECTION EDP IF DAY= 1 GOTO PART 1 via appointment EDP IF DAY 1 I01. Bonjour, Madame / Monsieur, je suis .... Actuellement, nous rĂ©alisons une Ă©tude sur les dĂ©penses et les modes de paiement pour le compte de la Banque Nationale de Belgique. Votre participation Ă cette Ă©tude est trĂšs importante pour nous et la Banque Nationale. EDP IF DAY= 6 and Hour> Nous voudrions parcourir avec vous, toutes vos dĂ©penses personnelles et paiements dâaujourdâhui et la maniĂšre dont vous les avez payĂ©s. Nous vous recontacterions ensuite lundi pour les dĂ©penses de ce soir et de dimanche. Lâinterview dure plus ou moins 7 minutes. Voulez-vous participer Ă lâenquĂȘte? EDP IF DAY= 2, 3, 4, 5 AND IF DAY= 6 and Hour PASSER Ă I02 2 â> Fixer un rendez-vous 3 â>REMERCIER ET CLĂTURER ANNEXE 5 I02. Avant de commencer lâinterview, je voudrais dâabord vous poser quelques questions personnelles. Travaillez-vous personnellement, ou un membre de votre famille directe travaille-t-il dans les Ă©tudes de marchĂ©, la publicitĂ© ou le marketing? ENQ. Citer, une seule rĂ©ponse Oui â> STOP, remercier et clĂŽturer 1 Non 2 I03. Avez-vous participĂ© Ă une Ă©tude de marchĂ© au cours des 4 derniers mois ? ENQ. Une seule rĂ©ponse spontanĂ©e â> STOP, remercier et clĂŽturer Oui 1 Non Passer Ă I04 2 I04. Et avez-vous participĂ© Ă une Ă©tude de marchĂ© sur les dĂ©penses au cours des 12 derniers mois ? ENQ. Une seule rĂ©ponse spontanĂ©e â> STOP, remercier et clĂŽturer Oui 1 Non 2 I05. Veuillez me confirmer si vous ĂȘtes un homme ou une femme ENQ. Une seule rĂ©ponse spontanĂ©e â> VĂ©rifier les QUOTAS Homme 1 Femme â> VĂ©rifier les QUOTAS 2 I06. Quel est votre Ăąge exact ? Noter en clair â> VĂ©rifier les QUOTAS I07. Exercez-vous actuellement une activitĂ© professionnelle ? ENQ. Une seule rĂ©ponse spontanĂ©e OUI 1 Non 2 I08. â> VĂ©rifier les QUOTAS â> VĂ©rifier les QUOTAS Quel est le plus haut diplĂŽme que vous avez obtenu ? PRIMAIRE 1 SECONDAIRE GĂ©nĂ©ral, technique ou artistique infĂ©rieur 2 supĂ©rieur Professionnel infĂ©rieur supĂ©rieur SUPĂRIEUR 3 4 5 Non universitaire 6 Universitaire 7 59 â> VĂ©rifier les QUOTAS Questionnaire principal 1. Les dĂ©penses EDP SI JOUR= 6 and HEURE> REPEAT MOMENT= 1 to 3; OPTION= 2 Interview on Saturday, going over Saturday up till Repassons votre journĂ©e d'aujourd'hui âŠ. EDP SI JOUR= 2, 3, 4, 5 AND IF JOUR= 6 and HEURE < REPEAT FOR MOMENT= 1 TO 5; OPTION= 3 Question on Saturday before going over Friday= Normal day Repassons votre journĂ©e dâhier âŠ. EDP SI JOUR= 1 , REPEAT FOR JOUR CIBLE= 3 , MOMENT= 4 to 5 and JOUR CIBLE=4, MOMENT= 1 TO 5; OPTION=4 Interview on Monday, we go over Saturday from on and Sunday, among those of OPTION 2 who agreed to be contacted again on Monday Repassons le week-end passĂ©, Ă partir du moment ou nous nous Ă©tions arrĂȘtes Samedi âŠ. Q1. Si vous pensez Ă INSERT JOUR CIBLE , et spĂ©cifiquement INSERT MOMENT, avez-vous, Ă ce moment-lĂ , dĂ©pensĂ© de lâargent. Il sâagit des dĂ©penses au sens large, aussi bien dans des commerces que des paiements que vous auriez pu faire par exemple pour des soins de santĂ©, pour rembourser quelquâun, pour payer vos loisirs ou vos dĂ©placements. MĂȘme les dĂ©penses chez vous, Ă la maison, sont prises en considĂ©ration. ENQ. Une seule rĂ©ponse spontanĂ©e 1. 2. 3. A PASSER Ă LA Q. 2 A NEXT MOMENT, A NEXT MOMENT, Oui Non NSP/SR ENQ A partir de maintenant, si vous prenez un RDV, celui ne peut avoir lieu que le jour-mĂȘme. Reprenons maintenant une Ă une toutes vos dĂ©penses de ce moment-lĂ âŠ. Q2. A quel endroit ou Ă quoi avez-vous dĂ©pensĂ© de lâargent Ă ce moment-lĂ ? ENQ. Une seule rĂ©ponse spontanĂ©e â liste prĂ©codĂ©e 1. EDP LIST A 2. ... 999. 1000. Q3. AUTRES ENQ. PRĂCISEZ NSP/SR NOTER TEXTUELLEMENT EDP A PASSER Ă LA Q. 5 Et comment avez-vous payĂ© ces dĂ©penses ? Etait-ce en liquides, ou par carte avec Proton, Bancontact/Mister Cash ou par carte de crĂ©dit, ou encore un autre moyen de paiement tel quâun chĂšque ou un ticket repas ? ENQ. Une seule rĂ©ponse spontanĂ©e 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. Cash Proton Carte Bancontact/ Mister Cash Carte de crĂ©dit Ticket repas Cartes de paiement privĂ©es comme par ex. celle des supermarchs Delhaize Virement autres NSP/SR 60 ANNEXE 5 Q4. Combien, quel montant avez-vous dĂ©pensĂ© Ă ce moment-lĂ ? EDP 6 positions, allow 2 figures after comma ENQ. Une seule rĂ©ponse spontanĂ©e NOTER EN CLAIR EN EURO NOTER EN CLAIR EN BEF NSP/SR Q5. Avez-vous effectuĂ© encore dâautres dĂ©penses INSERT JOUR CIBLE , et spĂ©cifiquement INSERT MOMENT ? Il peut sâagir dâune dĂ©pense de 5 eurocents pour le parcmĂštre tout comme de lâachat Ă©ventuel dâun vĂ©hicule ENQ. Une seule rĂ©ponse spontanĂ©e 1. 2. 3. Q6. 2. A APPOINTMENT, CIBLE=4 A PASSER Ă I08 Oui Non Pouvez-vous me dire comme vous avez obtenu votre argent liquide la derniĂšre fois? ENQ. Une seule rĂ©ponse spontanĂ©e â si pas de rĂ©ponse, citer 1. 2. 3. 4. 5. Q8. A PASSER Ă LA Q. 2 A NEXT MOMENT, A NEXT MOMENT, Oui Non NSP/SR IF OPTION=2 and OPTION 4 is not at 70 Câest tout pour vos dĂ©penses dâaujourdâhui. Nous voudrions maintenant fixer un RDV pour lundi afin de parcourir vos dĂ©penses de ce soir et de dimanche. ENQ. Une seule rĂ©ponse spontanĂ©e 1. Q7. 0 Je lâai retirĂ© Ă un distributeur de billets je lâai retirĂ© Ă un guichet de banque Je me suis fait payer en liquide dans un magasin en retour dâun achat Ă©lectronique Jâai reçu de lâargent liquide dâune autre PRĂCISEZ façon EDP SPECIFY NSP/SR Quelle montant avez-vous alors retirĂ© ou reçu? EDP 6 positions, Allow 2 figures after comma INT. SpontanĂ©â une rĂ©ponse NOTER EN EURO NOTER EN BEF NE SAIT PAS/ SANS REPONSE 0 61 2. Profil Avant de terminer, jâaimerais encore vous demander quelques donnĂ©es personnelles. I09. Quel est le code postal de la commune oĂč vous habitez ? Noter en clair I10. Combien de membres y a-t-il dans votre mĂ©nage, y compris vous-mĂȘme ? Par votre mĂ©nage », nous entendons tous les membres de la famille qui sont domiciliĂ©s Ă la mĂȘme adresse que vous. Noter en clair I11. Y a-t-il des enfants vivant dans votre foyer qui ont âŠ? CITER Moins de 3 ans Entre 3 et 12 ans Entre 13 et 14 ans Entre 15 et 17 ans 18 ans et plus I12. OUI NON 1 2 2 2 2 2 1 1 1 1 Etes-vous le principal responsable des revenus du foyer ? Oui Non 1 2 I13. Quel est le plus haut diplĂŽme que vous ayez obtenu ? EDP. IF I11= 1 I14. Quel est le plus haut diplĂŽme obtenu par le principal responsable des revenus de la famille ? EDP IF I11= 2 PRIMAIRE 1 SECONDAIRE GĂ©nĂ©ral, technique ou artistique infĂ©rieur 2 supĂ©rieur Professionnel infĂ©rieur supĂ©rieur SUPĂRIEUR 3 4 5 Non universitaire 6 Universitaire 7 62 ANNEXE 5 EDP FIRST INDICATE A, THEN LIST APPROPRIATE LIST B I15. I16. Quelle est lâactivitĂ© EDP. IF I11=1 professionnelle ou lâoccupation que vous exercez vous-mĂȘme ? Quelle est lâactivitĂ© professionnelle ou lâoccupation exercĂ©e par le principal responsable des revenus de la famille ? EDP IF I11= 2 A B INDEPENDANTS petit agriculteur moins de 15 ha 1 agriculteur important 15 ha ou plus 2 artisan, commerçant indĂ©pendants avec 5 salariĂ©s ou industriel, gros commerçant avec 6 salariĂ©s ou plus moins petits 3 4 profession libĂ©rale ou nĂ©cessitant qualification mĂ©decin, avocat, 5 notaire, expert-comptable, ... EMPLOYES membre de la direction gĂ©nĂ©rale, cadre supĂ©rieur directeur, 6 administrateur, ... responsable de 5 salariĂ©s ou moins membre de la direction gĂ©nĂ©rale, cadre supĂ©rieur directeur, 7 administrateur, ... responsable de 6 Ă 10 salariĂ©s membre de la direction gĂ©nĂ©rale, cadre supĂ©rieur directeur, 8 administrateur, ... responsable de 11 salariĂ©s ou plus cadre moyen ne faisant pas partie de la direction gĂ©nĂ©rale, 9 responsable de 5 salariĂ©s ou moins cadre moyen ne faisant pas partie de la direction gĂ©nĂ©rale, 10 responsable de 6 salariĂ©s ou plus autres, principalement travail de bureau 11 autres, principalement pas de travail de bureau infirmiĂšre, 12 enseignant, policier, ... OUVRIERS INACTIFS ouvrier qualifiĂ©, contremaĂźtre 13 ouvrier non-qualifiĂ©, manĆuvre 14 invalide 15 pensionnĂ©e/retraitĂ©e 16 Ă©tudiant 17 mĂ©nagĂšre 18 chĂŽmeur chĂŽmeuse 19 rentier rentiĂšre 20 63 Ăditeur responsable Serge BERTHOLOME Premier conseiller de la Direction Banque nationale de Belgique Boulevard de Berlaimont 14 â BE -1000 Bruxelles Personne de contact Marc MARECHAL Conseiller TĂ©l. +32 2 221 28 16 â Fax +32 2 221 31 62 [email protected] Couverture et mise en pages BNB Prepress & Image PubliĂ© en dĂ©cembre 2005 6EOx.