LesinconvĂ©nients de la sociĂ©tĂ© civile de moyens sont les suivants : Un formalisme de fonctionnement un peu lourd : Une comptabilitĂ© est Ă  tenir et une dĂ©claration fiscale 2036 doit ĂȘtre dĂ©posĂ©e aux impĂŽts, Des dĂ©cisions collectives : la vie des sociĂ©tĂ©s impose la tenue d’au moins une assemblĂ©e par an pour approuver les comptes, Il existe de nombreux types de contrats d’assurance habitation sur le marchĂ©. Il peut ĂȘtre difficile de dĂ©cider lequel est le meilleur pour vous et votre famille. Nous allons aborder les avantages et les inconvĂ©nients des offres d’assurance habitation les plus courantes. Nous espĂ©rons que ces informations vous aideront Ă  prendre une dĂ©cision Ă©clairĂ©e quant au contrat qui vous convient le mieux ! Comment comparer les offres d’assurances habitation? Lorsque vous recherchez une police d’assurance habitation, il est important de comparer les devis de plusieurs assureurs. Cela vous aidera Ă  obtenir la meilleure couverture au meilleur prix. Certaines polices ont des niveaux de couverture diffĂ©rents, alors assurez-vous de comparer des polices similaires. Les diffĂ©rents types d’offre d’assurance habitation Il existe de nombreux types de polices d’assurance habitation sur le marchĂ©. Il peut ĂȘtre difficile de dĂ©cider laquelle est la meilleure pour vous et votre famille. Nous allons examiner les avantages et les inconvĂ©nients de ces polices Le premier type de police d’assurance habitation est une police standard. Les polices standard couvrent gĂ©nĂ©ralement le logement, les biens personnels et la responsabilitĂ© civile. Elles peuvent Ă©galement inclure la couverture d’autres structures sur la propriĂ©tĂ©, comme un garage dĂ©tachĂ© ou une remise. Les polices d’assurance standard comportent gĂ©nĂ©ralement une franchise, qui est le montant que vous devez payer pour couvrir les dommages causĂ©s par un sinistre. Les polices Ă  formule Ă©tendue ont aussi gĂ©nĂ©ralement une franchise plus Ă©levĂ©e que les polices standard. Le deuxiĂšme type de police d’assurance habitation est une police Ă  formule Ă©tendue. Les polices Ă  formule Ă©tendue offrent gĂ©nĂ©ralement la mĂȘme couverture qu’une police standard, mais elles comprennent Ă©galement une couverture pour la perte d’usage. Cela signifie que si votre maison est endommagĂ©e et que vous ne pouvez pas y vivre, la police couvrira les frais suivants -perte d’usage incapacitĂ© Ă  vivre dans votre logement en raison des dommages causĂ©s par un sinistre couvert. Cela comprend les dĂ©penses telles que les factures d’hĂŽtel et -frais de subsistance supplĂ©mentaires dĂ©penses raisonnables et nĂ©cessaires engagĂ©es Ă  la suite de dommages subis par votre logement et qui le rendent inhabitable. Cela peut inclure des dĂ©penses telles que les repas au restaurant et le tremblement de terre certaines polices Ă  formule Ă©tendue comprennent Ă©galement une couverture pour les dommages causĂ©s par un tremblement de terre. Incendie La plupart des polices d’assurance habitation couvrent les dommages causĂ©s par un incendie. Cependant, certaines polices excluent la couverture des incendies causĂ©s par la nĂ©gligence ou des actes intentionnels DĂ©gĂąts des eaux De nombreuses polices couvrent les dĂ©gĂąts des eaux causĂ©s par des Ă©vĂ©nements tels que l’éclatement de tuyaux, mais certaines excluent la couverture des inondations. Comparatif des devis voici les diffĂ©rents critĂšres Ă  garder en tĂȘte lorsque vous comparez diffĂ©rents devis d’assurance habitation la date de prise d’effet ou le mois d’échĂ©ance de l’assurance habitation qui constitue la date Ă  laquelle le contrat entre l’assurĂ© et l’assureur entre en action Le montant de la prime et le mode de paiement La surface du bien immobilier Ă  assurer La limite des biens personnels, elle est en gĂ©nĂ©rale Ă©gale au montant de leur investissement respectifs au sein de la sociĂ©tĂ©. C’est un aspect trĂšs important pour la protection des biens personnels de la personne physique La limite de responsabilitĂ© est la clause par laquelle il est prĂ©vu Ă  l’avance que l’inexĂ©cution du contrat ou d’une obligation ne puisse donner lieu qu’a une indemnitĂ© plafonnĂ©e. cette clause permet d’encadrer de dĂ©terminer Ă  l’avance la limite du prĂ©judice indemnisable La franchise. Comparatifs en ligne des offres d’assurance habitation Comparer les polices d’assurance habitation en ligne est un excellent moyen d’économiser du temps et de l’argent. Vous pouvez comparer les caractĂ©ristiques et les avantages de diffĂ©rentes polices cĂŽte Ă  cĂŽte et choisir celle qui rĂ©pond le mieux Ă  vos besoins. Assurez-vous de lire les petits caractĂšres avant de souscrire une police, car certaines compagnies ont des frais cachĂ©s ou des exclusions de couverture que vous ne connaissez peut-ĂȘtre pas En conclusion, il existe de nombreux types de polices d’assurance habitation sur le marchĂ©. Il est important de comparer les caractĂ©ristiques et les avantages de chaque police avant de prendre une dĂ©cision. Ainsi il conviendrait de prĂ©senter un Ă  un chaque type de paiement a vue en prĂ©cisant, Ă  la fois, ses avantages et ses inconvĂ©nients. 1. Les espĂšces : C’est l’ensemble des piĂšces et de billets de banque Ă©changĂ©s lors d’opĂ©rations entre
Le prĂ©lĂšvement SEPA Single Euro Payments Area, est souvent appelĂ© Paiement SEPA ». Mais il s’agit clairement d’un abus. Il existe 2 types de paiement SEPA le prĂ©lĂšvement SEPA appelĂ© aussi SDD – Sepa Direct Debit le virement SEPA appelĂ© aussi SCT – Sepa Credit Transfer Il existe mĂȘme 2 variantes de prĂ©lĂšvement SEPA prĂ©lĂšvement SEPA Core SEPA Direct Debit Core prĂ©lĂšvement SEPA B2B SEPA Direct Debit Business to Business En rĂ©sumĂ©, lorsqu’une personne parle de paiement SEPA » ou prĂ©lĂšvement SEPA », elle pense au prĂ©lĂšvement SEPA Core ». Dans la suite de l’article, les termes Paiement SEPA » et PrĂ©lĂšvement SEPA » seront utilisĂ©s de maniĂšre indiffĂ©rente. Le paiement SEPA permet de simplifier les transactions en euros entre les 37 pays partenaires de la zone SEPA. Ce systĂšme apporte beaucoup d’avantages autant pour les transactions rĂ©currentes que ponctuelles. Les prĂ©lĂšvements SEPA donnent aux crĂ©anciers entreprises un contrĂŽle plus important sur les paiements. Cela fait de lui un outil idĂ©al notamment pour la collecte de paiements rĂ©currents. Dans cet article, nous prĂ©senterons les entreprises pour lesquels le paiement SEPA est le plus adaptĂ© avec ses avantages et ses inconvĂ©nients. Ainsi, vous pourrez dĂ©terminer si cette solution est adaptĂ©e Ă  votre service. Le paiement SEPA quels sont les avantages ? Le prĂ©lĂšvement SEPA est particuliĂšrement intĂ©ressant pour les entreprises dont le modĂšle Ă©conomique repose sur des paiements rĂ©currents. Le premier avantage est le contrĂŽle les dĂ©biteurs paieront leurs factures au bon moment selon le type de leur d’abonnement mensuel, annuel, trimestriel, 
. Les crĂ©anciers auront l’assurance d’un paiement effectuĂ© sans retard. Le paiement SEPA permet de limiter les Ă©checs de paiement pour 2 raisons les mandats de prĂ©lĂšvements n’expirent pas, contrairement aux cartes bancaires. Les mandats SEPA sont valables Ă  condition qu’ils soient utilisĂ©s au moins une fois tous les 36 mois 3 ans. Le paiement SEPA assure la satisfaction des dĂ©biteurs avec une solution de paiement efficace et rapide, et la productivitĂ© des crĂ©diteur avec un moyen de paiement garanti dans le temps il n’existe aucun plafond de prĂ©lĂšvement. Contrairement Ă  la carte bancaire qui possĂšde plusieurs plafonds selon les types de carte. Il suffit que le client qui doit prĂ©lever a fait quelques achats justement avant de le prĂ©lever pour tomber en Ă©chec. Par ailleurs, le paiement SEPA rĂ©duit le temps d’administration. Les impayĂ©s Ă©tant considĂ©rablement diminuĂ©s, la gestion des relances est donc moins importante puisqu’il y a moins d’échecs. Vous aurez aussi une meilleure gestion de la trĂ©sorerie. GrĂące Ă  la garantie des dates d’encaissement, les prĂ©lĂšvements SEPA amĂ©liorent la gestion de votre trĂ©sorerie en limitant les Ă©checs de paiements et les relances. Les prĂ©lĂšvements se font automatiquement entre les divers pays membres transnationaux ce qui facilite la gestion des paiements. Enfin, vous allez simplifier la mĂ©thode de paiement pour les dĂ©biteurs et pour les banques. CĂŽtĂ© banques, offrir un service de paiement SEPA leur permettra d’amĂ©liorer leur efficacitĂ©. Avec une mĂ©thode de paiement automatisĂ©e entre les diffĂ©rents pays membres, les banques rĂ©duiront ainsi leurs coĂ»ts grĂące Ă  une centralisation des services de paiement. CĂŽtĂ© dĂ©biteurs, les rĂšglements deviennent plus simple et flexible. Ils gagnent alors du temps et peuvent accĂ©der Ă  des services prĂ©sents dans d’autres pays. Les inconvĂ©nients du prĂ©lĂšvement SEPA Les inconvĂ©nients se situent surtout du cĂŽtĂ© des crĂ©anciers. 1 – La mise en place d’un paiement SEPA doit se faire en diffĂ©rentes Ă©tapes chronophages Le crĂ©ancier doit demander un Identifiant CrĂ©ancier SEPA ICS Ă  sa banque afin d’ĂȘtre identifiĂ© comme Ă©metteur d’ordre de prĂ©lĂšvement, Ensuite, les informations sont transmises Ă  la Banque de France qui officialisera l’attribution de l’identifiant dĂ©lai jusqu’à 15 jours Ces Ă©tapes rallongent la mise en place d’un paiement SEPA. 2 – Les transactions ne sont pas immĂ©diates. Ce paiement peut donc ne pas ĂȘtre adaptĂ© pour la vente de produits physique. 3 – Les prĂ©lĂšvements SEPA sont inadaptĂ©s pour la vente de biens/services de haute valeur. En effet, le client possĂšde un droit de remboursement des transactions suivant les 8 premiĂšres semaines du prĂ©lĂšvement sans avoir Ă  fournir de motif jusqu’à 13 mois en motivant sa demande. Pour conclure Le prĂ©lĂšvement SEPA est une solution fiable qui facilite les transactions financiĂšres entre les vendeurs et les clients des 37 pays de la zone SEPA notamment de le cadre de paiements rĂ©currents. Pour faciliter davantage sa mise en place et limiter les coĂ»ts, des passerelles de paiement en mode SaaS sont parfaitement adaptĂ©es. DĂ©couvrez le fonctionnement complet du prĂ©lĂšvement SEPA dans notre article Le prĂ©lĂšvement SEPA, comment ca marche ?
Coûts avantages et inconvénients des différents moyens de paiement. Article publié dans la Revue économique de Juin 2006. juin 2006.
Les diffĂ©rents moyens de paiement existants actuellementLa rĂšglementation liĂ©e aux diffĂ©rents moyens de paiementAvantages et inconvĂ©nients des diffĂ©rents moyens de paiement Depuis des dĂ©cennies, l’évolution des moyens de paiement reste palpable. Au cours du temps, de nombreux systĂšmes ont commencĂ© Ă  voir le jour, et Ă  prospĂ©rer. Ils proposent des avantages, mais regorgent Ă©galement des inconvĂ©nients. Les diffĂ©rents moyens de paiement existants actuellement SupplantĂ©s par les paiements par carte bancaire et par les autres formes de rĂšglements Ă©lectroniques, l’utilisation chĂšque tente de survivre. Toutefois, en englobant les formules de chĂšque, la carte bancaire et le paiement sĂ©curisĂ© sur internet, les moyens de paiement proposĂ©s par les offres bancaires restent assez larges. À citer les opĂ©rations en espĂšces rĂšglements, versements, retraits, le chĂšque, les cartes bancaires, le virement bancaire, les autorisations de prĂ©lĂšvement, le TIP ou Titre Interbancaire de Paiement, la lettre de change relevĂ© LCR ou le BOR Billet Ă  Ordre RelevĂ©, le porte-monnaie Ă©lectronique MONEO ou encore le paiement sur internet, le SEPA et les nouveaux de paiement europĂ©ens. La rĂšglementation liĂ©e aux diffĂ©rents moyens de paiement Pour le chĂšque et la carte bancaire, la rĂšglementation affĂ©rente aux moyens de paiement reste domestique. Mais la rĂ©glementation française applicable aux moyens de paiement, le paiement par chĂšque et les mentions obligatoires, les motifs d’opposition sur chĂšque et sur carte bancaire, les dĂ©lais applicables aux chĂšques bancaires ou encore l’interdiction bancaire sont rĂ©gis par l’ensemble de l’Union europĂ©enne. Avantages et inconvĂ©nients des diffĂ©rents moyens de paiement Si l’argent comptant favorise nettement une meilleure discipline de paiement et n’engendre aucun frais supplĂ©mentaire, il reste dangereux pour le vol et comporte bon nombre de microbes. Les chĂšques quant Ă  eux ne favorisent pas le paiement immĂ©diat et restent une solution sĂ©curitaire si l’on a peur de se faire voler. Le chĂšque barrĂ© qui est Ă©mis au nom d’une sociĂ©tĂ© ou d’une personne qui sera l’unique Ă  pouvoir l’encaisser reste aussi une bonne alternative pour un paiement sĂ©curisĂ©. Mais il faudrait prĂ©voir les frais bancaires possibles et cela nĂ©cessite des dĂ©marches assez longues et complexes. Les cartes de crĂ©dit quant Ă  eux restent rapides et faciles. En plus de leur parfaite ergonomie, ils se transportent partout. Si jamais vous perdez votre carte de crĂ©dit, le blocage automatique vous permet de prĂ©server vos biens. Toutefois, elles favorisent les dettes et peuvent mĂȘme vous inciter Ă  dĂ©penser plus que vous ne pouvez vous permettre. Quant Ă  la carte de dĂ©bit, elle propose les mĂȘmes avantages que la carte de crĂ©dit. Ses inconvĂ©nients restent nĂ©anmoins limitĂ©s aux intĂ©rĂȘts retenus par la banque ou encore aux risques de fraudes. Et enfin, cĂŽtĂ© paiement Ă©lectronique, ils sont certes pratiques et rapides Ă  entreprendre, mais il faudrait ĂȘtre assez vigilants pour contrer les possibilitĂ©s de piratages et de fraudes. Comptez Ă©galement les frais d’utilisations assez Ă©levĂ©es qu’elles induisent.
Avantageset inconvĂ©nients des diffĂ©rents moyens de paiement Si l’argent comptant favorise nettement une meilleure discipline de paiement et n’engendre aucun frais supplĂ©mentaire, il reste dangereux pour le vol et comporte bon nombre de microbes. Pour pouvoir se loger, on a toujours le choix entre acheter ou louer. Selon la ville oĂč l’on habite et l’état du marchĂ© immobilier, il n’est toujours aussi avantageux d’acheter son logement. Le point sur les diffĂ©rents avantages et inconvĂ©nients Ă  acheter ou louer un bien immobilier. La location d’un bien immobilier En France, environ 40% des habitants sont locataires de leur logement. La location est un systĂšme qui offre de nombreux avantages, Ă  savoir la flexibilitĂ© et la mobilitĂ© ; la possibilitĂ© de tester la qualitĂ© de vie dans un quartier ou une ville ; des frais rĂ©duits pas de travaux, de taxe fonciĂšre, de charges de copropriĂ©tĂ©, ni d’intĂ©rĂȘts d’emprunt Ă  payer ; faire des Ă©conomies Ă  court ou moyen terme et donc, Ă©pargner ; vivre dans un logement que vous n’auriez pas pu acheter. Cependant, ĂȘtre locataire prĂ©sente aussi quelques inconvĂ©nients pas de constitution d’un patrimoine ; absence de rentabilitĂ© sur le long terme ; pas de personnalisation du logement possible ; risque de devoir dĂ©mĂ©nager si le propriĂ©taire bailleur souhaite rĂ©cupĂ©rer son bien. Avant d’opter pour la location d’un bien immobilier, il est important d’en connaĂźtre les nombreux avantages et inconvĂ©nients. Si vous ne pensez pas rester habiter dans le logement plus de quelques annĂ©es, louer reste la meilleure option. Par ailleurs, grĂące Ă  la loi sur l’encadrement des loyers, les agents et mandataires immobiliers ont constatĂ© une stabilisation des prix de la location. Ainsi, cela facilite l’accĂšs au logement pour le plus grand nombre. L’achat d’un bien immobilier Pour une grande majoritĂ© de français, l’accĂšs Ă  la propriĂ©tĂ© reste un rĂȘve. Malheureusement, en raison d’une augmentation croissante des prix de l’immobilier, peu d’entre eux ont un jour la chance de le voir se rĂ©aliser. Être propriĂ©taire de son logement confĂšre des avantages certains, tels que la constitution d’un patrimoine immobilier ; la rĂ©duction des coĂ»ts sur le long terme ; l’absence de risques de devoir dĂ©mĂ©nager de maniĂšre imprĂ©vue ; la possibilitĂ© d’amĂ©nager le bien selon ses goĂ»ts et ses envies. Le statut de propriĂ©taire est Ă©galement synonyme d’obligations. Voici les principaux inconvĂ©nients Ă  devenir propriĂ©taire d’un bien immobilier le versement de sommes importantes au moment de l’acquisition, dont les frais de notaire ; l’obligation de rester vivre un nombre d’annĂ©es minimum pour rentabiliser l’investissement ; le paiement de diffĂ©rents impĂŽts, comme la taxe fonciĂšre ; le coĂ»t Ă©levĂ© des travaux d’entretien et de rĂ©novation d’un logement ; le manque de flexibilitĂ© en cas de changement dans la vie personnelle mutation, naissance d’un bĂ©bĂ©, etc.. Avant d’acheter un logement, demandez au prĂ©alable une estimation immobiliĂšre, afin d’en connaĂźtre le juste prix. Prenez aussi le temps de peser le pour et le contre de chaque option, afin de rĂ©ussir votre investissement. Lesbanques traditionnelles, en ligne et nĂ©obanques, proposent donc aujourd’hui des comptes avec des services spĂ©cifiquement adaptĂ©s aux entreprises de tailles et statuts diffĂ©rents. Les nĂ©obanques se placent notamment sur ce marchĂ© en particulier pour les micro-, petites et moyennes entreprises avec des tarifs avantageux

Les moyens de paiements nous entourent au quotidien, nous allons donc voir quels sont les avantages et les inconvĂ©nients de chacun. La carte bancaire La carte bancaire est multi usage, c’est-Ă -dire qu’on peut l’utiliser pour retirer de l’argent, payer directement un commerçant et effectuer des achats en ligne. De plus, il existe plusieurs formules disponibles dans les banques, qui entre en compte selon les revenus financiers et les dĂ©penses effectuĂ©es. La carte est aussi dĂ©clinable en dĂ©bit direct ou diffĂ©rĂ© et permet de gĂ©rer ses achats. Cependant, elle est payante et gĂ©nĂšre des cotisations annuelles, qui peuvent parfois importantes. Il existe aussi des frais de retraits, lorsque les ceux-ci ne sont pas effectuĂ©s aux guichets de la banque d’origine. Ces deux points sont cependant gratuits gĂ©nĂ©ralement sur les banques en ligne. Il y a aussi un risque d’utilisation frauduleuse plus importante qu’avec d’autres moyens de paiement. Le chĂšque Son et sont utilisation sont gratuite, sauf si le chĂ©quier est envoyer par boite postale. Lors d’un envoie de paiement par courrier c’est le moyen de paiement le plus sĂ©curisĂ©, puisque si le chĂšque est rempli selon les normes et les rĂšgles de sĂ©curitĂ©, il n’y aura aucun risque de vol ou d’utilisation frauduleuse. Cependant le chĂšque n’est pas un moyen acceptĂ© par tous les commerces, et souvent Ă  des montant minimum demandĂ©. Le dĂ©lai d’encaissement est plutĂŽt long et il faut gĂ©rer comme il faut c’est compte, puisqu’en cas de chĂšque sans provision, les consĂ©quences peuvent ĂȘtre graves, allant jusqu’à l’interdiction bancaire. Certaine banque en ligne accepte que le dĂ©pot des cheques dans les agence physique du groupe. Comme Hello bank! ou vous pouvez dĂ©poser vos cheque dans les agence BNP Paribas Les espĂšces Les espĂšces prĂ©sentes un avantages en terme de rĂšglement de petits achats du quotidien, et c’est un moyen de paiement qui est acceptĂ© de partout et par tous les commerçant quel qu’il soit. Leur obtention est gratuite, sauf pour les frais de guichets de certaines banques, et la transaction est immĂ©diate, ce qui permet d’avoir une meilleure vue sur le compte bancaire. Cependant, il n’y a aucune opposition qui est possible sur les espĂšces, tous ce qui est volĂ© ou perdu n’est pas remboursable par aucun organisme. Il est aussi interdit d’effectuer des paiements de plus de en espĂšces. Les virements et les prĂ©lĂšvements Les virements et les prĂ©lĂšvements permettent de ne pas avoir de retard ou d’oublis de paiement de facture rĂ©guliĂšre, puisque tout va ĂȘtre mis en place par la banque. Ils sont d’une simplicitĂ© Ă  ĂȘtre fonctionnels et peuvent ĂȘtre bloquĂ© en cas de litige avec une entreprise dĂ©bitrice. Cependant, il y a un risque de nĂ©gliger ces comptes bancaires et d’en oublier les prĂ©lĂšvements, il faut ĂȘtre prudent puisque la consĂ©quence d’un rejet pour manque de provision peut ĂȘtre aussi grave qu’avec les chĂšques. C’est-Ă -dire un interdit bancaire. Optez pour une banque en ligne nouvelle gĂ©nĂ©ration et profitez de nombreux avantages ! 80€ offerts Ă  l'ouverture de votre compte 80 euros offerts pour toute premiĂšre ouverture d’un compte bancaire. Jusqu'Ă  360€ d'Ă©conomies par an ! DĂ©couvrez les avantages d'une Banque en Ligne BforBank vous offre jusqu'Ă  120€ Ă  l'ouverture d'un Compte Bancaire + Livret Ă  2% & Carte Visa Premier gratuite

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LarĂ©duction des frais bancaires en ligne est l’un des principaux avantages qu’offre une banque en ligne. A cela s’ajoutent la gratuitĂ© de certains moyens de paiement et l’accĂšs rapide Ă  son compte pour effectuer un paiement, procĂ©der Ă  un virement ou simplement pour en consulter solde. Ces diffĂ©rents Ă©lĂ©ments tĂ©moignent de la
CoĂ»ts, avantages et inconvĂ©nients des diffĂ©rents CoĂ»ts, avantages et inconvĂ©nients des diffĂ©rents moyens de paiement DĂ©cembre 2005 Rapport prĂ©sentĂ© par Guy QUADEN, Gouverneur de la Banque nationale de Belgique, PrĂ©sident du Conseil de surveillance de l’AutoritĂ© des services ïŹnanciers © Banque nationale de Belgique Tous droits rĂ©servĂ©s. La reproduction partielle ou intĂ©grale de cette publication Ă  des ïŹns Ă©ducatives et non commerciales est autorisĂ©e moyennant mention de la source. TABLE DES MATIÈRES Table des matiĂšres AVANT-PROPOS 5 1. SYNTHÈSE 7 2. ESTIMATION DU COÛT DES MOYENS DE PAIEMENT 15 3. ANALYSE DES AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS DES DIFFÉRENTS MOYENS DE PAIEMENT 31 ANNEXES 43 3 AVANT-PROPOS Avant-propos Cette Ă©tude, intitulĂ©e CoĂ»ts, avantages et inconvĂ©nients des diffĂ©rents moyens de paiement », se situe dans le cadre d’une table ronde sur l’avenir des moyens de paiement entamĂ©e au printemps 2004. À la suite de l’annonce, Ă  la ïŹn de l’annĂ©e 2003, par une des grandes banques belges, de l’imposition d’une tariïŹcation des retraits aux guichets automatiques, les ministres fĂ©dĂ©raux compĂ©tents pour l’Économie et pour la Protection de la consommation conclurent un gentlemen’s agreement avec l’Association belge des Banques. Dans ce cadre, conjointement avec le Ministre des Finances, ils ont demandĂ© au gouverneur de la Banque nationale de Belgique de prĂ©sider une table ronde sur l’avenir des moyens de paiement rassemblant tous les acteurs concernĂ©s par cette problĂ©matique. Cette table ronde s’est, entre autres, consacrĂ©e Ă  l’analyse des coĂ»ts et des avantages des instruments de paiement les plus utilisĂ©s dans les points de vente. Elle entend ainsi contribuer au dĂ©bat sur la promotion de systĂšmes de paiement efïŹcaces et respectueux des libertĂ©s de choix de chacun. Pour Ă©tudier cette problĂ©matique, la Banque nationale de Belgique occupe une position privilĂ©giĂ©e, ses compĂ©tences portant sur l’ensemble des moyens de paiement. En effet, l’essentiel de ses activitĂ©s ne consiste pas seulement Ă  imprimer des billets de banque et Ă  les mettre, ainsi que les piĂšces de monnaie, en circulation ; elle joue aussi un rĂŽle important dans les systĂšmes de paiement, tant scripturaux que ïŹduciaires, et en assure la surveillance. Institut d’émission des billets, elle n’a jamais hĂ©sitĂ© Ă  promouvoir les paiements Ă©lectroniques au nom de l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. L’infrastructure belge de paiements Ă©lectroniques ïŹgure, Ă  ce jour, parmi les plus dĂ©veloppĂ©es en Europe et dans le monde. Comme cette Ă©tude le met en Ă©vidence, les paiements Ă©lectroniques en Belgique se caractĂ©risent en outre par leur coĂ»t macroĂ©conomique relativement peu Ă©levĂ©. Il n’est donc pas Ă©tonnant que les instruments de paiement Ă©lectroniques, en particulier la carte de dĂ©bit, aient gagnĂ© en importance au cours de ces derniĂšres annĂ©es. Cette Ă©volution, qui a entraĂźnĂ© la quasi-disparition du chĂšque du paysage belge, s’est Ă©galement produite au dĂ©triment des billets de banque et des piĂšces de monnaie, mais l’argent liquide n’en reste pas moins l’instrument de paiement le plus utilisĂ© Ă  l’heure actuelle par les consommateurs belges. Ceci peut probablement en partie s’expliquer par le fait qu’il prĂ©sente un certain nombre de caractĂ©ristiques dont les instruments de paiement Ă©lectroniques, en dĂ©pit de leurs nombreux avantages, sont encore dĂ©pourvus. 5 EnïŹn, il importe de souligner que le dĂ©bat sur le renforcement de l’efïŹcacitĂ© des moyens de paiement en Belgique doit dĂ©sormais Ă©galement tenir compte des travaux entrepris au niveau europĂ©en en vue de la crĂ©ation d’un espace unique de paiement en euros le SEPA. S’inscrivant dans la continuitĂ© du passage Ă  la monnaie unique, ce projet vise notamment Ă  uniformiser les systĂšmes de paiement aux points de vente, de maniĂšre Ă  permettre aux citoyens europĂ©ens de rĂ©aliser des transactions dans n’importe quel pays de la zone euro de façon aussi sĂ»re, rapide et efïŹcace qu’à l’heure actuelle dans leur propre pays. Des mutations profondes, d’ordres technique et organisationnel, s’annoncent donc dans le paysage des paiements Ă©lectoniques en Europe, et donc aussi en Belgique. Il faudra veiller Ă  conserver, voire Ă  renforcer, la qualitĂ© de nos infrastructures et notre avance technologique en la matiĂšre. Le maintien d’un service de qualitĂ©, prestĂ© Ă  un coĂ»t raisonnable, en dĂ©pend. Dans les diffĂ©rents groupes qui ont rĂ©alisĂ© les travaux contenus dans ce rapport, toutes les parties concernĂ©es, Ă  savoir, outre les services de la Banque nationale, les autoritĂ©s fĂ©dĂ©rales, le secteur ïŹnancier, les organisations professionnelles des classes moyennes et de la distribution, ainsi que les associations de consommateurs, ont travaillĂ© dans un esprit d’étroite collaboration et de recherche du consensus. Je les en remercie. Guy Quaden Gouverneur 6 SYNTHÈSE 1. SynthĂšse En mai 2004, le Steering Committee sur l’avenir des moyens de paiement a mis en place un groupe de travail aïŹn de rĂ©aliser une Ă©tude sur les coĂ»ts et les avantages des diffĂ©rents moyens de paiement 1. Celle-ci devait suivre le cadre analytique de l’étude nĂ©erlandaise Betalen kost geld » prĂ©sentĂ©e en mars de la mĂȘme annĂ©e. Le rapport nĂ©erlandais poursuivait un double objectif – identiïŹer et quantiïŹer les coĂ»ts des instruments de paiement utilisĂ©s dans les points de vente ; – calculer les Ă©conomies rĂ©sultant de la substitution des instruments de paiement coĂ»teux par d’autres, moins chers. L’étude belge a les mĂȘmes ambitions. MĂȘme si, sur plusieurs points, les mĂ©thodes d’analyse diffĂšrent fortement de celles qui ont Ă©tĂ© suivies aux Pays-Bas, le domaine d’étude est nĂ©anmoins dĂ©limitĂ© de la mĂȘme maniĂšre – ainsi, seuls les coĂ»ts des paiements dans les points de vente sont examinĂ©s. Les instruments suivants sont donc pris en considĂ©ration la monnaie ïŹduciaire, le porte-monnaie Ă©lectronique Proton, la carte de dĂ©bit et la carte de crĂ©dit. Les coĂ»ts des opĂ©rations de paiement entre opĂ©rateurs professionnels ainsi que ceux des paiements des particuliers effectuĂ©s en dehors des points de vente plus particuliĂšrement les virements et domiciliations n’entrent dĂšs lors pas en ligne de compte 2 ; – par ailleurs, seuls les coĂ»ts macroĂ©conomiques, Ă  savoir les coĂ»ts internes que les parties impliquĂ©es dans la chaĂźne des paiements le secteur ïŹnancier, les instituts d’émission et les points de vente encourent pour procĂ©der aux paiements et aux encaissements, sont pris en considĂ©ration. AïŹn d’inventorier correctement les coĂ»ts, des enquĂȘtes sur les coĂ»ts des instruments de paiement ont Ă©tĂ© mises au point et rĂ©alisĂ©es auprĂšs, respectivement, du secteur ïŹnancier Ă©tablissements de crĂ©dit et gestionnaires de rĂ©seau et des points de vente. AprĂšs vĂ©riïŹcation et extrapolation des rĂ©sultats des enquĂȘtes, les coĂ»ts macroĂ©conomiques totaux – c’est-Ă dire Ă  la fois pour le secteur ïŹnancier, les instituts d’émission Banque nationale et Monnaie Royale et les points de vente – ont Ă©tĂ© calculĂ©s. Ceux-ci sont estimĂ©s pour 2003 Ă  millions d’euros, soit quelque 0,74 du PIB belge. Ce montant serait donc – on ne peut en effet pas exclure une Ă©ventuelle marge d’erreur dans les deux estimations – lĂ©gĂšrement supĂ©rieur Ă  celui des Pays-Bas, oĂč ces coĂ»ts s’élevaient Ă  0,65 du PIB en 2002. En Belgique, les coĂ»ts des moyens de paiement imputables Ă  la monnaie ïŹduciaire s’élevaient Ă  0,58 du PIB, contre 0,11 pour les cartes de dĂ©bit, 0,04 pour les cartes de crĂ©dit et, enïŹn, 0,02 pour Proton. Aux Pays-Bas, les coĂ»ts des moyens de paiement Ă©lectroniques sont presque similaires, tandis que ceux de la monnaie ïŹduciaire sont infĂ©rieurs 0,48 du PIB. S’agissant de la Belgique, l’origine des coĂ»ts des moyens de paiement est Ă  chercher Ă  concurrence de 50,5 environ auprĂšs des points de vente, de 47,1 auprĂšs du secteur ïŹnancier et de 2,3 auprĂšs des instituts d’émission. Pour pouvoir comparer les coĂ»ts totaux de chaque instrument de paiement, il convient toutefois de tenir compte du nombre de transactions effectuĂ©es Ă  l’aide de celui-ci, ainsi que du chiffre d’affaires qu’il gĂ©nĂšre. 1 La composition de ce groupe de travail est reprise en annexe. 2 Les instruments de paiement moins utilisĂ©s, tels que les chĂšques, les cartes bancaires privatives et les cartes de crĂ©dit Diners Club et American Express, ne sont pas non plus concernĂ©s pour l’étude. 7 En vue de connaĂźtre le nombre d’opĂ©rations en monnaie ïŹduciaire, il Ă©tait Ă©galement nĂ©cessaire de mener une enquĂȘte sur le comportement des particuliers en matiĂšre de paiement. C’est pourquoi Banksys et la Banque nationale ont commandĂ© – et ïŹnancĂ© chacune Ă  hauteur de la moitiĂ© – une Ă©tude auprĂšs du bureau INRA/IPSOS. Il est nĂ©anmoins apparu, dĂšs la premiĂšre interprĂ©tation des rĂ©sultats, que ceux-ci Ă©taient biaisĂ©s Ă  plusieurs Ă©gards. Diverses possibilitĂ©s de correction de ce biais ont Ă©tĂ© examinĂ©es. Finalement, une mĂ©thode particuliĂšre qui a servi de base Ă  la suite des travaux a Ă©tĂ© retenue, ce qui n’empĂȘche toutefois pas que le nombre effectif de transactions en monnaie ïŹduciaire reste entachĂ© d’une certaine imprĂ©cision. La mĂ©thode choisie aboutit ïŹnalement au chiffre de millions de transactions en monnaie ïŹduciaire en 2003. La monnaie ïŹduciaire reprĂ©sente ainsi 81,3 des transactions dans les points de vente. La part de marchĂ© de la monnaie ïŹduciaire n’est cependant que de 62,7 en termes de chiffres d’affaires. Cette situation rĂ©sulte des montants moyens Ă©levĂ©s qui sont rĂ©glĂ©s Ă  l’aide des cartes de dĂ©bit et de crĂ©dit. Si l’on confronte les coĂ»ts des instruments de paiement aux transactions effectuĂ©es, on constate que les niveaux des coĂ»ts par transaction sont du mĂȘme ordre de grandeur pour trois instruments. Ce niveau est le plus faible pour la monnaie ïŹduciaire, pour laquelle il reprĂ©sente 53 centimes d’euro, mais cet instrument est suivi de trĂšs prĂšs par Proton 54 centimes d’euro et par la carte de dĂ©bit 55 centimes d’euro. En ce qui concerne la carte de crĂ©dit, les coĂ»ts sont sensiblement plus Ă©levĂ©s 2,62 euros. Par euro de chiffre d’affaires, la carte de dĂ©bit est l’instrument de paiement le moins onĂ©reux 1 centime d’euro ; la monnaie ïŹduciaire, la carte de crĂ©dit 3 centimes d’euro dans les deux cas et, surtout, Proton, gĂ©nĂšrent des coĂ»ts plus Ă©levĂ©s. Ces diffĂ©rences de niveau des coĂ»ts ne fournissent toutefois aucune indication sur les Ă©conomies qui peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©es en remplaçant des instruments de paiement prĂ©sentant des coĂ»ts variables Ă©levĂ©s par des instruments prĂ©sentant des coĂ»ts variables plus faibles. La composition des coĂ»ts diffĂšre en effet sensiblement selon les instruments de paiement considĂ©rĂ©s. Les coĂ»ts relatifs aux moyens de paiement Ă©lectroniques revĂȘtent essentiellement un caractĂšre ïŹxe une part importante des coĂ»ts se rapporte en effet Ă  l’infrastructure nĂ©cessaire Ă  la rĂ©alisation des transactions Ă©lectroniques. C’est pour la carte Proton que les coĂ»ts ïŹxes totaux sont les 8 plus Ă©levĂ©s 83 Viennent ensuite les cartes de crĂ©dit 75 et les cartes de dĂ©bit 61 La composition des coĂ»ts de la monnaie ïŹduciaire est nettement plus Ă©quilibrĂ©e 49 des coĂ»ts sont ïŹxes, 51 variables 25 en fonction du nombre des transactions, 26 en fonction des montants. En mettant les coĂ»ts variables des instruments de paiement en relation avec le chiffre d’affaires et le volume de transactions rĂ©alisĂ©es par ces instruments, on peut apprĂ©cier les gains d’efïŹcacitĂ© pouvant ĂȘtre rĂ©alisĂ©s. Comme aux Pays-Bas, les coĂ»ts variables par transaction supplĂ©mentaire sont les plus faibles pour le porte-monnaie Ă©lectronique, suivi de la monnaie ïŹduciaire, de la carte de dĂ©bit et de la carte de crĂ©dit. En Belgique comme aux Pays-Bas, les coĂ»ts variables par euro de chiffre d’affaires supplĂ©mentaire sont les plus Ă©levĂ©s pour la monnaie ïŹduciaire, dont les coĂ»ts variables par transaction augmentent fortement en fonction du montant Ă  payer. En Belgique, la carte de dĂ©bit n’afïŹche pas de coĂ»ts variables par euro de chiffre d’affaires supplĂ©mentaire et prĂ©sente donc une Ă©volution plane des coĂ»ts variables en fonction du chiffre d’affaires. En ïŹn de compte, les coĂ»ts variables de la monnaie ïŹduciaire et de la carte de dĂ©bit sont identiques pour une transaction de 10,24 euros il est prĂ©fĂ©rable de rĂ©gler les montants infĂ©rieurs Ă  cette somme en monnaie ïŹduciaire et les montants supĂ©rieurs par carte de dĂ©bit. Il faut par ailleurs souligner que les coĂ»ts liĂ©s Ă  Proton restent toujours infĂ©rieurs Ă  ceux liĂ©s Ă  la monnaie ïŹduciaire mais que dĂšs que le montant de la transaction atteint 53,74 euros, Proton devient plus cher que la carte de dĂ©bit. EnïŹn, dans le cadre d’une simulation, il est possible de quantiïŹer une Ă©ventuelle amĂ©lioration de l’efïŹcacitĂ© de l’usage des instruments de paiement. Pour ce faire, on a posĂ© l’hypothĂšse du remplacement de 750 millions de transactions rĂ©glĂ©es en monnaie ïŹduciaire par 250 millions de transactions d’en moyenne 5 euros rĂ©glĂ©es par Proton et par 500 millions de transactions d’en moyenne 20 euros rĂ©glĂ©es par carte de dĂ©bit. Au bout du compte, l’économie reprĂ©sente quelque 58 millions d’euros. Comme dans l’étude Betalen kost geld », oĂč une simulation similaire Ă©tait effectuĂ©e, on dĂ©gage alors une Ă©conomie avoisinant 0,02 du PIB. Cette Ă©conomie est donc, en dĂ©ïŹnitive, relativement modeste, mĂȘme si on la compare au niveau des coĂ»ts globaux 0,74 du PIB. Seul le passage Ă  une cashless society » pourrait induire des Ă©conomies substantielles. Ceci est toutefois un scĂ©nario purement hypothĂ©tique. Il ne faut pas perdre de vue que, dans le cadre d’un SYNTHÈSE scĂ©nario aussi radical, les coĂ»ts ïŹxes des moyens de paiement Ă©lectroniques devraient fortement augmenter d’importants investissements en infrastructure, plus particuliĂšrement l’augmentation du nombre de terminaux, devraient ĂȘtre effectuĂ©s, lesquels pourraient nĂ©anmoins induire Ă  leur tour des effets d’échelle positifs. Ceci est d’autant plus vrai que la coexistence de divers moyens de paiement fournit – en partie du moins – une possibilitĂ© de substitution des uns par rapport aux autres en cas de perturbation majeure de l’un de ces systĂšmes grĂšve des transporteurs de fonds, perturbations du rĂ©seau des paiements Ă©lectroniques, 
. Quoi qu’il en soit, comme l’ampleur de sa part de marchĂ© l’indique, la monnaie ïŹduciaire garde largement la faveur du public. À l’avenir, les efforts visant Ă  amĂ©liorer l’utilitĂ© et l’efïŹcacitĂ© des instruments de paiement doivent, bien entendu, ĂȘtre poursuivis. L’évolution spontanĂ©e des paiements va du reste dans le bon sens, compte tenu de la progression constante des moyens de paiement Ă©lectroniques. PrĂ©cipiter cette Ă©volution en voulant brusquement modiïŹer le comportement des consommateurs belges en matiĂšre de paiement par des mesures radicales n’a toutefois guĂšre de sens les consommateurs demeurent en effet attachĂ©s Ă  la monnaie ïŹduciaire, qui reste d’ailleurs un moyen de paiement adĂ©quat pour les transactions de faibles montants. Outre les coĂ»ts mesurables que nous venons d’évoquer, les avantages et inconvĂ©nients non quantiïŹables sont Ă©galement pertinents pour Ă©valuer l’utilitĂ© des diffĂ©rents instruments de paiement pour la sociĂ©tĂ©. Le document Analyse des avantages et des inconvĂ©nients des diffĂ©rents moyens de paiement » tente d’esquisser une synthĂšse aussi complĂšte que possible de ces avantages et inconvĂ©nients tant pour le consommateur que pour le commerçant. DiffĂ©rents critĂšres ont Ă©tĂ© pris en compte, mais ils n’ont toutefois pas Ă©tĂ© classĂ©s par ordre d’importance. Il en ressort que la monnaie ïŹduciaire prĂ©sente des avantages intrinsĂšques elle demeure le seul instrument de paiement universellement acceptĂ©, essentiellement en raison de son cours lĂ©gal, mais aussi en raison de l’absence de la nĂ©cessitĂ© de disposer d’un terminal. Elle peut en outre ĂȘtre utilisĂ©e pour des opĂ©rations entre particuliers. La monnaie ïŹduciaire garantit la conïŹdentialitĂ© des transactions et offre une totale sĂ©curitĂ© en matiĂšre de protection de la vie privĂ©e. L’utilisation de la monnaie ïŹduciaire conduit par ailleurs difïŹcilement au surendettement. EnïŹn, elle peut ĂȘtre un facteur d’intĂ©gration sociale. EnïŹn, dans le dĂ©bat sur l’utilisation efïŹcace des instruments de paiement, il ne faut pas perdre de vue la dimension europĂ©enne. Actuellement, l’utilisation des instruments de paiement Ă©lectroniques en Belgique est efïŹcace dans une perspective europĂ©enne. En vue du passage au Single European Payments Area SEPA, il faudra veiller Ă  maintenir cette efïŹcacitĂ©, voire, le cas Ă©chĂ©ant, Ă  l’amĂ©liorer encore. Les instruments de paiement Ă©lectroniques bĂ©nĂ©ïŹcient, quant Ă  eux, d’une plus grande facilitĂ© d’utilisation. ParallĂšlement, l’utilisation de ces instruments est plus sĂ©curisante et prĂ©sente moins de risques de vol, surtout si celui-ci s’accompagne de violence. Les instruments de paiement Ă©lectroniques laissent des traces qui peuvent servir de preuves en cas de litiges. Pour les commerçants, l’utilisation de ces instruments permet une rĂ©conciliation aisĂ©e avec la comptabilitĂ©. Cette Ă©numĂ©ration des diffĂ©rents avantages des instruments de paiement n’est certainement pas exhaustive. Elle dĂ©montre nĂ©anmoins que chaque instrument prĂ©sente des avantages particuliers. À cet Ă©gard, le consommateur doit pouvoir continuer de choisir librement les instruments qu’il souhaite utiliser. Une diversiïŹcation de ceux-ci joue en la faveur d’un rĂšglement aussi souple que possible des transactions et reste dĂšs lors socialement justiïŹĂ©. 9 ANNEXE Composition des groupes de travail Lors de la rĂ©union du Steering Committee sur l’avenir des moyens de paiement du13 mai 2004, deux groupes de travail ont Ă©tĂ© mis en place. Un premier groupe a Ă©tĂ© chargĂ© de prĂ©senter des initiatives concrĂštes aïŹn de moderniser les circuits de paiement au niveau des pouvoirs publics. Le deuxiĂšme groupe s’est consacrĂ© Ă  l’élaboration d’une Ă©tude sur les coĂ»ts et avantages des diffĂ©rents moyens de paiement. Ce groupe de travail Étude des coĂ»ts et avantages des diffĂ©rents moyens de paiement », placĂ© sous la prĂ©sidence de M. Serge BertholomĂ© BNB s’est rĂ©uni 9 fois entre juin 2004 et novembre 2005. Au cours de ses rĂ©unions, ce groupe de travail a suivi et orientĂ© les travaux concernant l’estimation du coĂ»t des moyens de paiement. AprĂšs des analyses prĂ©paratoires effectuĂ©es dans des sous-groupes, il a aussi procĂ©dĂ© Ă  l’examen de questions spĂ©ciïŹques liĂ©es Ă  l’utilisation des moyens de paiement dans les points de vente, comme la problĂ©matique des piĂšces de 1 et de 2 cents ou le refus des grosses coupures dans les points de vente. Le sous-groupe de travail Estimation des coĂ»ts des moyens de paiement » a, de son cĂŽtĂ©, estimĂ© les coĂ»ts des diffĂ©rents moyens de paiement en se conformant au cadre analytique de l’étude nĂ©erlandaise Betalen kost geld». Ce sous-groupe de travail, placĂ© sous la prĂ©sidence de M. Marc MarĂ©chal BNB, s’est rĂ©uni 15 fois entre aoĂ»t 2004 et octobre 2005. En premier lieu, le sous-groupe de travail a mis au point trois enquĂȘtes concernant – les coĂ»ts liĂ©s aux moyens de paiement Ă  charge du secteur ïŹnancier; – les coĂ»ts inhĂ©rents aux moyens de paiement supportĂ©s par les points de vente; – l’utilisation des instruments de paiement par les consommateurs, aïŹn de dĂ©terminer le degrĂ© d’utilisation de la monnaie ïŹduciaire. Ensuite, les mĂ©thodes d’extrapolation les plus appropriĂ©es ont Ă©tĂ© choisies et les rĂ©sultats ïŹnaux ont Ă©tĂ© interprĂ©tĂ©s. Une simulation a portĂ© sur une Ă©ventuelle amĂ©lioration de l’efïŹcacitĂ© dans l’usage des instruments de paiement. Le coĂ»t des diffĂ©rents moyens de paiement est un Ă©lĂ©ment essentiel pour l’avenir de ceux-ci. Les avantages et inconvĂ©nients non quantiïŹables sont Ă©galement pertinents pour Ă©valuer leur utilitĂ© sociale. Le groupe de travail Etude des coĂ»ts et avantages des diffĂ©rents moyens de paiement » a consacrĂ© 8 rĂ©unions Ă  composition spĂ©ciale Ă  l’élaboration du document Analyse des avantages et inconvĂ©nients des diffĂ©rents moyens de paiement ». Cette analyse est essentiellement basĂ©e sur un Ă©change de vue argumentĂ© entre les membres du groupe de travail, tout en Ă©tant documentĂ©e par diffĂ©rentes Ă©tudes et enquĂȘtes. Dans ces diffĂ©rents groupes, toutes les parties concernĂ©es, Ă  savoir la Banque nationale de Belgique, les autoritĂ©s fĂ©dĂ©rales, le secteur ïŹnancier, les organisations professionnelles des classes moyennes et de la distribution, ainsi que les associations de consommateurs ont travaillĂ© en Ă©troite collaboration et dans un esprit de consensus aïŹn de rĂ©aliser les Ă©tudes susmentionnĂ©es. 11 GROUPE DE TRAVAIL / WERKGROEP Etude des coĂ»ts et avantages des diffĂ©rents moyens de paiement / Studie van de kosten en baten van de verschillende betaalmiddelen rĂ©unions plĂ©niĂšres/plenaire vergaderingen Nom / Naam Institution / Instelling PrĂ©sident/Voorzitter Monsieur S. BertholomĂ© BNB Monsieur E. Colla De heer A. De Geest Monsieur P. Dejemeppe De heer W. Van Poucke De heer M. Cys Madame F. De Kerchove Mevrouw I. Garcia-Vilar Monsieur O. Remacle Monsieur P. LĂ©onard Monsieur J-P. Arnoldi Mevrouw V. Buydens De heer R. De Vuyst Madame D. Lemaigre Madame C. Maertens Madame A. Demelenne De heer P. Wynant Monsieur J-M. Dasnoy De heer P. De Bruyne Mevrouw F. Decuypere De heer K. Gommers * Madame F. Michaux Monsieur J. Van der Heyden Monsieur Ph. Wilms Mevrouw N. Van Campenhout Monsieur P-F. Rizzo De heer P. Haegeman De heer P. Roland De heer N. De Bie Madame F. Domont-Naert Monsieur J-Ph. Ducart Monsieur A. Meirsman De heer R. Acx Mevrouw A. Bruggeman Monsieur P. Crevits Monsieur P. Jourquin De heer M. MarĂ©chal Monsieur Ch. Piette De heer K. Roefs Monsieur C. Rubens Monsieur P. Stinglhamber De heer P. Van Den Eynde De heer S. Van de Velde De heer K. Van Nuffel De heer J. Vermeulen Madame M-D. Zachary Monsieur J-P. DeguĂ©e Monsieur Ph. LefĂšvre Monsieur J-M. Van Espen Monsieur M. Verhelst ReprĂ©sentant du Ministre des Finances Vertegenwoordiger van de Minister van FinanciĂ«n ReprĂ©sentant du Ministre de la Protection de la consommation Vertegenwoordiger van de Minister van Consumentenzaken Vertegenwoordiger van de Minister van Economie ReprĂ©sentante du Ministre de l’Economie Vertegenwoordiger van de Minister van Economie ReprĂ©sentant du Ministre des Classes Moyennes ReprĂ©sentant du SecrĂ©taire d’Etat Ă  la SimpliïŹcation administrative SPF Finances - TrĂ©sorerie FOD FinanciĂ«n FOD Economie SPF Economie AVCB FEBELFIN FEBELFIN BANKSYS BANKSYS BANKSYS BANKSYS BANKSYS BANKSYS BANKSYS UNIZO UCM Fedis Neutraal Syndicaat voor Zelfstandigen Test-Aankoop Test-Achats Test-Achats CRIOC NBB NBB BNB BNB NBB BNB NBB BNB BNB NBB NBB NBB NBB BNB SecrĂ©tariat CSF SecrĂ©tariat CSF SecrĂ©tariat CSF SecrĂ©tariat CSF Participants Ă  la rĂ©union du 11 avril 2005 de prĂ©sentation des paiements par tĂ©lĂ©phonie mobile Deelnemers aan de vergadering van 11 april 2005 om de betalingen met mobiele telefoon voor te stellen M. T. De LestrĂ© Agoria, MM. J-M. Schepens et S. Dive Base, M. L. De Groote Proximus et MM. P-M. Dessart et S. Goblet Mobistar * Monsieur K. Gommers a quittĂ© BANKSYS pour IPSOS le 15 juillet 2005. De heer K. Gommers heeft BANKSYS verlaten voor IPSOS op 15 juli 2005. 12 ANNEXE SOUS-GROUPE DE TRAVAIL / SUBWERKGROEP Estimation des coĂ»ts des moyens de paiement / Raming van de kosten van de betaalmiddelen Nom / Naam Institution / Instelling PrĂ©sident/Voorzitter De heer M. MarĂ©chal NBB Monsieur P. Dejemeppe De heer M. Cys Mevrouw I. Garcia-Vilar Monsieur O. Remacle Monsieur J-P. Arnoldi Mevrouw V. Buydens Madame D. Lemaigre Madame A. Demelenne De heer P. Wynant Monsieur J-M. Dasnoy Mevrouw F. Decuypere De heer K. Gommers * Madame F. Michaux Monsieur J. Peczenik Monsieur Ph. Wilms Mevrouw N. Van Campenhout Monsieur P-F. Rizzo De heer P. Haegeman De heer N. De Bie Madame F. Domont-Naert Monsieur A. Meirsman Monsieur S. BertholomĂ© Mevrouw A. Bruggeman Monsieur P. Crevits Madame I. Degreef De heer K. Geenen Monsieur Ch. Piette Monsieur P. Stinglhamber De heer P. Van den Eynde De heer S. Van de Velde De heer K. Van Nuffel De heer J. Vermeulen De heer J-P. Vonck Madame M-D. Zachary Monsieur Ph. LefĂšvre Monsieur J-M. Van Espen Monsieur M. Verhelst ReprĂ©sentant du Ministre de la Protection de la consommation Vertegenwoordiger van de Minister van Economie Vertegenwoordiger van de Minister van Economie ReprĂ©sentant du Ministre des Classes Moyennes SPF Finances - TrĂ©sorerie FOD FinanciĂ«n SPF Economie FEBELFIN FEBELFIN BANKSYS BANKSYS BANKSYS BANKSYS BANKSYS BANKSYS UNIZO UCM Fedis Test-Aankoop Test-Achats CRIOC BNB NBB BNB BNB NBB BNB BNB NBB NBB NBB NBB NBB BNB SecrĂ©tariat CSF SecrĂ©tariat CSF SecrĂ©tariat CSF * Monsieur K. Gommers a quittĂ© BANKSYS pour IPSOS le 15 juillet 2005. De heer K. Gommers heeft BANKSYS verlaten voor IPSOS op 15 juli 2005. 13 GROUPE DE RÉDACTION / REDACTIEGROEP Analyse des avantages et inconvĂ©nients des diffĂ©rents moyens de paiement / Analyse van de voor- en nadelen van de verschillende betaalmiddelen Nom / Naam Institution / Instelling PrĂ©sident/Voorzitter Monsieur S. BertholomĂ© BNB Monsieur P. Dejemeppe De heer W. Van Poucke De heer M. Cys Madame D. Lemaigre Madame A. Demelenne De heer P. Wynant Monsieur J-M. Dasnoy Mevrouw F. Decuypere Madame F. Nollet Monsieur J. Peczenik Monsieur P. Wilms Mevrouw N. Van Campenhout Monsieur P-F. Rizzo De heer P. Haegeman Madame F. Domont-Naert Monsieur A. Meirsman Mevrouw A. Bruggeman De heer M. MarĂ©chal Monsieur Ch. Piette Monsieur P. Stinglhamber Madame M-D. Zachary Monsieur Ph. LefĂšvre Monsieur J-M. Van Espen Monsieur M. Verhelst ReprĂ©sentant du Ministre de la Protection de la consommation Vertegenwoordiger van de Minister van Consumentenzaken Vertegenwoordiger van de Minister van Economie SPF Economie FEBELFIN FEBELFIN BANKSYS BANKSYS BANKSYS BANKSYS BANKSYS UNIZO UCM Fedis Test-Achats CRIOC NBB NBB BNB BNB BNB SecrĂ©tariat CSF SecrĂ©tariat CSF SecrĂ©tariat CSF * Monsieur K. Gommers a quittĂ© BANKSYS pour IPSOS le 15 juillet 2005. De heer K. Gommers heeft BANKSYS verlaten voor IPSOS op 15 juli 2005. 14 ESTIMATION DU COÛT DES MOYENS DE PAIEMENT 2. Estimation du coĂ»t des moyens de paiement Introduction Le 9 fĂ©vrier 2004, un gentlemen’s agreement relatif aux moyens de paiement a Ă©tĂ© conclu entre l’Association belge des banques, la Ministre de l’Économie et la Ministre de la Protection de la Consommation. Le 5e point de cet accord dispose que Les parties reconnaissent que l’efïŹcacitĂ© des moyens de paiement doit ĂȘtre amĂ©liorĂ©e. À cet effet, les ministres organiseront une concertation entre les diffĂ©rentes parties intĂ©ressĂ©es d’ici un mois. Dans ce cadre, des initiatives concrĂštes seront prises aïŹn de moderniser, au niveau des pouvoirs publics, les circuits de paiement. De plus, la position concurrentielle des banques belges sera examinĂ©e ». Pour mener Ă  bien ces missions, un Steering Committee sur l’avenir des moyens de paiement a Ă©tĂ© créé, au sein duquel siĂšgent toutes les parties concernĂ©es, sous la prĂ©sidence du Gouverneur de la Banque nationale de Belgique. Lors de la premiĂšre rĂ©union de ce comitĂ©, le 13 mai 2004, il a entre autres Ă©tĂ© proposĂ© de mettre sur pied un groupe de travail chargĂ© de rĂ©aliser une Ă©tude sur les coĂ»ts et les bĂ©nĂ©ïŹces des diffĂ©rents moyens de paiement. Pour ce faire, le groupe de travail s’est engagĂ© Ă  mener une analyse en s’inspirant du rapport nĂ©erlandais Betalen kost geld », prĂ©sentĂ© en mars 2004 et rĂ©alisĂ© en 2003 par une Ă©quipe de projet de la Nederlandsche Bank, assistĂ©e par un comitĂ© consultatif rassemblant des reprĂ©sentants des principaux acteurs concernĂ©s secteur ïŹnancier, points de vente et consommateurs. Le rapport nĂ©erlandais poursuivait deux objectifs – identiïŹer et quantiïŹer les coĂ»ts inhĂ©rents aux moyens de paiement utilisĂ©s dans les points de vente ; – formuler des propositions visant Ă  comprimer ces coĂ»ts. À cet effet, il importait – d’identiïŹer les coĂ»ts totaux suivant leur nature coĂ»ts ïŹxes, coĂ»ts variables en fonction du nombre de transactions, coĂ»ts variables en fonction des montants ; – d’identiïŹer les coĂ»ts moyens par transaction effectuĂ©e par les diffĂ©rents instruments de paiement et de les ventiler selon leur nature. Ces donnĂ©es permettent de calculer les Ă©conomies qui peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©es en incitant la population Ă  remplacer des produits de paiement coĂ»teux par des produits moins chers. L’étude belge entend poursuivre les mĂȘmes objectifs. Si les mĂ©thodes appliquĂ©es dans le cadre de l’étude belge diffĂšrent sensiblement, sur plusieurs points, de celles utilisĂ©es dans l’étude nĂ©erlandaise, le domaine d’analyse est dĂ©limitĂ© de la mĂȘme façon – seuls les coĂ»ts inhĂ©rents aux moyens de paiement utilisĂ©s dans les points de vente sont Ă©tudiĂ©s. Les instruments de paiement suivants sont donc concernĂ©s la monnaie ïŹduciaire, le porte-monnaie Ă©lectronique Proton en Belgique, Chipknip aux Pays-Bas, la carte de dĂ©bit Bancontact/Mister Cash en Belgique, Pinpas aux Pays-Bas et la carte de crĂ©dit. Les coĂ»ts propres aux transactions entre opĂ©rateurs professionnels, ainsi que les coĂ»ts des opĂ©rations privĂ©es effectuĂ©es en dehors des points de vente en particulier les virements et domiciliations ne sont donc pas pris en considĂ©ration 1 ; 1 Les instruments de paiement moins utilisĂ©s, tels que les chĂšques, les cartes bancaires privatives et les cartes de crĂ©dit Diners Club et American Express, ne sont pas non plus concernĂ©s par l’étude. 15 – de mĂȘme, seuls les coĂ»ts macroĂ©conomiques, c’est-Ă dire les coĂ»ts internes que les parties impliquĂ©es dans la chaĂźne des paiements secteur ïŹnancier, instituts d’émission et points de vente consentent pour procĂ©der aux paiements et encaissements, entrent en ligne de compte 1. L’étude Betalen kost geld » doit ĂȘtre envisagĂ©e dans le contexte Ă©largi dans lequel les moyens de paiement nĂ©erlandais ont Ă©tĂ© discutĂ©s et analysĂ©s au cours des derniĂšres annĂ©es le Maatschappelijk Overleg Betalingsverkeer. Lors de la rĂ©daction de ce rapport, les auteurs ont dĂšs lors pu se fonder sur des Ă©tudes 2 antĂ©rieures dĂ©taillĂ©es et recourir au savoir-faire existant. En Belgique, en revanche, l’étude ne pouvait se baser sur aucune donnĂ©e ou analyse disponible. En particulier, il convenait de mettre au point trois enquĂȘtes concernant – les coĂ»ts liĂ©s aux moyens de paiement Ă  charge du secteur ïŹnancier ; – les coĂ»ts inhĂ©rents aux moyens de paiement supportĂ©s par les points de vente ; – l’utilisation des instruments de paiement par les consommateurs, aïŹn de dĂ©terminer la frĂ©quence d’utilisation de la monnaie ïŹduciaire. Les rĂ©sultats de ces trois enquĂȘtes sont dĂ©crits respectivement dans les sections et du prĂ©sent document. L’aboutissement de ce projet a nĂ©cessitĂ© la collaboration Ă©troite de toutes les parties concernĂ©es au sein des groupes de travail, Ă  savoir la Banque nationale de Belgique, les autoritĂ©s fĂ©dĂ©rales, le secteur ïŹnancier, les organisations professionnelles des classes moyennes et de la distribution, ainsi que les associations de consommateurs . L’organisation des enquĂȘtes et l’interprĂ©tation des rĂ©sultats – synthĂ©tisĂ©s dans la derniĂšre section – ont dĂšs lors pu se dĂ©rouler dans un climat de consensus. Les coĂ»ts des moyens de paiement propres au secteur ïŹnancier quantiïŹcation et identiïŹcation Inventaire Au dĂ©but du mois de dĂ©cembre 2004, un formulaire d’enquĂȘte a Ă©tĂ© adressĂ© au secteur ïŹnancier en vue d’identiïŹer, pour l’annĂ©e 2003, les coĂ»ts macroĂ©conomiques liĂ©s aux moyens de paiement 3. Ce questionnaire a Ă©tĂ© envoyĂ© aux deux gestionnaires de rĂ©seau Banksys et 16 Bank Card Company, ainsi qu’à douze Ă©tablissements de crĂ©dit les quatre grandes banques et huit banques de petite et moyenne importance. Pour garantir le traitement conïŹdentiel des donnĂ©es communiquĂ©es et exclure a priori tout reproche d’entente, un contrat de conïŹdentialitĂ© a Ă©tĂ© conclu entre les parties interrogĂ©es et la Banque nationale de Belgique, qui a jouĂ© le rĂŽle de trustee pour cette enquĂȘte. Parmi les coĂ»ts macroĂ©conomiques liĂ©s aux moyens de paiement, ïŹgurent en premier lieu les coĂ»ts de frontofïŹce, c’est-Ă -dire les activitĂ©s qui impliquent un contact direct avec le client. À cet Ă©gard, on pense tout d’abord aux coĂ»ts inhĂ©rents aux rĂ©seaux d’agences bancaires 4. Il s’agit principalement du temps consacrĂ© par le personnel des agences aux transactions de paiement retraits et versements d’argent comptant au guichet, distribution de cartes bancaires Ă  la clientĂšle. Les frais de personnel sont mesurĂ©s sur la base des coĂ»ts salariaux bruts y compris les primes. ParallĂšlement aux frais de personnel, les coĂ»ts inhĂ©rents aux agences bancaires englobent les amortissements et les frais d’entretien des bĂątiments, des machines y compris les installations telles que les coffres de nuit, etc. et des systĂšmes utilisĂ©s comme les applications informatiques. Les coĂ»ts de front-ofïŹce regroupent en outre les coĂ»ts hors frais de tĂ©lĂ©communication consentis par le secteur ïŹnancier pour les guichets automatiques seuls le chargement de Proton et le retrait de monnaie ïŹduciaire sont pris en considĂ©ration. Outre les amortissements des investissements nĂ©cessaires Ă  cet effet, il s’agit des frais d’entretien des machines y compris l’adaptation de garanties de sĂ©curitĂ© physiques et informatiques et des coĂ»ts liĂ©s Ă  l’approvisionnement des distributeurs automatiques de billets. Le back-ofïŹce regroupe quant Ă  lui plusieurs activitĂ©s qui sont indispensables Ă  l’exĂ©cution des paiements. AprĂšs la mise au point du produit, le secteur ïŹnancier fournit les cartes bancaires qui permettent l’exĂ©cution de retraits aux distributeurs automatiques de billets et de paiements par carte de dĂ©bit ou Proton dans les points de vente. Ces cartes sont distribuĂ©es dans le rĂ©seau. De plus, il 1 À un stade ultĂ©rieur de l’étude, les coĂ»ts privĂ©s, Ă  savoir les rĂ©munĂ©rations rĂ©ciproques entre les parties concernĂ©es, pourront Ă©galement ĂȘtre pris en considĂ©ration, du moins si des donnĂ©es chiffrĂ©es sont disponibles. Dans cette Ă©tude, il n’est pas non plus tenu compte des diffĂ©rents coĂ»ts d’opportunitĂ© et de ïŹnancement que l’usage des moyens de paiement implique. Certains de ces coĂ»ts assumĂ©s par les banques seront nĂ©anmoins mentionnĂ©s pour mĂ©moire. 2 Comme l’étude Afrekenen in winkels 2002 » rĂ©alisĂ©e par la Hoofdbedrijfschap Detailhandel » en octobre 2002. 3 Le formulaire d’enquĂȘte est joint Ă  l’annexe 1. 4 Les coĂ»ts liĂ©s aux rĂ©seaux d’agences sont bien entendu uniquement pris en considĂ©ration s’ils peuvent ĂȘtre imputĂ©s aux instruments de paiement considĂ©rĂ©s et donc pas aux produits de placement, assurances, crĂ©dits, etc.. ESTIMATION DU COÛT DES MOYENS DE PAIEMENT 4!",%!5ÂŹ ÂŹ /Ã43ÂŹ,Âł3ÂŹ!58ÂŹ.3425-%.43ÂŹ$%ÂŹ0!%-%.4°!2'%ÂŹ$5ÂŹ3%4%52ÂŹ&.!.%2ÂŹÂŹ%.ÂŹ MILLIONSÂŹDEUROS ÂŹ -ONNAIEÂŹÂŹ lDUCIAIRE ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹDÏBIT ÂŹ 0ORTEMONNAIEÂŹÂŹ ÏLECTRONIQUE ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹCRÏDIT 4OTAL ÂŹ ÂŹ OßTSÂŹDEÂŹFRONTOFlCEÂŹÂŹ ÂŹ OßTSÂŹDEÂŹBACKOFlCEÂŹÂŹ ÂŹ &RAISÂŹGÏNÏRAUXÂŹÂŹ ÂŹ 4RANSPORTÂŹDEÂŹFONDSÂŹÂŹ ÂŹ n n n OßTSÂŹTOTAUXÂŹÂŹ ÂŹ nÂŹÂŹ $ONNÏESÂŹNONÂŹPERTINENTES ÂŹ ÂłTABLISSEMENTSÂŹDEÂŹCRÏDITÂŹETÂŹGESTIONNAIRESÂŹDEÂŹRÏSEAU ÂŹ convient de tenir compte de la mise sur pied du rĂ©seau informatique Banksys, qui traite ces transactions aux amortissements nĂ©cessaires s’ajoutent donc les frais de maintenance de ce rĂ©seau. À cet Ă©gard, il importe Ă©galement de ne pas perdre de vue les activitĂ©s qui visent Ă  garantir que les critĂšres de sĂ©curitĂ© requis soient respectĂ©s d’une maniĂšre optimale. Certaines banques comptent, emballent et vĂ©riïŹent ellesmĂȘmes l’authenticitĂ© des billets et des piĂšces qui sont dĂ©posĂ©s dans leurs propres centres de comptage, avant de les transporter Ă  la Banque nationale. Tous les frais de personnel et les coĂ»ts du capital amortissement des bĂątiments, machines et systĂšmes associĂ©s Ă  ces activitĂ©s de back-ofïŹce sont repris dans les coĂ»ts que les banques consentent pour les moyens de paiement. Si les banques recourent Ă  des services de transport de fonds pour les activitĂ©s susvisĂ©es, les montants facturĂ©s y compris la part non dĂ©ductible de la TVA sont pris en compte. Par ailleurs, il convient de prendre en considĂ©ration les coĂ»ts de back-ofïŹce de l’administration centrale qui peuvent aussi ĂȘtre imputĂ©s aux moyens de paiement utilisĂ©s dans les points de vente, comme les coĂ»ts des services de contrĂŽle et de gestion y compris les coĂ»ts de dĂ©veloppement et de maintenance des applications informatiques – qui assurent entre autres le bon dĂ©roulement du traitement logistique –, les frais de tĂ©lĂ©communication comme les redevances d’abonnement et les coĂ»ts tarifaires, les coĂ»ts liĂ©s Ă  la fourniture d’informations aux clients par le biais d’extraits de compte, ainsi que les frais d’assurance et les coĂ»ts liĂ©s Ă  la fraude. Ces diffĂ©rents coĂ»ts entrent en ligne de compte pour la prĂ©sente Ă©tude dans la mesure oĂč ils se rapportent aux moyens de paiement utilisĂ©s dans les points de vente. Lors de l’inventaire des coĂ»ts, il y a lieu par ailleurs de tenir compte des frais gĂ©nĂ©raux associĂ©s aux services du siĂšge central, des frais gĂ©nĂ©raux de l’administration centrale, etc., pour autant qu’ils puissent ĂȘtre imputĂ©s aux moyens de paiement. EnïŹn, les coĂ»ts inhĂ©rents au transport de fonds y compris l’encadrement par la police entrent Ă©galement en ligne de compte, pour autant qu’ils se rapportent Ă  la monnaie ïŹduciaire et donc pas aux titres, monnaies Ă©trangĂšres, chĂšques de voyage ou mĂ©taux prĂ©cieux. Il s’agit donc exclusivement des coĂ»ts de livraison et d’enlĂšvement de liquiditĂ©s dans les agences, ainsi que des coĂ»ts d’approvisionnement des distributeurs automatiques publics Banksys » qui ne sont pas installĂ©s dans une agence. En dĂ©ïŹnitive, les gestionnaires de rĂ©seau, les quatre grandes banques et six banques de taille moyenne ont complĂ©tĂ© le questionnaire. Les donnĂ©es relatives aux coĂ»ts des gestionnaires de rĂ©seau ont Ă©tĂ© intĂ©gralement reprises. Les coĂ»ts Ă  charge des dix Ă©tablissements de crĂ©dit ont fait l’objet d’une extrapolation Ă  l’ensemble des banques Ă  partir d’un coefïŹcient basĂ© sur la part de ces Ă©tablissements dans le montant total des dĂ©pĂŽts Ă  vue des mĂ©nages et des ASBL. CalculĂ©s de la sorte, les coĂ»ts des moyens de paiement Ă  charge du secteur ïŹnancier peuvent ĂȘtre estimĂ©s Ă  quelque 959 millions d’euros ou 0,35 du produit intĂ©rieur brut PIB 1. 1 Pour mĂ©moire 41 millions d’euros de coĂ»ts de ïŹnancement peuvent ĂȘtre mentionnĂ©s, c’est-Ă -dire les coĂ»ts d’opportunitĂ© que les banques supportent pour leurs encaisses de monnaie ïŹduciaire non rĂ©munĂ©rĂ©es ainsi que des coĂ»ts dĂ»s Ă  l’indemnisation des avances fournies par les sociĂ©tĂ©s de cartes de crĂ©dit Ă  leur clients. 17 4!",%!5ÂŹ ÂŹ /Ã43ÂŹ,Âł3ÂŹ!58ÂŹ.3425-%.43ÂŹ$%ÂŹ0!%-%.4°!2'%ÂŹ$5ÂŹ3%4%52ÂŹ&.!.%2 ENÂŹPCÂŹDUÂŹ0" ÂŹ -ONNAIEÂŹÂŹ lDUCIAIRE ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹDÏBIT 0ORTEMONNAIEÂŹÂŹ ÏLECTRONIQUE ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹCRÏDIT 4OTAL ÂŹ ÂŹ ÂŹ "ELGIQUEÂŹ OßTSÂŹDEÂŹFRONTOFlCEÂŹÂŹ ÂŹ x OßTSÂŹDEÂŹBACKOFlCEÂŹÂŹ ÂŹ x &RAISÂŹGÏNÏRAUXÂŹÂŹ ÂŹ x x 4RANSPORTÂŹDEÂŹFONDSÂŹÂŹ ÂŹ n n n OßTSÂŹTOTAUXÂŹÂŹ ÂŹ OßTSÂŹDEÂŹFRONTOFlCEÂŹÂŹ ÂŹ x OßTSÂŹDEÂŹBACKOFlCEÂŹÂŹ ÂŹ &RAISÂŹGÏNÏRAUXÂŹÂŹ ÂŹ x x x 4RANSPORTÂŹDEÂŹFONDSÂŹÂŹ ÂŹ n n n OßTSÂŹTOTAUXÂŹÂŹ ÂŹ 0AYS"ASÂŹ xÂŹÂŹ$ONNÏESÂŹNÏGLIGEABLES nÂŹÂŹ $ONNÏESÂŹNONÂŹPERTINENTES ÂŹ La majeure partie des coĂ»ts est attribuable Ă  la monnaie ïŹduciaire, soit quelque 75 du total des coĂ»ts des moyens de paiement. Le quart restant est liĂ© aux moyens de paiement Ă©lectroniques. On peut comparer la situation en Belgique Ă  celle prĂ©valant aux Pays-bas telle qu’elle apparaĂźt dans l’étude Betalen kost geld ». Les diffĂ©rences entre les deux pays sont nĂ©anmoins essentiellement indicatives dans les deux cas, les estimations des niveaux de coĂ»ts ont Ă©tĂ© effectuĂ©es avec chaque fois une marge d’erreur sans doute relativement considĂ©rable. Sous cette rĂ©serve, on constate que le niveau des coĂ»ts assumĂ©s par le secteur ïŹnancier est lĂ©gĂšrement plus Ă©levĂ© en Belgique qu’aux Pays-Bas 0,35 du PIB contre 0,31 du PIB. Ce niveau plus Ă©levĂ© est exclusivement imputable aux coĂ»ts inhĂ©rents Ă  la monnaie ïŹduciaire, qui reprĂ©sentent 0,26 du PIB en Belgique contre 0,20 aux Pays-Bas. Cette diffĂ©rence s’explique essentiellement par les coĂ»ts de front-ofïŹce mais aussi par les frais gĂ©nĂ©raux plus importants associĂ©s Ă  la monnaie ïŹduciaire, ainsi que par les frais liĂ©s au transport de fonds Ă  charge du secteur ïŹnancier qui sont plus Ă©levĂ©s en Belgique. Comme nous le verrons sous le point les points de vente nĂ©erlandais, quant Ă  eux, ont Ă  leur charge des coĂ»ts de transport de fonds proportionnellement plus importants. 18 Les coĂ»ts des instruments de paiement Ă©lectroniques – en particulier la carte de dĂ©bit et le porte-monnaie Ă©lectronique – sont moins Ă©levĂ©s en Belgique qu’aux Pays-Bas. La diffĂ©rence se situe essentiellement au niveau des coĂ»ts de back-ofïŹce et peut s’expliquer par la position centrale qu’occupe Banksys en Belgique en tant que gestionnaire de rĂ©seau. Ventilation dĂ©taillĂ©e Il convient ensuite de rĂ©partir les coĂ»ts des instruments de paiement Ă  charge du secteur ïŹnancier en coĂ»ts ïŹxes, coĂ»ts variables en fonction du nombre de transactions et coĂ»ts variables en fonction des montants payĂ©s. Pour permettre une ventilation correcte, Banksys a Ă©laborĂ©, en collaboration avec des reprĂ©sentants du secteur bancaire, un cadre d’analyse dont les grandes lignes sont exposĂ©es Ă  l’annexe 2. Il n’est pas surprenant que la composition des coĂ»ts diffĂšre sensiblement selon les instruments de paiement considĂ©rĂ©s. ESTIMATION DU COÛT DES MOYENS DE PAIEMENT GRAPHIQUE 1 VENTILATION DES COÛTS DES INSTRUMENTS DE PAIEMENT À CHARGE DU SECTEUR FINANCIER BELGIQUE, 2003 GRAPHIQUE 2 en du total VENTILATION DES COÛTS DES INSTRUMENTS DE PAIEMENT À CHARGE DU SECTEUR FINANCIER PAYS-BAS, 2002 en du total 60 60 60 40 40 40 40 20 20 20 20 0 0 0 0 Monnaie fiduciaire Total 60 Carte de crĂ©dit 80 Porte-monnaie Ă©lectronique 80 Carte de dĂ©bit 80 Total 80 Carte de crĂ©dit 100 Porte-monnaie Ă©lectronique 100 Carte de dĂ©bit 100 Monnaie fiduciaire 100 Variables en fonction des montants Variables en fonction des montants Variables en fonction du nombre de transactions Variables en fonction du nombre de transactions Fixes Fixes En ce qui concerne la monnaie ïŹduciaire, les coĂ»ts ïŹxes reprĂ©sentent environ 58 du total des coĂ»ts. Le solde – 42 – est attribuable aux coĂ»ts variables en fonction des montants. Comme on pouvait s’y attendre, les coĂ»ts relatifs aux moyens de paiement Ă©lectroniques revĂȘtent essentiellement un caractĂšre ïŹxe une part importante des coĂ»ts se rapporte en effet au systĂšme informatique nĂ©cessaire Ă  la rĂ©alisation des transactions Ă©lectroniques. C’est pour la carte Proton que les coĂ»ts ïŹxes sont les plus Ă©levĂ©s 91 Viennent ensuite les cartes de crĂ©dit 83 et les cartes de dĂ©bit 76 En ce qui concerne les cartes de dĂ©bit, on enregistre 24 de coĂ»ts variables en fonction du nombre de transactions. Pour les cartes de crĂ©dit, les coĂ»ts variables en fonction du nombre de transactions reprĂ©sentent 13 contre 4 pour les coĂ»ts variables en fonction des montants. Pour la carte Proton, enïŹn, on enregistre seulement 9 de coĂ»ts variables en fonction des montants. Globalement, 63 des coĂ»ts inhĂ©rents aux moyens de paiement Ă  charge du secteur ïŹnancier sont des coĂ»ts ïŹxes, 32 sont des coĂ»ts variables en fonction des montants et 5 seulement sont des coĂ»ts variables en fonction du nombre de transactions. Si l’on compare cette ventilation avec la ventilation prĂ©sentĂ©e dans l’étude Betalen kost geld », on obtient globalement des rĂ©sultats similaires. Aux Pays-Bas Ă©galement, les coĂ»ts ïŹxes sont trĂšs Ă©levĂ©s pour les moyens de paiement Ă©lectroniques, tandis qu’en ce qui concerne la monnaie ïŹduciaire, la rĂ©partition est Ă©quilibrĂ©e, les coĂ»ts variables reprĂ©sentant une part importante. Toutefois, de nettes diffĂ©rences au niveau de la composition des coĂ»ts variables sont Ă  signaler. En particulier, aux Pays-Bas, 39 des coĂ»ts propres Ă  la monnaie ïŹduciaire varieraient en fonction du nombre de transactions, alors qu’en Belgique, il est supposĂ© qu’un changement du nombre de transactions n’a aucune incidence pour le secteur bancaire si le montant total des transactions rĂ©alisĂ©es au moyen de la monnaie ïŹduciaire reste inchangĂ©. Selon le cadre d’analyse utilisĂ© en Belgique, les coĂ»ts varient donc de façon indĂ©pendante en fonction des deux variables que sont les montants et le nombre de transactions. Aux Pays-Bas, en revanche, les deux types de coĂ»ts variables interagissent. La ventilation des coĂ»ts est opĂ©rĂ©e sur la base d’un horizon Ă  moyen terme de 19 trois Ă  cinq ans Ă  moyen terme, une modiïŹcation du nombre de transactions inïŹ‚uence donc le chiffre d’affaires rĂ©alisĂ© Ă  l’aide du moyen de paiement. Les instituts d’émission EnïŹn, il y a lieu de prendre en considĂ©ration les coĂ»ts consentis par les instituts d’émission Banque nationale de Belgique, Monnaie royale de Belgique pour l’émission de monnaie ïŹduciaire. Globalement, ces coĂ»ts s’élĂšvent Ă  47 millions d’euros en 2003. L’émission de billets de banque, mesurĂ©e sur la base de coĂ»ts standard, reprĂ©senterait quelque 40 millions d’euros d’une part, le comptage/le tri, la rĂ©ception/ l’émission de billets de banque par la Caisse centrale et le rĂ©seau de siĂšges activitĂ©s estimĂ©es Ă  environ 23 millions d’euros par an ; d’autre part, le remplacement des billets usĂ©s par de nouveaux billets imprimĂ©s par l’imprimerie de la Banque nationale de Belgique 7 millions d’euros par an, auquel s’ajoutent 10 millions d’euros c’est-Ă dire l’amortissement en quatre ans des 40 millions de frais d’impression des billets en euro lors du passage Ă  la monnaie unique. Il convient par ailleurs d’y ajouter les coĂ»ts consentis par la Monnaie royale de Belgique dans le cadre de la gestion de la circulation monĂ©taire. Ces coĂ»ts sont estimĂ©s Ă  quelque 5 millions d’euros. Les coĂ»ts liĂ©s Ă  la frappe des piĂšces de monnaie en euros lors du passage Ă  la monnaie unique sont Ă©galement pris en considĂ©ration. Ils s’élĂšvent Ă  48 millions d’euros Ă  amortir sur vingt ans. Globalement, les coĂ»ts Ă  charge de la Monnaie royale de Belgique peuvent dĂšs lors ĂȘtre estimĂ©s Ă  7 millions d’euros. 4!",%!5ÂŹ ÂŹ /Ã43ÂŹ,Âł3°,ÂŹÂł-33/.ÂŹ$%ÂŹ-/..!%ÂŹ &$5!2%°!2'%ÂŹ$%3ÂŹ.344543ÂŹ $Âł-33/. ÂŹ "ELGIQUEÂŹ ÂŹ OßTSÂŹENÂŹPCÂŹDUÂŹ0"ÂŹÂŹ ÂŹ 0AYS"ASÂŹ ÂŹ OßTSÂŹlXESÂŹENÂŹPCÂŹDUÂŹTOTALÂŹÂŹÂŹ OßTSÂŹVARIABLESÂŹENÂŹFONCTIONÂŹÂŹ DESÂŹMONTANTSÂŹÂŹ ENÂŹPCÂŹDUÂŹTOTALÂŹÂŹ ÂŹ n OßTSÂŹVARIABLESÂŹENÂŹFONCTIONÂŹÂŹ DUÂŹNOMBREÂŹDEÂŹTRANSACTIONSÂŹÂŹ ENÂŹPCÂŹDUÂŹTOTALÂŹÂŹ ÂŹ ÂŹ nÂŹÂŹ $ONNÏESÂŹNONÂŹPERTINENTES ÂŹ 20 ExprimĂ©s en pourcentage du PIB, les coĂ»ts supportĂ©s par les instituts d’émission belges afïŹchent ïŹnalement le mĂȘme niveau qu’aux Pays-Bas. Pour la ventilation des 47 millions d’euros de coĂ»ts, on part du principe – comme dans le secteur bancaire – que l’infrastructure reste inchangĂ©e, tandis que l’on suppose que les frais de personnel sont variables. On peut dĂšs lors avancer qu’environ 61 des coĂ»ts Ă  charge des instituts d’émission belges sont ïŹxes et que 39 varient en fonction des montants. Les coĂ»ts des moyens de paiement propres aux points de vente quantiïŹcation et spĂ©ciïŹcation Inventaire Pour complĂ©ter l’inventaire des coĂ»ts des transactions, il convient Ă©galement de prendre en compte les coĂ»ts propres aux points de vente. Ici aussi, il s’agit en premier lieu de coĂ»ts de front-ofïŹce, Ă  savoir les coĂ»ts gĂ©nĂ©rĂ©s par le personnel en charge des encaissements effectifs dans les magasins. AïŹn d’évaluer correctement les coĂ»ts liĂ©s aux diffĂ©rents instruments de paiement, il faut en effet dĂ©terminer les dĂ©lais de rĂšglement respectifs de chacun d’entre eux, c’est-Ă -dire le temps qui s’écoule entre le moment oĂč le consommateur prend connaissance du montant total qu’il doit rĂ©gler et le moment oĂč il reçoit son ticket de caisse, sa monnaie, etc. L’association professionnelle Fedis a procĂ©dĂ©, auprĂšs d’une dizaine de distributeurs, Ă  une mesure des dĂ©lais de rĂšglement liĂ©s Ă  la monnaie ïŹduciaire, le porte-monnaie Ă©lectronique, la carte de dĂ©bit et la carte de crĂ©dit. AprĂšs avoir pondĂ©rĂ© les dĂ©lais de rĂšglement moyens pour les diffĂ©rents distributeurs en fonction de leur chiffre d’affaires, on obtient les dĂ©lais de rĂšglement moyens suivants pour la Belgique Proton, 20 secondes ; monnaie ïŹduciaire, 32 secondes ; carte de dĂ©bit, 39 secondes et carte de crĂ©dit, 56 secondes. Le temps de transaction pour la carte de dĂ©bit a Ă©tĂ© corrigĂ© Ă  la baisse aïŹn de tenir compte du fait que, dans les stations d’essence, quelque 97 millions de transactions avec la carte de dĂ©bit se font automatiquement c’est-Ă -dire sans temps de transaction Ă  charge du point de vente. Le temps de transaction corrigĂ© pour la carte de dĂ©bit revient ainsi Ă  32 secondes. Le classement en fonction de la vitesse est trĂšs similaire Ă  celui du commerce de dĂ©tail et de l’Horeca aux Pays-Bas, oĂč le dĂ©lai de rĂšglement du porte-monnaie ESTIMATION DU COÛT DES MOYENS DE PAIEMENT Ă©lectronique – le moyen de paiement le plus rapide – est de 14 secondes, tandis qu’il faut 19 secondes pour payer en espĂšces, 26 secondes par carte de dĂ©bit et 28 secondes par carte de crĂ©dit. Les dĂ©lais de rĂšglement sont nĂ©anmoins sensiblement – de 6 Ă  28 secondes – plus Ă©levĂ©s en Belgique qu’aux Pays-Bas. Cette diffĂ©rence pourrait ĂȘtre due au fait qu’en Belgique on aurait commencĂ© Ă  mesurer les dĂ©lais de rĂšglement alors que les clients Ă©taient encore en train d’emballer leurs achats. Ces diffĂ©rences demeurent nĂ©anmoins difïŹciles Ă  expliquer, en particulier celles entre les dĂ©lais de rĂšglement des diffĂ©rents moyens de paiement Ă©lectroniques. Il importe de ne pas perdre cette donnĂ©e de vue lors de l’interprĂ©tation des autres rĂ©sultats. Comme aux Pays-Bas, il convient donc Ă©galement de souligner que, en ce qui concerne les dĂ©lais de rĂšglement, des bases plus prĂ©cises pourront ĂȘtre utiles lors d’une Ă©tude ultĂ©rieure. Par ailleurs, il faut prendre en considĂ©ration les coĂ»ts de back-ofïŹce, c’est-Ă -dire la prĂ©paration, le vidage et le comptage des caisses, le maniement de la monnaie ïŹduciaire, la prĂ©paration Ă  l’enlĂšvement des recettes journaliĂšres, la mise Ă  disposition de monnaie et de tickets de caisse et l’exĂ©cution des tĂąches administratives nĂ©cessaires. Les coĂ»ts de l’infrastructure de paiement Ă©lectronique sous la forme de virements et de contrats d’entretien sont Ă©galement pris en compte, de mĂȘme que ceux des tĂ©lĂ©communications. EnïŹn, il faut encore ajouter Ă  l’inventaire des coĂ»ts ceux liĂ©s au transport de fonds, aux vols et Ă  l’assurance. On n’impute aucun des frais gĂ©nĂ©raux aux coĂ»ts des paiements dans les points de vente, et ceci contrairement Ă  la mĂ©thodologie appliquĂ©e au secteur ïŹnancier. Certains de ces coĂ»ts infrastructure Ă©lectronique, tĂ©lĂ©communications, transport de valeurs ont pu ĂȘtre obtenus directement et d’une maniĂšre exhaustive auprĂšs d’agents existants. 4!",%!5ÂŹ ÂŹ Un formulaire d’enquĂȘte porte sur les coĂ»ts qu’il n’est pas possible de quantiïŹer au travers de telles sources externes 1. Ce formulaire a Ă©tĂ© envoyĂ© aux membres de la Fedis et Ă©galement publiĂ© dans les magazines de l’UCM et de l’UNIZO en fĂ©vrier 2005. La rĂ©action des membres des organisations des classes moyennes a au dĂ©part Ă©tĂ© trĂšs faible ; un volume relativement satisfaisant de rĂ©ponses n’a pu ĂȘtre obtenu qu’aprĂšs que des initiatives locales et une nouvelle distribution de l’enquĂȘte par Banksys ont Ă©tĂ© organisĂ©es. Comme pour le secteur ïŹnancier, le traitement de l’enquĂȘte relative aux coĂ»ts des moyens de paiement, organisĂ©e dans les points de vente, a Ă©tĂ© centralisĂ© auprĂšs du service Statistiques ïŹnanciĂšres et Ă©conomiques de la Banque nationale de Belgique. D’importantes vĂ©riïŹcations des donnĂ©es ont Ă©tĂ© nĂ©cessaires il a fallu prendre contact avec plus de 200 commerçants pour obtenir des Ă©claircissements. Finalement, 491 enquĂȘtes, qui englobent points de vente et caisses, ont pu ĂȘtre prises en compte. La reprĂ©sentativitĂ© de cet Ă©chantillon ad hoc a Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e comme relativement satisfaisante, de sorte qu’il a Ă©tĂ© possible de procĂ©der Ă  une extrapolation Ă  la population globale. Pour ce faire, les rĂ©sultats de l’enquĂȘte ont Ă©tĂ© extrapolĂ©s sur la base des chiffres d’affaires dĂ©clarĂ©s Ă  la TVA par les entreprises concernĂ©es. Ces rĂ©sultats extrapolĂ©s ont alors Ă©tĂ© Ă©largis Ă  la consommation globale dans les points de vente. Certains de ces coĂ»ts ont Ă©tĂ© directement libellĂ©s en euros sur les formulaires d’enquĂȘte. Pour d’autres postes, par contre, les rĂ©ponses ont Ă©tĂ© formulĂ©es en unitĂ©s de temps. Pour valoriser ces unitĂ©s de temps, on s’est basĂ© pour 80 sur les coĂ»ts salariaux horaires dans le 1 Le formulaire d’enquĂȘte concernĂ© est repris Ă  l’annexe 3. /Ã43ÂŹ,Âł3ÂŹ!58ÂŹ.3425-%.43ÂŹ$%ÂŹ0!%-%.4°!2'%ÂŹ$%3ÂŹ0/.43ÂŹ$%ÂŹ6%.4%ÂŹ%.ÂŹ MILLIONSÂŹDEUROS ÂŹ -ONNAIEÂŹÂŹ lDUCIAIRE ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹDÏBIT ÂŹ 0ORTEMONNAIEÂŹÂŹ ÏLECTRONIQUE ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹCRÏDIT ÂŹ 4OTAL ÂŹ OßTSÂŹDEÂŹFRONTOFlCEÂŹÂŹ ÂŹ OßTSÂŹDEÂŹBACKOFlCEÂŹÂŹ ÂŹ 4RANSPORTÂŹDEÂŹFONDSÂŹÂŹ ÂŹ n n n OßTSÂŹTOTAUXÂŹÂŹ ÂŹ nÂŹÂŹ $ONNÏESÂŹNONÂŹPERTINENTES ÂŹ 21 4!",%!5ÂŹ ÂŹ /Ã43ÂŹ,Âł3ÂŹ!58ÂŹ.3425-%.43ÂŹ$%ÂŹ0!%-%.4°!2'%ÂŹ$%3ÂŹ0/.43ÂŹ$%ÂŹ6%.4% ENÂŹPCÂŹDUÂŹ0" ÂŹ -ONNAIEÂŹÂŹ lDUCIAIRE ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹDÏBIT ÂŹ 0ORTEMONNAIEÂŹÂŹ ÏLECTRONIQUE ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹCRÏDIT 4OTAL ÂŹ ÂŹ "ELGIQUEÂŹ OßTSÂŹDEÂŹFRONTOFlCEÂŹÂŹ ÂŹ x x OßTSÂŹDEÂŹBACKOFlCEÂŹÂŹ ÂŹ x 4RANSPORTÂŹDEÂŹFONDSÂŹÂŹ ÂŹ n n n OßTSÂŹTOTAUXÂŹÂŹ ÂŹ OßTSÂŹDEÂŹFRONTOFlCEÂŹÂŹ ÂŹ x x OßTSÂŹDEÂŹBACKOFlCEÂŹÂŹ ÂŹ x x 4RANSPORTÂŹDEÂŹFONDSÂŹÂŹ ÂŹ n n n OßTSÂŹTOTAUXÂŹÂŹ ÂŹ x x ÂŹ 0AYS"ASÂŹ xÂŹÂŹ$ONNÏESÂŹNÏGLIGEABLES nÂŹÂŹ $ONNÏESÂŹNONÂŹPERTINENTES ÂŹ commerce de dĂ©tail, tels qu’ils ressortaient des bilans sociaux de l’annĂ©e 2003. En ce qui concerne les coĂ»ts de front-ofïŹce, on a utilisĂ© les coĂ»ts salariaux horaires des sociĂ©tĂ©s introduisant un schĂ©ma abrĂ©gĂ©, c’est-Ă -dire 16,16 euros par heure on a en effet considĂ©rĂ© que le personnel de caisse Ă©tait relativement peu qualiïŹĂ©. Pour ce qui est des activitĂ©s de back-ofïŹce, par contre, on a jugĂ© qu’elles nĂ©cessitaient un personnel administratif plus qualiïŹĂ© et on a donc pris en compte un salaire horaire de 20,30 euros coĂ»t salarial horaire moyen pour toutes les entreprises. Pour les autres 20 on estime que la gestion de caisse se fait par l’indĂ©pendant lui-mĂȘme pour ces indĂ©pendants, un revenu moyen de 10,22 euros par heure est pris en compte aussi bien pour les activitĂ©s de front- que de back-ofïŹce. Ainsi calculĂ©s, les coĂ»ts des transactions dans les points de vente peuvent ĂȘtre estimĂ©s Ă  quelque millions d’euros, soit 0,37 du produit intĂ©rieur brut. Comme pour le secteur ïŹnancier, la plus grande partie des coĂ»ts assumĂ©s par les points de vente, Ă  savoir 0,30 du PIB, soit un peu moins de 80 des coĂ»ts totaux des points de vente, peut ĂȘtre imputĂ©e Ă  la monnaie ïŹduciaire. Si l’on compare la Belgique et les Pays-Bas, dont la situation est analysĂ©e dans l’étude Betalen kost geld », le niveau des coĂ»ts assumĂ©s par les points de vente est Ă©galement plus Ă©levĂ© en Belgique 0,37 du PIB, contre 22 0,32 aux Pays-Bas. Cette diffĂ©rence se situe dans une large mesure au niveau des coĂ»ts de front-ofïŹce, ce qui peut donc s’expliquer par les dĂ©lais de rĂšglement plus longs en Belgique. Cela inïŹ‚uence essentiellement les coĂ»ts propres Ă  la monnaie ïŹduciaire. Les coĂ»ts de backofïŹce sont eux aussi plus Ă©levĂ©s en Belgique. Les coĂ»ts liĂ©s au transport de valeurs sont par contre sensiblement plus Ă©levĂ©s aux Pays-Bas 0,04 du PIB qu’en Belgique 0,01 du PIB. Dans l’ensemble, les coĂ»ts liĂ©s Ă  la monnaie ïŹduciaire, mais aussi ceux liĂ©s au porte-monnaie Ă©lectronique et Ă  la carte de crĂ©dit, sont donc plus Ă©levĂ©s en Belgique. Ventilation dĂ©taillĂ©e Comme pour les autres secteurs, les coĂ»ts des transactions assumĂ©s par les points de vente doivent ĂȘtre rĂ©partis en coĂ»ts ïŹxes, en coĂ»ts variables en fonction du nombre de transactions et en coĂ»ts variables en fonction du chiffre d’affaires. Cette ventilation a Ă©tĂ© opĂ©rĂ©e sur la base des clĂ©s de rĂ©partition de l’étude Betalen kost geld », lĂ©gĂšrement modiïŹĂ©es par le groupe de travail 1. 1 Voir annexe 4 pour les spĂ©ciïŹcations utilisĂ©es. ESTIMATION DU COÛT DES MOYENS DE PAIEMENT GRAPHIQUE 3 VENTILATION DES COÛTS DES INSTRUMENTS DE PAIEMENT ASSUMÉS PAR LES POINTS DE VENTE BELGIQUE, 2003 GRAPHIQUE 4 en du total VENTILATION DES COÛTS DES INSTRUMENTS DE PAIEMENT ASSUMÉS PAR LES POINTS DE VENTE PAYS-BAS, 2002 en du total 60 60 40 40 40 40 20 20 20 20 0 0 0 0 Total 60 Carte de crĂ©dit 60 Porte-monnaie Ă©lectronique 80 Carte de dĂ©bit 80 Monnaie fiduciaire 80 Total 80 Carte de crĂ©dit 100 Porte-monnaie Ă©lectronique 100 Carte de dĂ©bit 100 Monnaie fiduciaire 100 Variables en fonction des montants Variables en fonction des montants Variables en fonction du nombre de transactions Variables en fonction du nombre de transactions Fixes Fixes Les rĂ©sultats pour la Belgique et pour les Pays-Bas sont dĂšs lors trĂšs comparables. À remarquer que, contrairement Ă  ce que l’on avait constatĂ© pour le secteur ïŹnancier, les coĂ»ts liĂ©s aux moyens de paiement Ă©lectroniques Ă  l’exclusion du porte-monnaie Ă©lectronique ne sont pas majoritairement ïŹxes. Aux Pays-Bas, la part des coĂ»ts liĂ©s au chiffre d’affaires est plus importante, ce qui peut ĂȘtre dĂ» au montant relativement Ă©levĂ© consacrĂ© au transport de fonds. Le comportement des consommateurs en matiĂšre de paiement Comme indiquĂ© dans l’introduction, les coĂ»ts des instruments de paiement doivent, en ïŹn de compte, ĂȘtre exprimĂ©s par transaction effectuĂ©e dans les points de vente. Banksys connaĂźt le nombre prĂ©cis de transactions rĂ©alisĂ©es au moyen des instruments de paiement Ă©lectroniques ; en revanche, le nombre d’opĂ©rations en argent liquide n’est enregistrĂ© nulle part. Pour le connaĂźtre, il a donc Ă©tĂ© nĂ©cessaire de rĂ©aliser une enquĂȘte sur le comportement des particuliers en matiĂšre de paiement. C’est pourquoi la sociĂ©tĂ© Banksys et la Banque nationale ont commandĂ© – et ïŹnancĂ© chacune Ă  hauteur de la moitiĂ© – une enquĂȘte au bureau INRA/IPSOS. Entre le 1er dĂ©cembre 2004 et le 15 mars 2005, ce bureau d’enquĂȘtes a rĂ©alisĂ© interviews tĂ©lĂ©phoniques sur l’utilisation des instruments de paiement dans sa globalitĂ©, mais aussi dĂ©taillĂ©e en fonction de la catĂ©gorie de consommation 1. Une fois les interviews clĂŽturĂ©es, les premiĂšres analyses et extrapolations ont Ă©tĂ© opĂ©rĂ©es. Il en est toutefois ressorti que les participants Ă  l’enquĂȘte avaient fait mention de transactions Ă©lectroniques dont la rĂ©partition en fonction des tranches de montants diffĂ©rait de celle rĂ©ellement observĂ©e. Diverses possibilitĂ©s de correction de ces biais ont Ă©tĂ© examinĂ©es, aïŹn d’obtenir des donnĂ©es acceptables sur le nombre de transactions rĂ©glĂ©es en argent liquide. Suivant les hypothĂšses retenues, le nombre annuel de transactions en espĂšces est compris entre millions et millions le nombre rĂ©el de transactions demeure donc entachĂ© d’une certaine imprĂ©cision. Il a nĂ©anmoins 1 Le formulaire d’enquĂȘte ïŹgure en annexe 5. 23 4!",%!5ÂŹ ÂŹ ÂŹ 03/3 "ANKSYSÂŹ "ANKSYSÂŹ 3OURCE YPOTHÒSESÂŹDEÂŹTRAVAIL ÂŹ ÂŹ %NQUTEÂŹAUPRÒSÂŹDESÂŹ 3OUSESTIMATIONÂŹDESÂŹTRANSACTIONSÂŹÂŹ CONSOMMATEURS DEÂŹFAIBLESÂŹMONTANTS¬¬Ì¬¬EUROSÂŹÂŹ CORRECTIONÂŹAPPLIQUÏEÂŹAUXÂŹPAIEMENTSÂŹENÂŹESPÒCES .OMBREÂŹANNUELÂŹDEÂŹ TRANSACTIONSÂŹENÂŹESPÒCESÂŹÂŹ MILLIONS ÂŹ ÂŹ ÂŹ %NQUTEÂŹAUPRÒSÂŹDESÂŹ 3OUSESTIMATIONÂŹDANSÂŹLESÂŹMMESÂŹPROPORTIONSÂŹDESÂŹTRANSACTIONSÂŹ CONSOMMATEURS EFFECTUÏESÂŹVIAÂŹUNÂŹMOYENÂŹDEÂŹPAIEMENT¬ÏLECTRONIQUEÂŹETÂŹENÂŹESPÒCESÂŹ POURÂŹDESÂŹMONTANTSÂŹDE¬¬Ì¬¬EUROSÂŹÂŹ CORRECTIONÂŹAPPLIQUÏE¬Ì¬TOUSÂŹLESÂŹMOYENSÂŹDEÂŹPAIEMENT ÂŹ ÂŹ %NQUTEÂŹAUPRÒSÂŹDESÂŹ 3OUSESTIMATIONÂŹDANSÂŹLESÂŹMMESÂŹPROPORTIONSÂŹDESÂŹTRANSACTIONSÂŹ CONSOMMATEURS EFFECTUÏESÂŹAVECÂŹ0ROTONÂŹETÂŹENÂŹESPÒCESÂŹÂŹ POURÂŹDESÂŹMONTANTSÂŹDE¬¬Ì¬¬EUROSÂŹÂŹ CORRECTIONÂŹAPPLIQUÏE¬Ì¬0ROTONÂŹETÂŹAUXÂŹPAIEMENTSÂŹENÂŹESPÒCES ÂŹ ÂŹ ÂŹ ÂŹ ÂŹ ÂŹ "." $ÏPARTEMENTÂŹDESÂŹ ÂłTUDES %NQUTEÂŹAUPRÒSÂŹDESÂŹ 3URESTIMATIONÂŹDUÂŹNOMBREÂŹDEÂŹTRANSACTIONS CONSOMMATEURS 3OUSESTIMATIONÂŹDUÂŹNOMBREÂŹDEÂŹTRANSACTIONSÂŹDEÂŹFAIBLESÂŹMONTANTSÂŹ QUELÂŹQUEÂŹSOITÂŹLEÂŹMOYENÂŹDEÂŹPAIEMENT !PPLICATIONÂŹDUNEÂŹMÏTHODEÂŹDEÂŹPONDÏRATIONÂŹALTERNATIVE "." $ÏPARTEMENTÂŹ 3TATISTIQUEÂŹGÏNÏRALE %NQUTEÂŹAUPRÒSÂŹDESÂŹ POINTSÂŹDEÂŹVENTE ÂŹ %STIMATIONSÂŹPOURÂŹLANNÏEÂŹ ÂŹ %STIMATIONSÂŹPOURÂŹLANNÏEÂŹ ÂŹ Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© que le chiffre de millions de transactions, qui ressort des extrapolations du dĂ©partement des Études de la BNB, pouvait ĂȘtre pris en considĂ©ration pour la poursuite des travaux. En effet, la mĂ©thode d’extrapolation est la synthĂšse de longues discussions d’ordre technique et prĂ©sente plusieurs avantages – elle permet une correction au niveau de toutes les tranches de montants ; – l’extrapolation Ă  l’ensemble de l’annĂ©e 2004 repose sur l’évolution des montants prĂ©levĂ©s aux distributeurs de billets, ce qui est un critĂšre appropriĂ© pour les transactions en espĂšces ; – la mĂ©thode de pondĂ©ration des rĂ©sultats de l’enquĂȘte technique du raking, est apparemment la plus ïŹable. Elle permet de minimiser les Ă©carts entre les donnĂ©es d’enquĂȘte et la rĂ©alitĂ©. C’est aussi la seule mĂ©thode qui permet de reproduire les rĂ©partitions marginales de la population suivant les diffĂ©rents critĂšres socio-dĂ©mographiques considĂ©rĂ©s. Par ailleurs, le chiffre de millions de transactions est trĂšs proche du rĂ©sultat que le dĂ©partement Statistique gĂ©nĂ©rale de la BNB avait obtenu sur la base d’une 24 extrapolation des rĂ©ponses Ă  l’enquĂȘte menĂ©e auprĂšs des points de vente millions. Le chiffre relatif au nombre de transactions en espĂšces a Ă©galement Ă©tĂ© transposĂ© Ă  2003, en fonction de l’évolution des retraits aux distributeurs de billets. EnïŹn, l’utilisation effective d’argent liquide auprĂšs des points de vente a Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©e elle a Ă©tĂ© Ă©tendue proportionnellement Ă  l’importance des 12 Ă  14 ans 1, avant d’en exclure les transactions de personne Ă  personne ». On obtient ainsi, en dĂ©ïŹnitive, millions de transactions en espĂšces en 2003. Selon les donnĂ©es de Banksys, Proton, la carte de dĂ©bit et la carte de crĂ©dit ont Ă©tĂ© effectivement utilisĂ©s, respectivement, 107 millions, 539 millions et 37 millions de fois en 2003. En termes de montants, les instruments de paiement reprĂ©sentent 1 On peut en effet considĂ©rer que l’enquĂȘte est affectĂ©e de plusieurs biais. En raison de l’obligation lĂ©gale de n’interroger que les personnes de plus de 14 ans, l’utilisation des moyens de paiement par les jeunes de moins de 15 ans n’est pas considĂ©rĂ©e. La mĂ©thode d’enquĂȘte interrogation tĂ©lĂ©phonique, pendant la journĂ©e implique d’interroger proportionnellement plus de personnes inactives et socialement favorisĂ©es les personnes peu qualiïŹĂ©es sont sous-reprĂ©sentĂ©es. EnïŹn, les personnes interrogĂ©es ne mentionneront peut-ĂȘtre pas les dĂ©penses au sujet desquelles elles souhaitent rester discrĂštes. AïŹn de corriger quelque peu tous ces biais qui entraĂźnent une sous-estimation de l’utilisation de la monnaie ïŹduciaire, on a donc procĂ©dĂ© Ă  un relĂšvement proportionnel Ă  l’importance des 12 Ă  14 ans. En outre, les opĂ©rations de personne Ă  personne, qui ne se dĂ©roulent donc pas dans les points de vente, ont Ă©tĂ© exclues. ESTIMATION DU COÛT DES MOYENS DE PAIEMENT 4!",%!5ÂŹ ÂŹ 54,3!4/.ÂŹ$%3ÂŹ.3425-%.43ÂŹ$%ÂŹ0!%-%.4ÂŹ$!.3ÂŹ,%3ÂŹ0/.43ÂŹ$%ÂŹ6%.4%ÂŹ%.ÂŹ"%,'15%ÂŹ%.ÂŹ ÂŹ -ONNAIEÂŹÂŹ lDUCIAIRE ÂŹ ÂŹ.OMBREÂŹDEÂŹPAIEMENTSÂŹENÂŹMILLIONSÂŹÂŹ ÂŹ ÂŹ0ARTÂŹDESÂŹINSTRUMENTSÂŹDEÂŹPAIEMENTÂŹRESPECTIFSÂŹÂŹ ENÂŹPCÂŹÂŹ ÂŹ ÂŹ-ONTANTSÂŹPAYÏSÂŹENÂŹMILLIONSÂŹDEUROSÂŹÂŹ ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹDÏBIT ÂŹ 0ORTEMONNAIEÂŹÂŹ ÏLECTRONIQUE ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹCRÏDIT ÂŹ ÂŹ 4OTAL ÂŹ0ARTÂŹDESÂŹINSTRUMENTSÂŹDEÂŹPAIEMENTÂŹRESPECTIFSÂŹÂŹ ENÂŹPCÂŹÂŹ ÂŹ ÂŹ-ONTANTÂŹMOYENÂŹPARÂŹTRANSACTIONÂŹÂŹÂŹÂŹÂŹÂŹ ENÂŹEUROSÂŹÂŹ ÂŹ ÂŹ ÂŹ ÂŹ /NÂŹDÏDUITÂŹDABORDÂŹDEÂŹLAÂŹCONSOMMATIONÂŹPRIVÏEÂŹTOTALEÂŹÂŹMILLIARDSÂŹDEUROSÂŹENÂŹÂŹÂŹPCÂŹDESÂŹLOYERSÂŹIMPUTÏSÂŹDESÂŹASSURANCESÂŹETÂŹDESÂŹSERVICESÂŹlNANCIERSÂŹAINSIÂŹQUEÂŹ ÂŹPCÂŹDESÂŹLOYERSÂŹDHABITATIONÂŹRÏELSÂŹDESÂŹCOMMUNICATIONSÂŹDEÂŹLEAUÂŹDUÂŹGAZÂŹETÂŹDEÂŹLÏLECTRICITϬDEÂŹFA ON¬Ì¬OBTENIRÂŹLAÂŹPARTÂŹDEÂŹLAÂŹCONSOMMATIONÂŹPRIVÏEÂŹQUIÂŹSESTÂŹEFFECTUÏEÂŹDANSÂŹ LESÂŹPOINTSÂŹDEÂŹVENTE¬Ì¬SAVOIRÂŹÂŹMILLIARDSÂŹDEUROSÂŹÂŹMILLIARDSÂŹDEUROSÂŹSONTÂŹDÏDUITSÂŹDEÂŹCETTEÂŹSOMME¬Ì¬SAVOIRÂŹLAÂŹPARTÂŹDEÂŹLAÂŹCONSOMMATIONÂŹDANSÂŹLESÂŹPOINTSÂŹDEÂŹVENTEÂŹQUIÂŹ ESTÂŹRÏGLÏEÂŹPARÂŹDAUTRESÂŹMOYENSÂŹDEÂŹPAIEMENTÂŹVIREMENTSÂŹCHÒQUESREPASÂŹETCÂŹEÂŹCHIFFREÂŹESTÂŹOBTENUÂŹPARÂŹDIFFÏRENCEÂŹENÂŹDÏDUISANTÂŹDESÂŹÂŹMILLIARDSÂŹDEUROSÂŹLEÂŹCHIFFREÂŹ DAFFAIRESÂŹRÏELÂŹDESÂŹMOYENSÂŹDEÂŹPAIEMENT¬ÏLECTRONIQUESÂŹAINSIÂŹQUEÂŹLEÂŹCHIFFREÂŹDAFFAIRESÂŹENÂŹESPÒCESÂŹCALCULϬSURÂŹLAÂŹBASEÂŹDESÂŹDONNÏESÂŹCORRIGÏESÂŹDEÂŹLENQUTE ÂŹ respectivement 52,2 milliards, 0,6 milliard, 26,8 milliards et 3,7 milliards d’euros. On arrive de cette maniĂšre Ă  des montants moyens respectifs de 17,57 euros, 5,15 euros, 49,81 euros et 99,02 euros pour les espĂšces, Proton, la carte de dĂ©bit et la carte de crĂ©dit. Si l’on compare le comportement de paiement du consommateur belge avec celui de son homologue nĂ©erlandais, on constate d’abord que le premier utilise moins frĂ©quemment les moyens de paiement que le second. Le montant moyen par transaction est nettement plus Ă©levĂ© en Belgique qu’aux Pays-Bas 22,78 euros contre 14,39 euros. On retrouve cette information tant dans les donnĂ©es issues de l’enquĂȘte auprĂšs des consommateurs que dans celles issues de l’enquĂȘte auprĂšs des points de vente. En particulier, le montant moyen rĂ©glĂ© en espĂšces et avec le porte-monnaie Ă©lectronique est plus Ă©levĂ© en 4!",%!5ÂŹ ÂŹ Belgique. Le montant moyen payĂ© Ă  l’aide de la carte de dĂ©bit est lĂ©gĂšrement supĂ©rieur en Belgique, alors que celui acquittĂ© avec la carte de crĂ©dit est, en moyenne, infĂ©rieur. Cela inïŹ‚ue bien entendu sur l’importance respective des moyens de paiement exprimĂ©e en nombre de transactions, la part de la monnaie ïŹduciaire est plus Ă©levĂ©e aux Pays-Bas qu’en Belgique 85,5 contre 81,3 tandis que la situation est exactement inversĂ©e en termes de chiffre d’affaires 55,7 contre 62,7 SynthĂšse Il est Ă  prĂ©sent possible de globaliser les coĂ»ts des trois secteurs considĂ©rĂ©s – secteur ïŹnancier, instituts d’émission et points de vente – pour les mettre en relation avec le nombre total de transactions impliquant des instruments 54,3!4/.ÂŹ$%3ÂŹ.3425-%.43ÂŹ$%ÂŹ0!%-%.4ÂŹ$!.3ÂŹ,%3ÂŹ0/.43ÂŹ$%ÂŹ6%.4%ÂŹ!58ÂŹ0!93"!3ÂŹ%.ÂŹ ÂŹ -ONNAIEÂŹÂŹ lDUCIAIRE ÂŹ ÂŹ.OMBREÂŹDEÂŹPAIEMENTSÂŹENÂŹMILLIONSÂŹÂŹ ÂŹ ÂŹ0ARTÂŹDESÂŹINSTRUMENTSÂŹDEÂŹPAIEMENTÂŹRESPECTIFSÂŹÂŹ ENÂŹPCÂŹÂŹ ÂŹ ÂŹ-ONTANTSÂŹPAYÏSÂŹENÂŹMILLIONSÂŹDEUROSÂŹÂŹ ÂŹ ÂŹ0ARTÂŹDESÂŹINSTRUMENTSÂŹDEÂŹPAIEMENTÂŹRESPECTIFSÂŹÂŹ ENÂŹPCÂŹÂŹ ÂŹ ÂŹ-ONTANTÂŹMOYENÂŹPARÂŹTRANSACTIONÂŹÂŹÂŹÂŹÂŹÂŹ ENÂŹEUROSÂŹÂŹ ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹDÏBIT ÂŹ ÂŹ 25 0ORTEMONNAIEÂŹÂŹ ÏLECTRONIQUE ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹCRÏDIT 4OTAL ÂŹ ÂŹ 4!",%!5ÂŹ ÂŹ /Ã43ÂŹ$%3ÂŹ.3425-%.43ÂŹ$%ÂŹ0!%-%.4ÂŹ./-"2%ÂŹ$%ÂŹ42!.3!4/.3ÂŹ%4ÂŹ&&2%ÂŹ$!&&!2%3ÂŹ%.ÂŹ MILLIONSÂŹDEUROSÂŹSAUFÂŹMENTIONÂŹCONTRAIRE ÂŹ -ONNAIEÂŹÂŹ lDUCIAIRE ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹDÏBIT ÂŹOßTSÂŹTOTAUXÂŹDUÂŹSECTEURÂŹlNANCIERÂŹÂŹ ÂŹ &IXESÂŹÂŹ ÂŹ n 6ARIABLESÂŹENÂŹFONCTIONÂŹDUÂŹNOMBREÂŹDEÂŹTRANSACTIONS ÂŹ 0ORTEMONNAIEÂŹÂŹ ÏLECTRONIQUE ÂŹ ÂŹ ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹCRÏDIT 4OTAL ÂŹ ÂŹ n 6ARIABLESÂŹENÂŹFONCTIONÂŹDESÂŹMONTANTSÂŹÂŹ ÂŹ ÂŹ x ÂŹOßTSÂŹTOTAUXÂŹDESÂŹINSTITUTSÂŹDÏMISSIONÂŹÂŹ ÂŹ ÂŹ n ÂŹ n ÂŹ n &IXESÂŹÂŹ ÂŹ ÂŹ n ÂŹ n ÂŹ n 6ARIABLESÂŹENÂŹFONCTIONÂŹDUÂŹNOMBREÂŹDEÂŹTRANSACTIONS ÂŹ n ÂŹ n ÂŹ n ÂŹ n 6ARIABLESÂŹENÂŹFONCTIONÂŹDESÂŹMONTANTSÂŹÂŹ ÂŹ ÂŹ n ÂŹ n ÂŹ n ÂŹOßTSÂŹTOTAUXÂŹDESÂŹPOINTSÂŹDEÂŹVENTEÂŹÂŹ ÂŹ &IXESÂŹÂŹ ÂŹ 6ARIABLESÂŹENÂŹFONCTIONÂŹDUÂŹNOMBREÂŹDEÂŹTRANSACTIONS 6ARIABLESÂŹENÂŹFONCTIONÂŹDESÂŹMONTANTSÂŹÂŹ ÂŹ n ÂŹOßTSÂŹTOTAUXÂŹÂŹDE¬¬Ì¬¬¬ ÂŹ &IXESÂŹÂŹ ÂŹ 6ARIABLESÂŹENÂŹFONCTIONÂŹDUÂŹNOMBREÂŹDEÂŹTRANSACTIONS 6ARIABLESÂŹENÂŹFONCTIONÂŹDESÂŹMONTANTSÂŹÂŹ ÂŹ x .OMBREÂŹTOTALÂŹDEÂŹTRANSACTIONSÂŹENÂŹMILLIONSÂŹÂŹ ÂŹ HIFFREÂŹDAFFAIRESÂŹTOTALÂŹÂŹ ÂŹ -ONTANTÂŹMOYENÂŹPARÂŹTRANSACTIONÂŹENÂŹEUROSÂŹÂŹ ÂŹ ÂŹ ÂŹ n ÂŹ ÂŹ n xÂŹÂŹ$ONNÏESÂŹNÏGLIGEABLES nÂŹÂŹ $ONNÏESÂŹNONÂŹPERTINENTES ÂŹ de paiement et le chiffre d’affaires qu’elles reprĂ©sentent. Sur cette base, il est alors possible de procĂ©der Ă  une simulation qui permettra de calculer d’éventuelles Ă©conomies de coĂ»ts. Il faut bien entendu tenir compte ici du fait que les donnĂ©es relatives aux coĂ»ts se rapportent Ă  l’annĂ©e 2003. Ces donnĂ©es restent certes pour la plupart valables aujourd’hui, mais des innovations – plus particuliĂšrement en ce qui concerne les transactions Ă©lectroniques – peuvent nĂ©anmoins avoir induit certains glissements. En dĂ©ïŹnitive, les coĂ»ts macroĂ©conomiques totaux des moyens de paiement utilisĂ©s dans les points de vente peuvent ĂȘtre estimĂ©s Ă  millions d’euros, soit 0,74 du PIB. C’est donc lĂ©gĂšrement plus qu’aux Pays-Bas, oĂč ces coĂ»ts ont reprĂ©sentĂ© 0,65 du PIB en 2002. En Belgique, les coĂ»ts des moyens de paiement imputables Ă  la monnaie ïŹduciaire s’élĂšvent Ă  0,58 du PIB, contre 0,11 pour la carte de dĂ©bit, 0,04 pour la carte de crĂ©dit et, enïŹn, 0,02 pour le porte-monnaie Ă©lectronique. Aux Pays-Bas, les coĂ»ts des moyens de 26 paiement Ă©lectroniques se situent quasiment au mĂȘme niveau, mais les coĂ»ts liĂ©s Ă  la monnaie ïŹduciaire sont toutefois plus faibles 0,48 En Belgique, quelque 50,5 des coĂ»ts des moyens de paiement trouvent leur origine dans les points de vente, 47,1 dans le secteur ïŹnancier et 2,3 dans les instituts d’émission. On est ainsi trĂšs proche de la situation aux Pays-Bas oĂč ces parts respectives sont de 49,6 ; 48 et 2,4 Si l’on considĂšre la ventilation des coĂ»ts totaux, le proïŹl observĂ© pour le secteur ïŹnancier – c’est-Ă -dire une part trĂšs Ă©levĂ©e des coĂ»ts ïŹxes pour les moyens de paiement Ă©lectroniques – reste d’application. Ceci inïŹ‚uence les simulations qui suivent. Pour pouvoir comparer les coĂ»ts totaux de chaque instrument de paiement, il faut nĂ©anmoins tenir compte du nombre de transactions effectuĂ©es par cet instrument, ainsi que du chiffre d’affaires qu’il gĂ©nĂšre. ESTIMATION DU COÛT DES MOYENS DE PAIEMENT GRAPHIQUE 5 VENTILATION DES COÛTS TOTAUX DES INSTRUMENTS DE PAIEMENT BELGIQUE, 2003 GRAPHIQUE 6 en du total VENTILATION DES COÛTS TOTAUX DES INSTRUMENTS DE PAIEMENT PAYS-BAS, 2002 en du total 80 60 60 60 60 40 40 40 40 20 20 20 20 0 0 0 0 4!",%!5ÂŹ ÂŹ Carte de crĂ©dit Carte de dĂ©bit Total Total 80 Porte-monnaie Ă©lectronique 80 Monnaie fiduciaire 80 Carte de crĂ©dit 100 Porte-monnaie Ă©lectronique 100 Carte de dĂ©bit 100 Monnaie fiduciaire 100 Variables en fonction des montants Variables en fonction des montants Variables en fonction du nombre de transactions Variables en fonction du nombre de transactions Fixes Fixes .$!4%523ÂŹ$%3ÂŹ.3425-%.43ÂŹ$%ÂŹ0!%-%.4ÂŹ%.ÂŹ"%,'15% ENÂŹEUROS ÂŹ -ONNAIEÂŹÂŹ lDUCIAIRE ÂŹ OßTSÂŹMOYENSÂŹTOTAUXÂŹPARÂŹTRANSACTIONÂŹÂŹ ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹDÏBIT ÂŹ 0ORTEMONNAIEÂŹÂŹ ÏLECTRONIQUE ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹCRÏDIT 4OTAL ÂŹ ÂŹ SECTEURÂŹlNANCIERÂŹÂŹ ÂŹ INSTITUTSÂŹDÏMISSIONÂŹÂŹ ÂŹ n n n POINTSÂŹDEÂŹVENTEÂŹÂŹ ÂŹ OßTSÂŹMOYENSÂŹTOTAUXÂŹPARÂŹEUROÂŹÂŹ DEÂŹCHIFFREÂŹ[email protected]ÂŹÂŹ ÂŹ SECTEURÂŹlNANCIERÂŹÂŹ ÂŹ INSTITUTSÂŹDÏMISSIONÂŹÂŹ ÂŹ x n n n x POINTSÂŹDEÂŹVENTEÂŹÂŹ ÂŹ PMÂŹOßTSÂŹMOYENSÂŹTOTAUXÂŹPARÂŹTRANSACTIONÂŹÂŹ AUXÂŹ0AYS"ASÂŹÂŹ ÂŹ DONTÂŹ DONTÂŹ ÂŹ OßTSÂŹMOYENSÂŹTOTAUXÂŹPARÂŹEUROÂŹÂŹ DEÂŹCHIFFREÂŹDAFFAIRESÂŹAUXÂŹ0AYS"ASÂŹÂŹ ÂŹ xÂŹÂŹ$ONNÏESÂŹNÏGLIGEABLES nÂŹÂŹ $ONNÏESÂŹNONÂŹPERTINENTES ÂŹ 27 4!",%!5ÂŹ ÂŹ /Ã43ÂŹ6!2!",%3ÂŹ$%3ÂŹ-/9%.3ÂŹ$%ÂŹ0!%-%.4 ENÂŹEUROS ÂŹ -ONNAIEÂŹÂŹ lDUCIAIRE ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹDÏBIT OßTSÂŹVARIABLESÂŹPARÂŹTRANSACTIONÂŹÂŹ SUPPLÏMENTAIREÂŹ_ÂŹÂŹÂŹ ÂŹ OßTSÂŹVARIABLESÂŹPARÂŹEUROÂŹDEÂŹCHIFFREÂŹDAFFAIRESÂŹÂŹ SUPPLÏMENTAIREÂŹ`ÂŹÂŹÂŹ ÂŹ x OßTSÂŹVARIABLESÂŹPARÂŹTRANSACTIONÂŹMOYENNEÂŹÂŹÂŹ ÂŹ OßTSÂŹVARIABLESÂŹPARÂŹTRANSACTIONÂŹÂŹ SUPPLÏMENTAIREÂŹ_ÂŹÂŹÂŹ ÂŹ OßTSÂŹVARIABLESÂŹPARÂŹEUROÂŹDEÂŹCHIFFREÂŹDAFFAIRESÂŹÂŹ SUPPLÏMENTAIREÂŹ`ÂŹÂŹÂŹ ÂŹ OßTSÂŹVARIABLESÂŹPARÂŹTRANSACTIONÂŹMOYENNEÂŹÂŹÂŹ ÂŹ ÂŹ 0ORTEMONNAIEÂŹÂŹ ÏLECTRONIQUE ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹCRÏDIT ÂŹ "ELGIQUEÂŹ 0AYS"ASÂŹ xÂŹÂŹ$ONNÏESÂŹNÏGLIGEABLES ÂŹ OßTSÂŹVARIABLESÂŹENÂŹFONCTIONÂŹDEÂŹNOMBRESÂŹDESÂŹTRANSACTIONSÂŹDIVISÏSÂŹPARÂŹLEÂŹNOMBREÂŹDEÂŹTRANSACTIONS ÂŹ OßTSÂŹVARIABLESÂŹENÂŹFONCTIONÂŹDESÂŹMONTANTSÂŹDIVISÏSÂŹPARÂŹLEÂŹCHIFFREÂŹDAFFAIRESÂŹGLOBAL ÂŹ _ÂŹÂŹ`¬™¬MONTANTÂŹMOYENÂŹDUNEÂŹTRANSACTION ÂŹ Les niveaux des coĂ»ts par transaction effectuĂ©e sont du mĂȘme ordre de grandeur pour trois instruments. Ce niveau est le plus bas pour la monnaie ïŹduciaire, pour laquelle il reprĂ©sente 53 centimes d’euro. La monnaie ïŹduciaire est toutefois suivie de trĂšs prĂšs par Proton 54 centimes d’euro et par la carte de dĂ©bit 55 centimes d’euro. En ce qui concerne la carte de crĂ©dit, les coĂ»ts sont sensiblement plus Ă©levĂ©s 2,62 euros. Les Pays-Bas afïŹchent pour leur part des coĂ»ts plus faibles pour la monnaie ïŹduciaire 30 centimes d’euro et la carte de dĂ©bit 49 centimes d’euro. À respectivement 93 centimes d’euro et 3,59 euros, le porte-monnaie Ă©lectronique et la carte de crĂ©dit sont par contre plus chers. Par euro de chiffre d’affaires, la carte de dĂ©bit est l’instrument de paiement le moins onĂ©reux 1 centime d’euro ; la monnaie ïŹduciaire et la carte de crĂ©dit 3 centimes d’euro dans les deux cas et, surtout, Proton, gĂ©nĂšrent des coĂ»ts plus Ă©levĂ©s. NĂ©anmoins, le niveau des coĂ»ts du porte-monnaie Ă©lectronique belge est plus faible qu’aux Pays-Bas, et, grĂące aux montants moyens plus Ă©levĂ©s des transactions, les coĂ»ts de la monnaie ïŹduciaire et de la carte de dĂ©bit sont aux niveaux de ceux aux Pays-Bas. Les coĂ»ts pour la carte de crĂ©dit se situent ïŹnalement au mĂȘme niveau. 28 Ces diffĂ©rences de niveau des coĂ»ts ne fournissent toutefois aucune indication sur les Ă©conomies qui peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©es en remplaçant des instruments de paiement prĂ©sentant des coĂ»ts variables Ă©levĂ©s par des instruments prĂ©sentant des coĂ»ts variables plus faibles. Pour ce faire, il convient de mettre les coĂ»ts variables des instruments de paiement en relation avec le chiffre d’affaires et le volume des transactions. Comme aux Pays-Bas, les coĂ»ts variables par transaction supplĂ©mentaire sont les plus faibles pour le portemonnaie Ă©lectronique, suivi de la monnaie ïŹduciaire, de la carte de dĂ©bit et de la carte de crĂ©dit. En Belgique comme aux Pays-Bas, les coĂ»ts variables par euro de chiffre d’affaires supplĂ©mentaire sont les plus Ă©levĂ©s pour la monnaie ïŹduciaire, dont les coĂ»ts variables par transaction augmentent fortement en fonction du montant Ă  payer. En Belgique, la carte de dĂ©bit n’afïŹche pas de coĂ»ts variables par euro de chiffre d’affaires supplĂ©mentaire et prĂ©sente donc une Ă©volution plane des coĂ»ts variables en fonction du chiffre d’affaires. En ïŹn de compte, les coĂ»ts variables de la monnaie ïŹduciaire et de la carte de dĂ©bit sont identiques pour une transaction de 10,24 euros il est prĂ©fĂ©rable de rĂ©gler les montants infĂ©rieurs Ă  cette somme en espĂšces et les montants supĂ©rieurs par carte de dĂ©bit. Il faut par ailleurs souligner que les coĂ»ts liĂ©s Ă  Proton restent toujours infĂ©rieurs Ă  ceux liĂ©s ESTIMATION DU COÛT DES MOYENS DE PAIEMENT GRAPHIQUE 7 COÛTS VARIABLES PAR TRANSACTION 0,80 0,60 0,60 0,40 0,40 0,20 0,20 0,00 0,00 140 0,80 120 1,00 100 1,00 80 1,20 60 1,20 40 1,40 20 1,40 0 CoĂ»ts variables par transaction euros Montant de la transaction Monnaie fiduciaire 10,24 Carte de dĂ©bit 53,74 Porte-monnaie Ă©lectronique 60,88 Carte de crĂ©dit Ă  la monnaie ïŹduciaire mais que dĂšs que la transaction atteint 53,74 euros, Proton devient toutefois plus cher que la carte de dĂ©bit. 4!",%!5ÂŹ ÂŹ EnïŹn, dans le cadre d’une simulation, il est possible de quantiïŹer une Ă©ventuelle amĂ©lioration de l’efïŹcacitĂ© dans l’usage des instruments de paiement. Pour ce faire, on a posĂ© l’hypothĂšse du remplacement de 750 millions de transactions rĂ©glĂ©es en monnaie ïŹduciaire par 250 millions de transactions d’en moyenne 5 euros rĂ©glĂ©es par Proton et par 500 millions de transactions d’en moyenne 20 euros rĂ©glĂ©es par carte de dĂ©bit. Au bout du compte, l’économie reprĂ©sente quelque 58 millions d’euros. Comme dans l’étude Betalen kost geld », oĂč une simulation similaire Ă©tait effectuĂ©e, on dĂ©gage alors une Ă©conomie avoisinant 0,02 du PIB. Cette Ă©conomie est donc, en dĂ©ïŹnitive, relativement modeste, mĂȘme si on la compare au niveau des coĂ»ts globaux 0,74 du PIB. Seul le passage Ă  une cashless society » pourrait induire des Ă©conomies substantielles. Ceci est toutefois un scĂ©nario purement hypothĂ©tique compte tenu du fait que la monnaie ïŹduciaire est largement demandĂ©e par le public. De plus, il ne faut pas perdre de vue que, dans le cadre d’un scĂ©nario aussi radical, les coĂ»ts ïŹxes des moyens de paiement Ă©lectroniques devraient fortement augmenter d’importants investissements en infrastructure, plus particuliĂšrement l’augmentation du nombre de terminaux, devraient ĂȘtre effectuĂ©s, lesquels pourraient nĂ©anmoins induire Ă  leur tour des effets d’échelle positifs. 3Âł.!2/ÂŹ$%ÂŹ35"34454/. ÂŹ -ONNAIEÂŹÂŹ lDUCIAIRE ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹDÏBIT ÂŹ 0ORTEMONNAIEÂŹÂŹ ÏLECTRONIQUE ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹCRÏDIT 4OTAL ÂŹ ÂŹ 3ITUATIONÂŹENÂŹ .OMBREÂŹDEÂŹTRANSACTIONSÂŹENÂŹMILLIONSÂŹÂŹ ÂŹ -ONTANTÂŹTOTALÂŹENÂŹMILLIONSÂŹDEUROSÂŹÂŹ ÂŹ -ONTANTÂŹMOYENÂŹENÂŹEUROSÂŹÂŹ ÂŹ OßTSÂŹTOTAUXÂŹENÂŹMILLIONSÂŹDEUROSÂŹÂŹ ÂŹ 3IMULATION 6ARIATIONÂŹDUÂŹNOMBREÂŹDEÂŹTRANSACTIONSÂŹENÂŹMILLIONS n .OMBREÂŹDEÂŹTRANSACTIONSÂŹENÂŹMILLIONSÂŹÂŹ ÂŹ -ONTANTÂŹTOTALÂŹENÂŹMILLIONSÂŹDEUROSÂŹÂŹ ÂŹ -ONTANTÂŹMOYENÂŹENÂŹEUROSÂŹÂŹ ÂŹ OßTSÂŹTOTAUXÂŹENÂŹMILLIONSÂŹDEUROSÂŹÂŹ ÂŹ ÂłCONOMIEÂŹENÂŹMILLIONSÂŹDEUROSÂŹÂŹ ÂŹ n n ÂŹ 29 ANALYSE DES AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS DES DIFFÉRENTS MOYENS DE PAIEMENT 3. Analyse des avantages et inconvĂ©nients des diffĂ©rents moyens de paiement Introduction Le groupe de travail Étude des coĂ»ts et avantages des diffĂ©rents moyens de paiement » s’est ïŹxĂ© comme premier objectif de dresser l’inventaire des coĂ»ts liĂ©s aux moyens de paiement. Par analogie avec l’étude nĂ©erlandaise Betalen kost geld », l’étude lancĂ©e en Belgique se concentre en premier lieu sur les coĂ»ts macroĂ©conomiques des instruments de paiement les plus utilisĂ©s lors de transactions dans les points de vente, Ă  savoir l’argent liquide, les cartes de dĂ©bit, Proton et les cartes de crĂ©dit. Les coĂ»ts macroĂ©conomiques correspondent Ă  la somme des coĂ»ts internes que les parties impliquĂ©es dans la chaĂźne des paiements – Ă  savoir le secteur ïŹnancier la Banque nationale de Belgique, la Monnaie Royale de Belgique, les banques, les sociĂ©tĂ©s de cartes de crĂ©dit, Banksys et les points de vente commerce et distribution – consentent pour procĂ©der aux paiements et encaissements. Dans ce cadre, et en raison des difïŹcultĂ©s que cela pourrait entraĂźner pour l’estimation, il a Ă©tĂ© supposĂ© que les consommateurs n’encourent pas de coĂ»t interne. Le temps consacrĂ©, par exemple, Ă  l’approvisionnement en argent liquide ou aux caisses des points de vente est certes perçu par les consommateurs comme un coĂ»t interne mais ne peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un coĂ»t au sens macroĂ©conomique du terme. Plusieurs enquĂȘtes permettent de quantiïŹer ces coĂ»ts macroĂ©conomiques avec la plus grande prĂ©cision possible, non seulement au niveau de l’économie dans son ensemble mais aussi par transaction effectuĂ©e avec chaque instrument de paiement considĂ©rĂ©. ParallĂšlement aux coĂ»ts mesurables, des avantages et des inconvĂ©nients non quantiïŹables sont Ă©galement pertinents lors de l’évaluation de l’utilitĂ© des diffĂ©rents instruments de paiement pour la sociĂ©tĂ©. L’objectif du prĂ©sent document est d’en constituer une synthĂšse aussi complĂšte que possible. Il convient de prĂ©ciser que cette analyse ne s’appuie pas sur une enquĂȘte ad hoc auprĂšs d’un Ă©chantillon de consommateurs ou de commerçants. Elle est essentiellement basĂ©e sur un Ă©change de vues argumentĂ© entre les membres du groupe de travail tout en Ă©tant documentĂ©e par diffĂ©rentes Ă©tudes et enquĂȘtes. Par souci de simpliïŹcation, et en l’absence d’indications claires sur les prioritĂ©s des utilisateurs, il n’a pas Ă©tĂ© jugĂ© souhaitable d’établir un ordre d’importance entre les diffĂ©rents critĂšres qui ont Ă©tĂ© pris en considĂ©ration. Il conviendrait Ă©galement de tenir compte des coĂ»ts externes, c’est-Ă -dire les indemnisations rĂ©ciproques entre les parties concernĂ©es. Bien que s’annulant mutuellement dans une perspective globale, ces coĂ»ts inïŹ‚uencent la position des parties impliquĂ©es dans la chaĂźne de paiement et, de ce fait, peuvent affecter la mesure dans laquelle celles-ci sont incitĂ©es Ă  utiliser des instruments de paiement efïŹcaces. Cependant, Ă  dĂ©faut de donnĂ©es disponibles, et en dĂ©pit de sa pertinence pour la discussion Ă  mener sur la promotion de l’utilisation des instruments de paiement les plus efïŹcaces, cet aspect n’a pas Ă©tĂ© pris en compte dans le cadre de l’étude quantitative. Dans la mesure du possible, il en est tenu compte dans le prĂ©sent document. 31 4!",%!5ÂŹ ÂŹ !0%2ÂŁ5ÂŹ',/"!,ÂŹ$%3ÂŹ!6!.4!'%3ÂŹ%4ÂŹ./.6Âł.%.43ÂŹ$%3ÂŹ.3425-%.43ÂŹ$%ÂŹ0!%-%.4ÂŹ0/52ÂŹ,%3ÂŹ/.3/-!4%523 ÂŹ -ONNAIEÂŹÂŹ lDUCIAIRE ÂŹ ARTEÂŹÂŹ DEÂŹDÏBIT ÂŹ 0ORTEMONNAIEÂŹÂŹ ÏLECTRONIQUE ÂŹ ARTEÂŹÂŹ DEÂŹCRÏDIT ÂŹ -OYENÂŹDEÂŹPAIEMENTÂŹLÏGALÂŹÂŹ ÂŹ n n .ÏCESSITϬDEÂŹDISPOSERÂŹDUNÂŹTERMINALÂŹÂŹ ÂŹ n n n 'ÏNÏRALEMENTÂŹACCEPTϬ¬ ÂŹ O n n 0AIEMENTS¬Ì¬DESÂŹPARTICULIERSÂŹÂŹ ÂŹ n n n 5TILISATION¬Ì¬LÏTRANGERÂŹÂŹ ÂŹ O n 0AIEMENTS¬Ì¬DISTANCEÂŹÂŹ ÂŹ n n n 5TILISABLEÂŹENÂŹPERMANENCEÂŹÂŹ ÂŹ $EGRϬDACCEPTATION n &ACILITϬDUTILISATION 3IMPLICITϬ¬ ÂŹ O 0LACEÂŹDANSÂŹLEÂŹPORTEFEUILLEÂŹÂŹ ÂŹ n .ÏCESSITϬDEÂŹSAPPROVISIONNERÂŹÂŹ ÂŹ n n 0ERTEÂŹOUÂŹVOLÂŹÂŹ ÂŹ n n O !TTAQUEÂŹVOLÂŹAVECÂŹVIOLENCEÂŹÂŹ ÂŹ n O ONTREFA ONÂŹETÂŹFRAUDEÂŹÂŹ ÂŹ O 3ÏCURITÏ &IABILITÏ 0ERTURBATIONSÂŹÂŹ ÂŹ n O n ÂłLÏMENTÂŹDEÂŹPREUVEÂŹENÂŹCASÂŹDERREURÂŹÂŹ ÂŹ n O ONlDENTIALITϬETÂŹPROTECTIONÂŹDEÂŹLAÂŹVIEÂŹPRIVÏEÂŹÂŹ ÂŹ n O n 'ESTIONÂŹDUÂŹBUDGET &ACILITϬDEÂŹCRÏDITÂŹÂŹ ÂŹ n n n 0RÏVENTIONÂŹDUÂŹSURENDETTEMENTÂŹÂŹ ÂŹ O n OMPENSATIONÂŹÂŹ ÂŹ n n DENTIlCATIONÂŹDESÂŹDÏPENSESÂŹÂŹ ÂŹ n n OßTS 4ARIlCATIONÂŹÂŹ ÂŹ n n n 4EMPSÂŹNÏCESSAIRE¬Ì¬LAPPROVISIONNEMENTÂŹÂŹ ÂŹ n n OßTÂŹDOPPORTUNITϬ¬ ÂŹ n O n ,ÏGENDEÂŹÂŹÂŹÂŹAVANTAGEÂŹÂŹnÂŹÂŹINCONVÏNIENTÂŹÂŹOÂŹÂŹNEUTRE ÂŹ Celui-ci a Ă©tĂ© Ă©tabli sur la base des caractĂ©ristiques des diffĂ©rents intruments de paiement tels qu’ils existaient en 2004, mais il a Ă©galement Ă©tĂ© tenu compte des innovations intervenues en 2005. Plusieurs facteurs, tels que diffĂ©rents aspects de la stabilitĂ© ïŹnanciĂšre qui n’ont pas Ă©tĂ© jugĂ©s pertinents pour l’évaluation de l’utilisation des instruments de paiement dans les points de vente, n’ont pas Ă©tĂ© pris en compte. 32 Avantages et inconvĂ©nients des diffĂ©rents instruments de paiement Les tableaux 13 et 14 donnent une vue d’ensemble, respectivement pour les consommateurs et les commerçants, des avantages symbolisĂ©s par des + » et des inconvĂ©nients reprĂ©sentĂ©s par des – » de chacun des quatre instruments de paiement en fonction de plusieurs critĂšres. La neutralisation mutuelle d’un avantage et d’un inconvĂ©nient pour un instrument de paiement donnĂ© est symbolisĂ©e par un o ». Il importe de prĂ©ciser que ces symboles ne tiennent pas lieu d’échelle de gradation et qu’ils ne fournissent pas d’indication quant Ă  une ANALYSE DES AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS DES DIFFÉRENTS MOYENS DE PAIEMENT 4!",%!5ÂŹ ÂŹ !0%2ÂŁ5ÂŹ',/"!,ÂŹ$%3ÂŹ!6!.4!'%3ÂŹ%4ÂŹ./.6Âł.%.43ÂŹ$%3ÂŹ.3425-%.43ÂŹ$%ÂŹ0!%-%.4ÂŹ0/52ÂŹ,%3ÂŹ/-%2ÂŁ!.43 ÂŹ -ONNAIEÂŹÂŹ lDUCIAIRE ÂŹ ARTEÂŹÂŹ DEÂŹDÏBIT ÂŹ 0ORTEMONNAIEÂŹÂŹ ÏLECTRONIQUE ÂŹ ARTEÂŹÂŹ DEÂŹCRÏDIT ÂŹ .ÏCESSITϬDEÂŹDISPOSERÂŹDUNÂŹTERMINALÂŹÂŹ ÂŹ n n 0AIEMENTS¬Ì¬DESÂŹPARTICULIERSÂŹÂŹ ÂŹ n n n 5TILISATIONÂŹPARÂŹDES¬ÏTRANGERSÂŹÂŹ ÂŹ O n 0AIEMENTS¬Ì¬DISTANCEÂŹÂŹ ÂŹ n n n 5TILISABLEÂŹENÂŹPERMANENCEÂŹÂŹ ÂŹ -ANIPULATIONÂŹÂŹ ÂŹ n 0LACEÂŹDANSÂŹLEÂŹCAISSEÂŹÂŹ ÂŹ n .ÏCESSITϬDEÂŹDISPOSERÂŹDEÂŹMONNAIEÂŹENÂŹSUFlSANCEÂŹÂŹ ÂŹ n !CHATSÂŹIMPULSIFSÂŹÂŹ ÂŹ n n n $EGRϬDACCEPTATION n &ACILITϬDUTILISATION 3ÏCURITÏ 0ERTEÂŹOUÂŹVOLÂŹÂŹ ÂŹ !TTAQUEÂŹVOLÂŹAVECÂŹVIOLENCEÂŹÂŹ ÂŹ n ONTREFA ONÂŹETÂŹFRAUDEÂŹÂŹ ÂŹ O 0ERTURBATIONSÂŹÂŹ ÂŹ n O n ÂłLÏMENTÂŹDEÂŹPREUVEÂŹENÂŹCASÂŹDERREURÂŹÂŹ ÂŹ n ONlDENTIALITϬETÂŹPROTECTIONÂŹDEÂŹLAÂŹVIEÂŹPRIVÏEÂŹÂŹ ÂŹ n n n RÏDITATIONÂŹÂŹ ÂŹ n 2ÏCONCILIATIONÂŹAVECÂŹLAÂŹCOMPTABILITϬ¬ ÂŹ n OMPENSATIONÂŹÂŹ ÂŹ n 4ERMINAUXÂŹÂŹ ÂŹ n n n 4ARIlCATIONÂŹÂŹ ÂŹ n n n OßTSÂŹLOGISTIQUESÂŹÂŹ ÂŹ n OßTÂŹDOPPORTUNITϬ¬ ÂŹ n O O O &IABILITÏ 'ESTIONÂŹlNANCIÒRE OßTS ,ÏGENDEÂŹÂŹÂŹÂŹAVANTAGEÂŹÂŹnÂŹÂŹINCONVÏNIENTÂŹÂŹOÂŹÂŹNEUTRE ÂŹ Ă©ventuelle hiĂ©rarchie entre les diffĂ©rents critĂšres mentionnĂ©s dans les tableaux. Parmi ceux-ci, une distinction a Ă©tĂ© opĂ©rĂ©e entre les avantages et inconvĂ©nients qui relĂšvent du degrĂ© d’acceptation, de la facilitĂ© d’utilisation, de la sĂ©curitĂ©, de la ïŹabilitĂ©, de la conïŹdentialitĂ© et de la protection de la vie privĂ©e, de la gestion du budget et de la gestion ïŹnanciĂšre. Les coĂ»ts spĂ©ciïŹques encourus par les utilisateurs des intruments de paiement sont Ă©galement pris en considĂ©ration. Outre les avantages et les inconvĂ©nients, certains facteurs, tels que le montant de la transaction, peuvent inïŹ‚uencer l’utilisation d’un ou de plusieurs instruments de paiement par le consommateur. Ces facteurs supplĂ©mentaires sont discutĂ©s dans la section suivante. 33 Acceptation La monnaie ïŹduciaire reste, Ă  ce jour, le seul instrument de paiement universellement acceptĂ© pour essentiellement deux raisons. D’une part, il est le seul moyen de paiement Ă  bĂ©nĂ©ïŹcier du cours lĂ©gal 1 et les commerçants ne sont donc pas tenus d’accepter les instruments de paiement alternatifs, si ce n’est pour des raisons commerciales ou de convenance personnelle. Il existe nĂ©anmoins certaines raisons objectives et licites pouvant motiver une dĂ©rogation Ă  ce principe. Outre les prĂ©somptions de contrefaçon, ces raisons peuvent notamment concerner le refus des grosses coupures Ă  savoir les billets de 200 et 500 euros quand les paiements avec ces derniĂšres portent atteinte au principe de proportionnalitĂ©. De fait, une disproportion entre la valeur du billet proposĂ© par un client et le montant sur lequel porte la transaction peut engendrer des dĂ©sagrĂ©ments, des frais et des risques supplĂ©mentaires pour le commerçant qui peuvent notamment se traduire par des problĂšmes de sĂ©curitĂ© ou par la nĂ©cessitĂ© de prĂ©voir un stock d’argent liquide excessif pour ĂȘtre en mesure de rendre la monnaie. D’autre part, les paiements Ă©lectroniques imposent l’utilisation d’un terminal et une transaction ne peut avoir lieu si le point de vente n’en est pas Ă©quipĂ© 2. Bien que les terminaux destinĂ©s au paiement par carte de dĂ©bit soient trĂšs largement rĂ©pandus, il existe certaines catĂ©gories de commerces dans lesquels la possibilitĂ© de payer avec des instruments de paiement Ă©lectroniques reste limitĂ©e, notamment les secteurs ayant recours Ă  la livraison Ă  domicile, les marchĂ©s ambulants et les professions 4!",%!5ÂŹ ÂŹ libĂ©rales. L’acceptation des cartes de crĂ©dit est relativement courante dans la restauration tandis que celle des cartes de dĂ©bit et de Proton y est encore peu frĂ©quente voir tableau 15. En ce qui concerne les livraisons Ă  domicile, les marchĂ©s ambulants et l’Horeca, des terminaux mobiles 3, plus adaptĂ©s Ă  ces activitĂ©s, ont Ă©tĂ© rĂ©cemment mis sur le marchĂ©. Dans certaines circonstances nĂ©anmoins – par exemple en pĂ©riode de soldes –, des commerces parfaitement Ă©quipĂ©s pour recevoir des paiements Ă©lectroniques prĂ©fĂšrent ne pas en accepter certains. Il a Ă©tĂ© estimĂ©, sur la base de donnĂ©es rassemblĂ©es lors d’une enquĂȘte auprĂšs des consommateurs belges, que ceux-ci ont rĂ©alisĂ© environ millions de transactions en espĂšces en 2004, ce qui illustre le degrĂ© d’utilisation gĂ©nĂ©ralisĂ© de cet instrument de paiement. Au cours de la mĂȘme annĂ©e, Banksys avait enregistrĂ© 587 millions de transactions effectuĂ©es avec des cartes de dĂ©bit, 37 millions avec des cartes de crĂ©dit 4 et 107 millions avec des cartes Proton. 1 Le cours lĂ©gal des billets et des piĂšces en euros a Ă©tĂ© Ă©tabli par le rĂšglement n° 974/98 du Conseil des CommunautĂ©s europĂ©ennes du 3 mai 1998 concernant l’introduction de l’euro. En droit belge, cette notion de cours lĂ©gal des signes monĂ©taires a pour consĂ©quence que le crĂ©ancier d’une dette est, sauf exception lĂ©gale explicite ou sauf convention contraire convenue entre les parties, tenu de les accepter comme paiement lĂ©gal, car ils ont force libĂ©ratoire en toutes circonstances. 2 Les transactions par carte de dĂ©bit ou par carte Proton nĂ©cessitent dans tous les cas la prĂ©sence d’un terminal dans le point de vente. Pour les paiements par carte de crĂ©dit, l’utilisation d’un terminal n’est pas indispensable ils peuvent ĂȘtre effectuĂ©s au moyen d’un sabot », mais cette pratique est devenue marginale en Belgique 0,32 des transactions par carte de crĂ©dit en 2004 et le devient de plus en plus Ă  l’étranger. 3 Actuellement, terminaux mobiles de Banksys sont utilisĂ©s en Belgique, dont utilisables dans un rayon d’environ 50 mĂštres autour d’une connexion Ă  une ligne de tĂ©lĂ©phone ïŹxe. 4 Les chiffres citĂ©s pour les cartes de dĂ©bit et de crĂ©dit ne concernent que les opĂ©rations effectuĂ©es par des rĂ©sidents en Belgique. Le chiffre portant sur le nombre de transactions par carte de dĂ©bit mentionnĂ© ici ne tient pas compte des opĂ©rations de paiements rĂ©alisĂ©es avec des cartes d’entreprise, lesquelles s’élevaient Ă  25 millions en 2004. $%'2³$!%04!4/.ÂŹ$%3ÂŹ$&&Âł2%.43ÂŹ.3425-%.43ÂŹ$%ÂŹ0!%-%.4ÂŹ3%,/.ÂŹ5.%ÂŹ%.15ÂŽ4%ÂŹ2Âł!,3Âł%ÂŹÂŹ !502¶3ÂŹ$%3ÂŹ0/.43ÂŹ$%ÂŹ6%.4% POURCENTAGESÂŹDUÂŹNOMBREÂŹDEÂŹPOINTSÂŹDEÂŹVENTEÂŹCOUVERTSÂŹPARÂŹLENQUTE ÂŹ 3UPERMARCHÏSÂŹETÂŹCHAÔNESÂŹDEÂŹMAGASINSÂŹÂŹ ÂŹ -ONNAIEÂŹÂŹ lDUCIAIRE ÂŹ ARTEÂŹÂŹ DEÂŹDÏBIT ÂŹ 0ORTEMONNAIEÂŹÂŹ ÏLECTRONIQUE ÂŹ ARTEÂŹÂŹ DEÂŹCRÏDIT ÂŹ !UTRESÂŹ ÂŹ !UTRESÂŹCOMMERCESÂŹSPÏCIALISÏSÂŹETÂŹDEÂŹDÏTAILÂŹÂŹ ÂŹ 3TATIONSSERVICEÂŹÂŹ ÂŹ ORECAÂŹÂŹ ÂŹ 4OTALÂŹDESÂŹSECTEURSÂŹÂŹ ÂŹ 3OURCEÂŹÂŹÂŹ"." 2EMARQUESÂŹÂŹÂŹESÂŹCHIFFRESÂŹSONTÂŹISSUSÂŹDUNEÂŹENQUTEÂŹAUPRÒSÂŹDUN¬ÏCHANTILLONÂŹDENTREPRISESÂŹMENÏEÂŹENÂŹCOLLABORATIONÂŹAVECÂŹ"ANKSYSÂŹLAÂŹ&EDISÂŹL5-ÂŹETÂŹL5./ÂŹ0RÒSÂŹDEÂŹÂŹPCÂŹÂŹ DESÂŹRÏPONSES¬Ì¬CETTEÂŹENQUTEÂŹONT¬ÏTϬOBTENUESÂŹVIAÂŹUNÂŹQUESTIONNAIREÂŹTRANSMISÂŹPARÂŹ"ANKSYS¬Ì¬SESÂŹCLIENTSÂŹESÂŹDERNIERSÂŹACCEPTANTÂŹFORCÏMENTÂŹTOUJOURSÂŹDESÂŹPAIEMENTSÂŹ ÏLECTRONIQUESÂŹCELAÂŹPEUTÂŹAVOIRÂŹCONDUIT¬Ì¬UNEÂŹSURESTIMATIONÂŹDEÂŹLEURÂŹDEGRϬDACCEPTATIONÂŹ0ARÂŹAILLEURSÂŹLENQUTEÂŹNAYANTÂŹPASÂŹPERMISÂŹDEÂŹRECUEILLIRÂŹDESÂŹRÏPONSESÂŹÂŹ ENÂŹNOMBREÂŹSUFlSANTÂŹPOURÂŹCERTAINSÂŹSECTEURSÂŹCOMMEÂŹLESÂŹPROFESSIONSÂŹLIBÏRALESÂŹOUÂŹLESÂŹSERVICESÂŹDEÂŹSOINSÂŹPERSONNELSÂŹLESÂŹRÏSULTATSÂŹPROPRES¬Ì¬CESÂŹDERNIERSÂŹNONTÂŹPAS¬ÏTϬ REPRISÂŹICI ÂŹ 6IREMENTSÂŹCHÒQUESREPASÂŹCARTESÂŹDEÂŹPAIEMENTÂŹPRIVÏESÂŹETC ÂŹ 34 ANALYSE DES AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS DES DIFFÉRENTS MOYENS DE PAIEMENT 4!",%!5ÂŹ ÂŹ 54,3!4/.ÂŹ$%3ÂŹ.3425-%.43ÂŹ$%ÂŹ0!%-%.4ÂŹ0!2ÂŹ3%4%52 POURCENTAGESÂŹDUÂŹTOTALÂŹDESÂŹTRANSACTIONSÂŹRÏALISÏESÂŹDANSÂŹCHAQUEÂŹSECTEUR ÂŹ -ONNAIEÂŹÂŹ lDUCIAIRE ÂŹ ARTEÂŹÂŹ DEÂŹDÏBIT ÂŹ 0ORTEMONNAIEÂŹÂŹ ÏLECTRONIQUE ÂŹ ARTEÂŹÂŹ DEÂŹCRÏDIT ÂŹ 6IREMENT !UTRESÂŹ ÂŹ ÂŹ 3UPERMARCHÏSÂŹÂŹ ÂŹ OMMERCESÂŹDEÂŹDÏTAILÂŹHORSÂŹMAGASINÂŹÂŹ ÂŹ !UTRESÂŹCOMMERCESÂŹSPÏCIALISÏSÂŹETÂŹDEÂŹDÏTAILÂŹÂŹ ÂŹ 3TATIONSSERVICEÂŹÂŹ ÂŹ !UTOMATESÂŹÂŹ ÂŹ 4RANSPORTSÂŹÂŹ ÂŹ ORECAÂŹÂŹ ÂŹ ,OISIRSÂŹÂŹ ÂŹ 3OINSÂŹPERSONNELSÂŹÂŹ ÂŹ 0ROFESSIONSÂŹLIBÏRALESÂŹÂŹ ÂŹ 0ERSONÂŹTOÂŹPERSONÂŹÂŹ ÂŹ !UTRESÂŹÂŹ ÂŹ 4OTALÂŹDESÂŹSECTEURSÂŹÂŹ ÂŹ 3OURCEÂŹÂŹ%NQUTEÂŹ03/3ÂŹCALCULSÂŹ"." ÂŹ HÒQUESREPASÂŹCARTESÂŹDEÂŹPAIEMENTÂŹPRIVÏESÂŹETC ÂŹ Les diffĂ©rences du degrĂ© d’acceptation de chaque instrument de paiement selon les secteurs se reïŹ‚Ăštent Ă©galement dans leur utilisation par les consommateurs. Les statistiques issues de l’enquĂȘte auprĂšs des consommateurs prĂ©sentĂ©es dans le tableau 16 montrent en effet que les habitudes de ces derniers en matiĂšre de paiement peuvent varier sensiblement selon le type de point de ventes oĂč ils rĂ©alisent leurs achats. Ainsi, la carte de dĂ©bit est l’instrument de paiement le plus utilisĂ© pour rĂ©gler des achats dans les supermarchĂ©s et les stationsservice, tandis que l’argent liquide reste privilĂ©giĂ© dans les commerces spĂ©cialisĂ©s et de dĂ©tail, l’Horeca et la plupart des autres secteurs. La carte Proton reprĂ©sente une part marginale des transactions dans tous les secteurs mais occupe une place relativement plus importante dans les transactions opĂ©rĂ©es auprĂšs des automates de vente, ce qui peut indiquer qu’une part considĂ©rable de ceux-ci accepte ce mode de paiement. La monnaie ïŹduciaire est le seul des instruments de paiement examinĂ©s qui peut ĂȘtre utilisĂ© pour effectuer des paiements entre particuliers sans que l’on doive pour cela recourir Ă  un quelconque dispositif 1. Dans le contexte des points de vente, elle est Ă©galement le seul instrument de paiement avec lequel il est possible de payer un particulier, par exemple pour rembourser un produit dĂ©fectueux. En dehors de Proton, tous les instruments de paiements utilisĂ©s en Belgique sont utilisables Ă  l’étranger. S’il est Ă©videmment possible d’utiliser les billets et les piĂšces en euros dans toute la zone euro, cette devise est Ă©galement de plus en plus frĂ©quemment utilisĂ©e en dehors de celle-ci. Les cartes de dĂ©bit munies de la fonction Maestro » qui Ă©quipe la majoritĂ© des cartes bancaires peuvent ĂȘtre utilisĂ©es aussi bien pour retirer des billets que pour rĂ©gler des achats dans bon nombre de pays. Les opĂ©rateurs de cartes de crĂ©dit offrant leurs services dans bien plus de pays que ceux couverts par la fonction Maestro », la carte de crĂ©dit reste plus souvent utilisĂ©e par les Belges lors de leurs voyages Ă  l’étranger, mais le recours Ă  la carte de dĂ©bit tend Ă  s’accroĂźtre d’annĂ©e en annĂ©e. Parmi les opĂ©rations de paiement qu’ils y ont effectuĂ©es en 2004, 27,6 millions ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es avec une carte de crĂ©dit et 6,8 millions avec une carte de dĂ©bit. Les normes internationales en la matiĂšre permettent Ă©galement aux Ă©trangers de rĂ©gler leurs achats en Belgique au moyen de leurs cartes de crĂ©dit 14,1 millions de transactions en 2004 ou de leurs cartes de dĂ©bit 4,8 millions de transactions avec Maestro et 1,5 millions avec Visa Electron 2. 1 Selon les rĂ©sultats de l’enquĂȘte menĂ©e auprĂšs des consommateurs belges, les transferts entre particuliers concerneraient 3,1 des transactions rĂ©alisĂ©es en espĂšces. 2 Cette carte de dĂ©bit Ă©mise par Visa n’est pas distribuĂ©e en Belgique mais peut y ĂȘtre utilisĂ©e par des non-rĂ©sidents. 35 Les transactions commerciales ne se rĂ©alisent pas toujours aux points de vente un certain nombre d’entre elles s’effectuent Ă  distance, notamment par tĂ©lĂ©phone ou sur Internet. À ce jour, la carte de crĂ©dit est l’instrument de paiement le plus utilisĂ© pour les achats Ă  distance. Si un particulier dispose du dispositif appropriĂ©, il peut utiliser sa carte de dĂ©bit pour effectuer des achats en ligne sur Internet, mais il n’existe pas encore beaucoup de sites qui proposent cette option. Selon les circonstances, chacun des quatre instruments de paiement peut ĂȘtre utilisĂ© en permanence et en dehors des heures d’ouverture des magasins. L’argent liquide et la carte Proton peuvent ĂȘtre utilisĂ©s sur les automates de ventes. Les cartes de crĂ©dit et de dĂ©bit peuvent, quant Ă  elles, servir pour se rĂ©approvisionner en essence dans les stations-service 24 heures sur 24. FacilitĂ© d’utilisation D’aprĂšs les rĂ©sultats d’une enquĂȘte commanditĂ©e par Banksys IPSOS, 2004, la dimension pratique d’un instrument de paiement est l’un des aspects qui importent le plus au yeux des consommateurs le deuxiĂšme en ordre d’importance aprĂšs la sĂ©curitĂ©. Il ressort d’un sondage rĂ©alisĂ© aux Pays-Bas Hoofdbedrijfschap Detailhandel, 2002 que 47 des consommateurs nĂ©erlandais estiment que la carte de dĂ©bit est l’instrument de paiement le plus simple Ă  utiliser, contre 41 pour l’argent liquide, 9 pour le porte-monnaie Ă©lectronique et 3 pour les cartes de crĂ©dit. Ces rĂ©sultats propres aux Pays-Bas ont Ă©tĂ©, du moins partiellement, conïŹrmĂ©s par une enquĂȘte rĂ©alisĂ©e rĂ©cemment par la Nederlandsche Bank 2005. Dans le cadre de cette derniĂšre, on a entre autres demandĂ© aux personnes interrogĂ©es de donner une apprĂ©ciation Ă  chaque instrument de paiement en matiĂšre de facilitĂ© d’utilisation. En moyenne, l’apprĂ©ciation la plus Ă©levĂ©e a Ă©tĂ© attribuĂ©e Ă  la carte de dĂ©bit et les moins Ă©levĂ©es Ă  la carte de crĂ©dit et au porte-monnaie Ă©lectronique, qui se situent au mĂȘme niveau. L’apprĂ©ciation de la facilitĂ© d’utilisation de l’argent liquide s’élĂšve quant Ă  elle Ă  un niveau intermĂ©diaire. Pour la Belgique, les rĂ©sultats de l’enquĂȘte commanditĂ©e par Banksys et conduite par IPSOS 2004 livrent des indications plus dĂ©taillĂ©es mais assez diffĂ©rentes 73,5 des utilisateurs de la carte Proton 55,9 des nonutilisateurs estiment que celle-ci est un systĂšme de paiement simple, tandis que 70,1 des sondĂ©s afïŹrment la mĂȘme chose pour l’argent liquide. Pour les cartes de dĂ©bit et de crĂ©dit, ces pourcentages s’élĂšvent respectivement Ă  69,9 et 76,2 auprĂšs des utilisateurs de ces deux intruments de paiement et respectivement Ă  27,1 et Ă  52,2 des non-utilisateurs. 36 Du point de vue des commerçants, la simplicitĂ© d’utilisation d’un instrument de paiement peut en partie s’apprĂ©cier par le temps nĂ©cessaire au rĂšglement d’une transaction. Selon les rĂ©sultats d’une enquĂȘte menĂ©e sur le sujet auprĂšs des entreprises de distribution dans le cadre de l’étude sur le coĂ»ts des moyens de paiement en Belgique, le porte-monnaie Ă©lectronique est l’instrument de paiement pour lequel ce dĂ©lai est le plus court, avec un temps de transaction moyen de 20 secondes contre 32 pour les paiements en liquide, 39 pour les paiements par carte de dĂ©bit et 56 par carte de crĂ©dit. Les paiements par carte, en offrant une simplicitĂ© d’utilisation accrue et un encombrement rĂ©duit, prĂ©sentent un avantage par rapport Ă  l’argent liquide, tant pour les consommateurs que pour les commerçants. Pour ces derniers, l’utilisation des cartes de paiement rĂ©duit la nĂ©cessitĂ© de disposer d’une quantitĂ© importante de piĂšces et de billets dans leur caisse, rĂ©duisant par la mĂȘme occasion le sentiment d’insĂ©curitĂ©. Contrairement aux cartes de dĂ©bit et de crĂ©dit, avec lesquelles les montants payĂ©s sont dĂ©duits d’un compte bancaire, le consommateur doit systĂ©matiquement se rĂ©approvisionner en billets ou recharger sa carte Proton s’il a l’intention d’utiliser l’un de ces deux modes de paiement. Certains commerces, en particulier les grandes surfaces, permettent toutefois aux utilisateurs des cartes de dĂ©bit de retirer de l’argent liquide lors du paiement des achats Ă  la caisse. Pour les commerçants, il reste cependant nĂ©cessaire de s’approvisionner rĂ©guliĂšrement en piĂšces et en petites coupures pour pouvoir rendre la monnaie aux clients lorsque ceux-ci ne paient pas le montant exact. La disponibilitĂ© d’un terminal de paiement par carte de dĂ©bit et de crĂ©dit dans les points de vente permet aux commerçants de rĂ©aliser des transactions quand leurs clients ne disposent pas de sufïŹsamment d’argent liquide ou quand le solde de leurs cartes Proton est trop limitĂ© pour pouvoir effectuer des achats imprĂ©vus ou impulsifs. Le montant maximal de dĂ©penses admises par jour ou par semaine au moyen d’une carte de dĂ©bit peut cependant constituer une entrave pour les paiements importants. La carte de crĂ©dit reste quant Ă  elle l’instrument de paiement le plus facilement utilisable pour les achats non anticipĂ©s portant sur des gros montants. Il va donc de soi que disposer des intruments de paiement adĂ©quats offre aux consommateurs une plus grande libertĂ© pour effectuer des achats Ă  tout moment, indĂ©pendamment du montant Ă  payer. ANALYSE DES AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS DES DIFFÉRENTS MOYENS DE PAIEMENT SĂ©curitĂ© La dĂ©tention d’argent liquide expose les consommateurs Ă  des risques de pertes ou de vols, lesquels peuvent parfois ĂȘtre accompagnĂ©s d’actes de violence. Les pertes ïŹnanciĂšres qui en dĂ©coulent restent toutefois limitĂ©es au montant contenu dans le portefeuille. De tels risques peuvent Ă©galement ĂȘtre encourus par les dĂ©tenteurs d’une carte Proton, avec laquelle les pertes restent plafonnĂ©es au montant maximal pouvant y ĂȘtre stockĂ©, soit 125 euros. En les exposant, eux aussi, Ă  des vols avec violence, la dĂ©tention d’argent liquide reprĂ©sente un risque plus important pour les commerçants, compte tenu des sommes parfois considĂ©rables dĂ©tenues en caisse 1. Ce risque peut ĂȘtre rĂ©duit grĂące aux instruments de paiement Ă©lectronique, les sommes payĂ©es n’étant pas physiquement prĂ©sentes dans les points de vente. En ce qui concerne les cartes de dĂ©bit et de crĂ©dit, la loi du 17 juillet 2002 relative aux opĂ©rations effectuĂ©es au moyen d’instruments de transfert Ă©lectronique de fonds limite la perte pour le titulaire Ă  une franchise de 150 euros avant notiïŹcation du vol ou de la perte de sa carte. AprĂšs la notiïŹcation, sauf en cas de fraude ou de nĂ©gligence grave par exemple, noter le code secret sur la carte, le titulaire d’une carte de dĂ©bit ou de crĂ©dit n’assume plus aucune responsabilitĂ©. De plus, cette loi prĂ©voit la possibilitĂ© pour le titulaire de personnaliser les plafonds d’utilisation de sa carte ; il a ainsi la facultĂ© de dĂ©ïŹnir le niveau de risque qu’il souhaite assumer. Les instruments de paiement utilisant un code PIN comme la carte de dĂ©bit en Belgique peuvent ainsi ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme relativement sĂ»rs, les pertes ou les vols ne se traduisant pas par une perte ïŹnanciĂšre pour le consommateur si le code demeure secret. NĂ©anmoins, les pertes ou les vols de cartes de crĂ©dit peuvent, tant qu’elles ne sont pas bloquĂ©es via Card Stop, engendrer des pertes ïŹnanciĂšres pour les Ă©metteurs de cartes qui, en vertu de la loi du 17 juillet 2002, sont tenus de les supporter lorsque les consommateurs et les commerçants ont satisfait Ă  toutes les exigences en matiĂšre de sĂ©curitĂ©. Dans les faits, mĂȘme si les consommateurs et les commerçants remplissent tous les critĂšres qui leurs sont imposĂ©s, les pertes ou les vols de carte de dĂ©bit et de crĂ©dit peuvent parfois les contraindre Ă  entreprendre un certain nombre de dĂ©marches pour prouver qu’ils n’ont pas commis de nĂ©gligence et, dans le cas des consommateurs, pour se procurer une nouvelle carte de dĂ©bit ou de crĂ©dit. Les statistiques disponibles sur les pertes ïŹnanciĂšres dues aux pertes et aux vols de cartes ne concernent que celles assumĂ©es par les Ă©metteurs de cartes. En 2004, ces pertes Ă©taient Ă©quivalentes Ă  0,028 des montants des transactions effectuĂ©es Ă  l’aide des cartes Visa et Ă  0,038 des montants des transactions rĂ©alisĂ©es avec des cartes Eurocard/MasterCard. À titre de comparaison, les pertes ïŹnanciĂšres imputables aux pertes et aux vols de cartes bancaires ne reprĂ©sentaient que 0,002 des montants des transactions rĂ©alisĂ©es au moyen d’une carte de dĂ©bit. L’introduction de nouvelles normes de sĂ©curitĂ© applicables aux cartes de crĂ©dit, telles les cartes Ă  puces et les codes PIN dont l’usage s’est gĂ©nĂ©ralisĂ© en 2005, devrait exercer une pression Ă  la baisse sur ces statistiques. Tant pour les billets de banque que pour les intruments de paiement Ă©lectronique, les risques de fraude ou de contrefaçon sont limitĂ©s par rapport aux montants payĂ©s. Comme elles peuvent ĂȘtre utilisĂ©es sans terminal, ces risques sont plus Ă©levĂ©s pour les cartes de crĂ©dit, pour lesquelles on dĂ©nombre encore des contrefaçons. Celles-ci ont concernĂ© 0,064 des montants payĂ©s par carte Visa en 2004 et 0,097 de ceux payĂ©s par carte Eurocard/MasterCard en ce compris les transactions internationales. En ce qui concerne les cartes de dĂ©bit, le risque de fraude est pour ainsi dire nul. Il ne concerne en fait que des cartes copiĂ©es utilisĂ©es sur certains terminaux de pompes Ă  essence vouĂ©s Ă  disparaĂźtre. En dĂ©pit du nombre de protections contre la falsiïŹcation, la contrefaçon des billets de banque subsiste. Selon les statistiques de la BCE, environ faux billets ont Ă©tĂ© retirĂ©s de la circulation en 2004, dont – soit 3,5 du total – en Belgique. Ces chiffres sont toutefois Ă  relativiser si l’on considĂšre le nombre total de billets en euros actuellement en circulation environ 9 milliards. FiabilitĂ© Le bon fonctionnement du circuit ïŹduciaire Ă©tant tributaire du transport de fonds, il peut ĂȘtre compromis en cas de grĂšve des transporteurs, comme cela fut le cas en 1997. Une telle grĂšve ne peut cependant avoir des consĂ©quences au niveau de l’approvisionnement en liquiditĂ©s que si elle a lieu sur une pĂ©riode relativement longue, compte tenu du fait qu’il est possible pour les commerçants et les consommateurs de faire appel Ă  des circuits d’approvisionnement alternatifs en argent liquide. La nĂ©cessitĂ© de recourir Ă  un terminal expose les utilisateurs des instruments de paiement Ă©lectroniques Ă  des risques de pannes pouvant les mettre dans l’impossibilitĂ© de rĂ©aliser des transactions. Le risque d’une panne 1 En 2003, les statistiques Ă©tablies par Police FĂ©dĂ©rale faisaient Ă©tat de vols Ă  main armĂ©e dans des points de vente. 37 systĂ©mique est Ă©galement prĂ©sent en cas de perturbation du rĂ©seau de tĂ©lĂ©communication qui gĂšre les opĂ©rations de paiement Ă©lectroniques, mais ce genre d’occurrence reste trĂšs rare au regard du taux de disponibilitĂ© 1 du rĂ©seau pour l’ensemble de l’annĂ©e. Celui-ci s’est en effet Ă©levĂ© Ă  99,98 en 2004 2 et mĂȘme Ă  100 en 2003. Par ailleurs, les paiements par carte Proton ne sont pas affectĂ©s par les pannes de rĂ©seau car ils peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©s sans connexion. L’implication d’un rĂ©seau informatique dans le fonctionnement des paiements Ă©lectroniques prĂ©sente nĂ©anmoins l’avantage de garder une trace des transactions, contrairement Ă  celles qui sont rĂ©glĂ©es avec de l’argent liquide. Tant pour le commerçant que pour le consommateur, cela peut s’avĂ©rer utile en cas de litige sur le montant effectivement payĂ© lors de la transaction. Le consommateur peut par exemple se servir de ses extraits de compte ou des factures de l’opĂ©rateur de sa carte de crĂ©dit comme Ă©lĂ©ment de preuve. La carte Proton offre Ă  cet Ă©gard des possibilitĂ©s plus limitĂ©es que les cartes de dĂ©bit et de crĂ©dit, le consommateur pouvant seulement consulter les cinq derniĂšres opĂ©rations Ă  l’aide d’un lecteur de solde prĂ©vu Ă  cet effet ou d’un terminal de chargement. ConïŹdentialitĂ© et protection de la vie privĂ©e Les parties peuvent tout Ă  fait lĂ©gitimement souhaiter conserver une certaine discrĂ©tion lors de leurs opĂ©rations de paiement. La problĂ©matique de la conïŹdentialitĂ© ne se limite pas aux activitĂ©s illĂ©gales mais concerne Ă©galement des transactions lĂ©gales qui relĂšvent de la vie privĂ©e du consommateur. À ce jour, seule la monnaie ïŹduciaire garantit totalement la conïŹdentialitĂ© et l’anonymat des transactions et fournit toutes les assurances en matiĂšre de protection de la vie privĂ©e, Ă  l’inverse des paiements scripturaux. La carte Proton le permet Ă©galement mais dans une moindre mesure car il est possible de retrouver la trace du consommateur Ă  partir de sa carte Ă  puce 3. D’une maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale, ce sont les banques qui, Ă©tant soumises Ă  la loi sur la protection de la vie privĂ©e, garantissent l’anonymat des paiements Ă©lectroniques, mais ceux-ci restent nĂ©anmoins traçables. Ainsi, les paiements Ă©lectroniques reçus par les commerçants sont systĂ©matiquement enregistrĂ©s mais ils ne leur permettent pas de prendre connaissance de l’identitĂ© de leurs clients. Gestion du budget et gestion ïŹnanciĂšre Sur le plan de la gestion d’un budget, les quatre instruments de paiement sont susceptibles de prĂ©senter des avantages distincts. De par sa matĂ©rialitĂ©, la monnaie ïŹduciaire peut rendre le consommateur conscient des limites de son budget. Le montant stockĂ© dans le portemonnaie Ă©lectronique peut Ă©galement constituer une sorte de seuil psychologique ». Les paiements par carte de dĂ©bit offrent quant Ă  eux la possibilitĂ© de rĂ©pertorier les dĂ©penses mentionnĂ©es dans les extraits de compte, ce qui permet au consommateur d’évaluer les montants qu’il consacre Ă  plusieurs catĂ©gories de dĂ©penses et d’établir son budget en consĂ©quence. D’une certaine façon, la carte de crĂ©dit peut Ă©galement faciliter la gestion d’un budget en postposant la date du dĂ©boursement. L’enquĂȘte de la Hoofdbedrijfschap Detailhandel 2002 montre toutefois que l’argent liquide reste l’instrument de paiement le plus utilisĂ© par les consommateurs nĂ©erlandais 55 des sondĂ©s lorsqu’ils souhaitent limiter leurs dĂ©penses. L’argent liquide ne peut conduire Ă  aucun surendettement si les fonds sont obtenus via un canal d’approvisionnement n’autorisant pas l’endettement comme les transferts person to person ». La facilitĂ© de crĂ©dit offerte par la carte de crĂ©dit, pour sa part, peut mener Ă  un surendettement des consommateurs. Les lignes de crĂ©dit disponibles sur un certain nombre de comptes Ă  vue peuvent Ă©galement y contribuer, mĂȘme si elles doivent en principe rester limitĂ©es Ă  un certain montant. Les cartes de crĂ©dit et de dĂ©bit permettent nĂ©anmoins de conserver les montants destinĂ©s aux paiements des achats sur un compte en banque. L’argent liquide que les particuliers dĂ©tiennent sur eux et le montant stockĂ© dans la carte Proton ne renforcent pas le solde du compte bancaire, alors que celui-ci peut ĂȘtre nĂ©gatif. L’impossibilitĂ© de compenser le compte bancaire par la monnaie Ă©lectronique ne constitue pas rĂ©ellement un inconvĂ©nient pour les commerçants, compte tenu du fait qu’ils peuvent dĂ©charger leur terminal Proton Ă  tout moment. Lors des transactions par carte de crĂ©dit ou par carte de dĂ©bit, leur compte bancaire est immĂ©diatement crĂ©ditĂ©. 1 Le taux de disponibilitĂ© est dĂ©ïŹni comme le rapport entre la durĂ©e de la disponibilitĂ© effective au cours d’une annĂ©e et la durĂ©e des pĂ©riodes pendant lesquelles le systĂšme est supposĂ© fonctionner correctement, c’est-Ă -dire en dehors des interruptions planiïŹĂ©es. 2 Une perturbation s’est produite dans la journĂ©e du 4 dĂ©cembre 2004 Ă  la suite d’un dysfonctionnement survenu dans une des applications du systĂšme informatique de Banksys. Les consĂ©quences de ce dysfonctionnement ont en outre Ă©tĂ© ampliïŹĂ©es par le niveau particuliĂšrement Ă©levĂ© du volume des transactions gĂ©rĂ©es par le rĂ©seau Ă  cette date. Selon les estimations de Banksys, 7 des transactions par carte de dĂ©bit et 32 des transactions par carte de crĂ©dit prĂ©vues pour cette journĂ©e auraient Ă©tĂ© manquĂ©es. 3 Lors du transfert sur leur compte en banque des montants payĂ©s avec Proton via le rĂ©seau de Banksys, les donnĂ©es transmises par les commerçants comprennent les numĂ©ros des cartes utilisĂ©es pour chaque transaction mais Banksys n’a pas accĂšs Ă  l’identitĂ© des porteurs de cartes. Seule les banques sont en mesure d’établir le lien entre le numĂ©ro d’une carte et l’identitĂ© de son dĂ©tenteur. La mise en commun des informations recueillies par Banksys et celles banques ne peut se rĂ©aliser que dans des circonstances exceptionnelles, comme par exemple dans le cadre d’une enquĂȘte judiciaire. 38 ANALYSE DES AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS DES DIFFÉRENTS MOYENS DE PAIEMENT EnïŹn, les transactions effectuĂ©es Ă  l’aide d’instruments de paiement Ă©lectroniques sont listĂ©es dans des extraits de comptes Ă©lectroniques envoyĂ©s par les banques aux commerçants. Ces derniers peuvent ensuite les utiliser pour rĂ©concilier, de façon automatique, les montants des transactions avec leur comptabilitĂ©. CoĂ»ts Si l’utilisation d’argent liquide ne fait pas l’objet d’une tariïŹcation, l’approvisionnement du consommateur auprĂšs des banques gĂ©nĂšre certains coĂ»ts. En effet, les retraits d’argent liquide au guichet des banques sont tarifĂ©s par de nombreuses banques, parmi lesquelles les plus grandes 0,15 Ă  0,3 € ; quant aux retraits effectuĂ©s aux ATM, ils sont dans la plupart des cas gratuits 1 ; certaines banques, parmi lesquelles les plus grandes, tariïŹent cependant les retraits effectuĂ©s en-dehors de leur rĂ©seau 0,06 Ă  0,1 €. La cotisation annuelle demandĂ©e par les banques pour une carte de dĂ©bit varie de 0 Ă  plus de 20 euros, auxquels il faut ajouter le coĂ»t de la fonction Maestro 0 Ă  9,9 € et de Proton 0 Ă  5 € tandis que la cotisation annuelle d’une carte de crĂ©dit de base varie entre 0 et 22 euros, selon les banques. Celle-ci reste l’instrument de paiement le plus onĂ©reux pour le consommateur. Le commerçant qui souhaite offrir des facilitĂ©s de paiement Ă©lectroniques Ă  ses clients doit Ă©galement consentir un certain nombre de frais portant sur l’achat ou la location d’un ou de plusieurs terminaux, l’installation et l’activation de ceux-ci, l’assistance technique et les coĂ»ts par transaction effectuĂ©e. Les coĂ»ts par transaction se rĂ©partissent en deux catĂ©gories ceux liĂ©s aux communications tĂ©lĂ©phoniques et ceux liĂ©s aux tarifs imposĂ©s par les Ă©metteurs de cartes de crĂ©dit ou par l’opĂ©rateur du rĂ©seau de paiement Ă©lectronique, c’est-Ă -dire Banksys. Le prix payĂ© par le commerçant Ă  Banksys pour la rĂ©alisation d’une transaction varie Ă  la fois suivant les instruments de paiement et suivant les plans de tariïŹcation proposĂ©s. À l’instar des opĂ©rateurs de tĂ©lĂ©phonie, les plans tarifaires Ă©tablis par Banksys pour des opĂ©rations effectuĂ©es au moyen d’une carte de dĂ©bit 2 sont composĂ©s d’un abonnement mensuel et d’un coĂ»t unitaire par transaction. Les frais encourus par les commerçants lors d’une transaction avec une carte de dĂ©bit ne varient pas suivant les montants et sont donc plafonnĂ©s. La tariïŹcation des transactions rĂ©alisĂ©es avec Proton s’opĂšre d’une maniĂšre diffĂ©rente Banksys prĂ©lĂšve une commission Ă©quivalente Ă  0,55 des montants payĂ©s lors du dĂ©chargement des terminaux. Ce procĂ©dĂ© permet par ailleurs de minimiser les coĂ»ts liĂ©s Ă  la tĂ©lĂ©communication lors du transfert des donnĂ©es. Les Ă©metteurs de cartes de crĂ©dit, quant Ă  eux, facturent leurs services aux commerçants en prĂ©levant un pourcentage variable selon les cartes de crĂ©dit sur les montants payĂ©s. Les montants payĂ©s avec une carte de crĂ©dit Ă©tant gĂ©nĂ©ralement plus Ă©levĂ©s que ceux payĂ©s avec d’autres instruments de paiement, ce systĂšme de facturation fait de la carte de crĂ©dit l’instrument de paiement dont l’usage est le plus onĂ©reux pour les commerçants. Ce sont du reste les montants relativement Ă©levĂ©s que les commerçants doivent assumer pour les transactions effectuĂ©es par carte de crĂ©dit qui justiïŹent parfois le refus de certains d’entre eux d’accepter cet instrument de paiement lors des ventes d’articles soldĂ©s. L’utilisation de l’argent liquide les expose pour sa part Ă  des coĂ»ts logistiques comme ceux liĂ©s au comptage, au stockage, au transport, Ă  des dispositifs de sĂ©curitĂ© ou encore au contrĂŽle de l’authenticitĂ© des billets. Le consommateur doit Ă©galement consacrer une partie de son temps Ă  l’approvisionnement en argent liquide ou au rechargement de sa carte Proton aux terminaux de chargement. En outre, les consommateurs subissent un coĂ»t d’opportunitĂ© en fonction du montant d’argent liquide qu’ils ont en leur possession et de celui stockĂ© dans leur carte Proton Ă©tant donnĂ© que, contrairement au solde d’un compte en banque, aucun d’eux n’est rĂ©munĂ©rĂ© avec des intĂ©rĂȘts. La situation n’est toutefois pas fondamentalement diffĂ©rente pour les paiements par carte de dĂ©bit ou de crĂ©dit, Ă©tant donnĂ© que les comptes Ă  vue, sur lesquels sont placĂ©s les montants que les consommateurs destinent Ă  leurs transactions, n’offrent qu’un taux d’intĂ©rĂȘt largement infĂ©rieur au taux du marchĂ©. Les montants payĂ©s au moyen d’une carte de crĂ©dit peuvent ĂȘtre, pour leur part, dĂ©boursĂ©s ultĂ©rieurement tout en Ă©vitant le paiement de taux dĂ©biteurs Ă©levĂ©s. Les commerçants encourent Ă©galement un coĂ»t d’opportunitĂ© pour l’argent liquide en leur possession et les montants que leurs clients payent avec Proton tant que ceux-ci n’ont pas Ă©tĂ© crĂ©ditĂ©s sur leur compte en banque. 1 À partir de 2005, Ă  la suite d’un accord conclu entre le gouvernement et l’Association belge des Banques, les consommateurs ont droit Ă  un minimum de 24 retraits d’argent gratuits par an. 2 Il en existe deux. Un commerçant choisira l’un ou l’autre en fonction du nombre de transactions qu’il effectue au cours d’un mĂȘme mois. Si le nombre de transactions est Ă©levĂ©, il sera plus rationnel d’opter pour le plan de tariïŹcation proposant un abonnement plus Ă©levĂ© mais un coĂ»t par transaction moindre. 39 Autres facteurs pouvant inïŹ‚uencer l’utilisation des instruments de paiement GRAPHIQUE 8 UTILISATION DES INSTRUMENTS DE PAIEMENT PAR TRANCHE DE MONTANTS pourcentages du total des transactions rĂ©alisĂ©es entre dĂ©cembre 2004 et fĂ©vrier 2005 Les rĂ©sultats de l’enquĂȘte sur l’utilisation des instruments de paiements menĂ©e en Belgique s’inscrivent dans la mĂȘme ligne que ceux des enquĂȘtes rĂ©alisĂ©es dans d’autres pays voir graphique 8. Il ressort notamment que l’argent liquide et la carte Proton sont utilisĂ©s pour rĂ©gler respectivement 89 et 3,5 des transactions portant sur des montant de moins de 20 euros. Ces parts diminuent Ă  mesure que le montant Ă  payer devient plus important, tandis que le degrĂ© d’utilisation de la carte de dĂ©bit tend, quant Ă  lui, Ă  s’accroĂźtre. Pour sa part, la carte de crĂ©dit est surtout utilisĂ©e pour rĂ©gler des sommes importantes, sans l’ĂȘtre pour autant plus que la carte de dĂ©bit. Hayashi et Klee 2003 ont par ailleurs montrĂ© qu’il existe une corrĂ©lation positive entre le degrĂ© d’utilisation des paiements Ă©lectroniques par les consommateurs et leur propension Ă  adopter de nouvelles technologies. 40 60 50 50 40 40 30 30 20 20 10 10 0 0 100 euros ou plus 70 60 de 80 Ă  99,99 euros 80 70 de 60 Ă  79,99 euros 90 80 de 40 Ă  59,99 euros 100 90 de 20 Ă  39,99 euros Comme le montrent diffĂ©rentes Ă©tudes, le montant d’une transaction exerce une inïŹ‚uence signiïŹcative sur le choix de l’instrument de paiement utilisĂ© pour la rĂ©gler. D’aprĂšs le sondage de la Hoofdbedrijfschap Detailhandel 2002, 91 des consommateurs nĂ©erlandais utiliseraient de l’argent liquide pour des transactions portant sur des montants infĂ©rieurs Ă  10 euros tandis que 76 d’entre eux paieraient des montants supĂ©rieurs Ă  50 euros avec leur carte de dĂ©bit. Partant des rĂ©sultats d’une enquĂȘte auprĂšs d’un Ă©chantillon de consommateurs amĂ©ricains, Hayashi et Klee 2003 aboutissent Ă  des rĂ©sultats similaires sur la base d’une Ă©tude Ă©conomĂ©trique. D’aprĂšs les rĂ©sultats de leur rĂ©gressions, la probabilitĂ© qu’un consommateur utilise de l’argent liquide est plus Ă©levĂ©e quand il s’agit de payer des petits montants, l’usage d’une carte de dĂ©bit devenant plus frĂ©quent pour les montants intermĂ©diaires. La carte de crĂ©dit reste quant Ă  elle l’instrument de paiement le plus utilisĂ© pour les achats les plus onĂ©reux. 100 de 0 Ă  19,99 euros Selon le contexte, certains facteurs peuvent inïŹ‚uencer l’utilisation par le consommateur d’un ou de plusieurs instruments de paiement sans pouvoir ĂȘtre considĂ©rĂ©s pour autant comme des avantages ou des inconvĂ©nients. Ceux qui ont Ă©tĂ© recensĂ©s ici concernent – le montant de la transaction ; – la propension Ă  utiliser de nouvelles technologies ; – la disponibilitĂ© d’ATM et d’autres canaux ; – la thĂ©saurisation ; – l’importance de l’économie informelle ou souterraine ; – le degrĂ© de criminalitĂ© ; – les contacts sociaux ; – le cash back ». Monnaie Monnaie fiduciaire fiduciaire Carte Carte de de dĂ©bit dĂ©bit Porte-monnaie Porte-monnaie Ă©lectronique Ă©lectronique Carte Carte de de crĂ©dit crĂ©dit Sources Banksys, enquĂȘte IPSOS, calculs BNB. Dans le mĂȘme ordre d’idĂ©es, l’enquĂȘte rĂ©alisĂ©e par la Nederlandsche Bank 2005 met en Ă©vidence des corrĂ©lations positives entre le niveau de formation et les revenus des consommateurs d’une part et l’utilisation des instruments de paiement les plus modernes, comme la carte de dĂ©bit et le porte-monnaie Ă©lectronique, d’autre part. Elle rĂ©vĂšle notamment que les personnes qui utilisent le plus activement leur porte-monnaie Ă©lectronique sont celles qui disposent Ă  la fois d’un niveau de formation et d’un revenu Ă©levĂ©s. Outre les montants des transactions, la disponibilitĂ© et l’accessibilitĂ© des diffĂ©rents moyens de paiement conditionnent Ă©galement leur utilisation. Drehman, Goodhart et Krueger 2002 relĂšvent, Ă  l’aide d’une analyse Ă©conomĂ©trique sur un panel de seize pays industrialisĂ©s, un impact faible, mais signiïŹcativement nĂ©gatif, du nombre de terminaux de paiement Ă©lectronique disponibles dans les points de vente sur la demande d’argent liquide. Ils mettent Ă©galement en Ă©vidence un faible effet positif – mais non signiïŹcatif – du nombre d’ATM sur la mĂȘme variable. Rinaldi 2001 identiïŹe, elle aussi, une relation de cause Ă  effet entre la multiplication des cartes et des terminaux de paiement Ă©lectronique et une diminution de ANALYSE DES AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS DES DIFFÉRENTS MOYENS DE PAIEMENT la demande de monnaie utilisĂ©e Ă  des ïŹns de transaction en Belgique, mais conclut Ă  un impact nĂ©gatif du nombre d’ATM. Elle explique cette relation nĂ©gative par le fait qu’une plus grande disponibilitĂ© de sources d’approvisionnement en argent liquide permet de ne retirer que des petits montants en vue de payer des achats dans un futur proche, ce qui a pour effet de limiter la masse monĂ©taire en circulation. NĂ©anmoins, comme le dĂ©montrent, Callado Muñoz et Utrero GonzĂĄlez 2004 sur la base d’une analyse couvrant plusieurs pays europĂ©ens, le nombre d’ATM inïŹ‚uence de façon signiïŹcativement positive le nombre de retraits d’argent liquide auprĂšs de ceux-ci. Ils conïŹrment par ailleurs le fait que la disponibilitĂ© dans les points de vente de terminaux de paiement Ă©lectronique encourage l’utilisation de ces derniers. À l’instar des comportements de thĂ©saurisation, l’importance de l’économie informelle ou souterraine est un des facteurs qui peuvent alimenter la demande d’argent liquide, celui-ci Ă©tant le seul instrument de paiement garantissant totalement l’anonymat des transactions. Les transactions rĂ©alisĂ©es dans le cadre d’activitĂ©s illĂ©gales requiĂšrent, par nature, de la discrĂ©tion mais la criminalitĂ©, en engendrant un sentiment d’insĂ©curitĂ©, peut Ă©galement contribuer Ă  rĂ©duire la demande de monnaie ïŹduciaire. Cela est dĂ©montrĂ© par Humphrey, Pulley et Vesala 1996 sur la base d’un modĂšle Ă©conomĂ©trique dans lequel le degrĂ© de criminalitĂ© dans un pays approchĂ© par le nombre de crimes avec violence tend Ă  y diminuer l’utilisation d’argent liquide et Ă  augmenter celle des moyens de paiements scripturaux. Le temps que le consommateur consacre au rĂ©approvisionnement en argent liquide peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un inconvĂ©nient propre Ă  cet instrument de paiement mais, pour certaines catĂ©gories de personnes plus particuliĂšrement les personnes ĂągĂ©es, ce type d’activitĂ© peut tenir lieu de facteur d’intĂ©gration sociale – par exemple via les discussions avec les guichetiers des banques – et stimuler ainsi la demande d’argent liquide. Comme indiquĂ© plus haut, certaines grandes surfaces proposent Ă  leurs clients de retirer des billets de banque au moment de payer leurs achats Ă  la caisse dans le but d’écouler leur surplus d’argent liquide. Il sufïŹt pour cela que le consommateur paye un excĂ©dent correspondant au montant demandĂ© avec sa carte de dĂ©bit. Cette pratique, connue sous le nom de cash back », tend Ă  encourager les paiements par carte de dĂ©bit par rapport aux deux autres instruments de paiement Ă©lectronique. Elle dĂ©montre par ailleurs qu’il existe une certaine complĂ©mentaritĂ© entre les diffĂ©rents intruments de paiement et que le consommateur utilise tantĂŽt l’un et tantĂŽt l’autre en fonction de ses besoins. 41 RĂ©fĂ©rences Callado Muñoz F. J. et N. Utrero GonzĂĄlez 2004 European payment systems and monetary union ». Journal of Financial Transformation 12, 85-92. De Nederlandsche Bank 2005 Hoe consumenten betaalmiddelen beleven een publieksmeting ». Kwartaalbericht maart, 59-67. Drehmann M., C. Goodhart et M. Krueger 2002 The challenges facing currency usage will the traditional transaction medium be able to resist competition from new technologies ? ». Economic Policy 34, 195-227. Hayashi F. et E. Klee 2003 Technology Adoption and Consumer Payments Evidence from Survey Data ». Review of Network Economics 2 2, 175-190. Hoofdbedrijfschap Detailhandel 2002 Afrekenen in winkels 2002 Meningen, feiten en mogelijkheden tot verandering ». Den Haag. Humphrey D., L. Pulley et J. Vesala 1996 Cash, Paper, and Electronic Payments A Cross-Country Analysis ». Journal of Money, Credit, and Banking 28 4, 914-939. IPSOS 2004 L’avenir du paiement Ă©lectronique ». EnquĂȘte commanditĂ©e par Banksys. Rinaldi L. 2001 Payment Cards and Money Demand in Belgium ». mimeo. 42 ANNEXES Annexes 43 ANNEXE 1 ENQUETE SECTEUR FINANCIER Inventaire, par le secteur financier, des coĂ»ts macroĂ©conomiques liĂ©s aux moyens de paiement Veuillez remplir les rubriques ci-dessous, en milliers d'euros Monnaie fiduciaire AnnĂ©e de rĂ©fĂ©rence 2003 1 Carte de dĂ©bit Proton Carte de crĂ©dit 1. CoĂ»ts de front-office - agences bancaires 2 ‱ personnel ‱ bĂątiments ‱ machines + systĂšmes - guichets automatiques 3 ‱ amortissement ‱ entretien/approvisionnement - - 2. CoĂ»ts de back-office - coĂ»ts de production au sens large ‱ coĂ»ts de production ‱ coĂ»ts de distribution ‱ coĂ»ts dĂ©veloppement de produits ‱ applications TIC - centrales de comptage de monnaie ‱ en gestion propre ‱ personnel ‱ bĂątiments ‱ machines + systĂšmes ‱ en sous-traitance - - - - - - - - - autres frais de back-office 4 ‱ coĂ»ts unitĂ© de contrĂŽle/gestion ‱ tĂ©lĂ©communications ‱ frais d'abonnements ‱ coĂ»ts tarifaires ‱ informations fournies par le biais des extraits de compte ‱ frais d'assurances ‱ coĂ»ts engendrĂ©s par la fraude 3. Frais gĂ©nĂ©raux5 4. CoĂ»ts du transport de fonds CoĂ»ts totaux = 1 Ă  4 coĂ»ts de "financement" - pas d'application 1 2 3 4 5 cf. annexe 1; cf. annexe 2; cf. annexe 3; cf. annexe 4; cf. annexe 5 45 Annexes au tableau "Inventaire, par le secteur financier, des coĂ»ts macroĂ©conomiques liĂ©s aux moyens de paiement" PriĂšre de remplir les rubriques suivantes, en pourcentages, avec une dĂ©cimale par ex., pour 15,3%, mettre 15,3. Annexe 1 Part des coĂ»ts des cartes de dĂ©bit attribuable Ă  la monnaie fiduciaire Dans le tableau, les coĂ»ts des cartes de dĂ©bit sont intĂ©grĂ©s aprĂšs cette attribution. % Annexe 2 PriĂšre de prĂ©ciser le pourcentage que reprĂ©sentent les coĂ»ts des moyens de paiement dans le 1 total des coĂ»ts des agences bancaires en Total moyens de payment Monnaie fiduciaire Carte de dĂ©bit Proton Carte de crĂ©dit Agences bancaires - personnel - bĂątiments - machines + systĂšmes Annexe 3 Part en des coĂ»ts des guichets automatiques attribuable - Ă  la distribution de billets % - au chargement de Proton % - Ă  d'autres activitĂ©s % Annexe 4 PriĂšre de prĂ©ciser le pourcentage que reprĂ©sentent les coĂ»ts des moyens de paiement dans les 1 autres coĂ»ts de back-office en Total moyens de payment Monnaie fiduciaire Carte de dĂ©bit Proton Carte de crĂ©dit Autres coĂ»ts de back-office - coĂ»ts unitĂ©s de contrĂŽle/gestion - tĂ©lĂ©communications - frais d'abonnements - coĂ»ts tarifaires - information fournie par le biais des extraits de comptes - frais d'assurances - coĂ»ts engendrĂ©s par la fraude Annexe 5 PriĂšre de prĂ©ciser le pourcentage que reprĂ©sentent les coĂ»ts des moyens de paiement dans les 1 frais gĂ©nĂ©raux overhead en Total moyens de payment Monnaie fiduciaire Total des frais gĂ©nĂ©raux 1 PriĂšre de tenir compte Ă©galement de l'annexe 1. 46 Carte de dĂ©bit Proton Carte de crĂ©dit ANNEXE 2 MĂ©thode de rĂ©partition des coĂ»ts des moyens de paiement propres au secteur financier en frais fixes et frais variables _______________________ Des reprĂ©sentants de Banksys et des quatre grandes banques ont Ă©laborĂ©, au printemps de 2005, un cadre d’analyse qui doit permettre aux gestionnaires de rĂ©seau et aux institutions financiĂšres de rĂ©partir leurs coĂ»ts. Les principes thĂ©oriques de base, ainsi que les hypothĂšses de travail spĂ©cifiques, sur lesquels repose cette ventilation sont briĂšvement exposĂ©s ci-aprĂšs. 1. Principes de base et cadre thĂ©orique La mĂ©thode part d’abord du principe que le niveau des coĂ»ts des instruments de paiement, dans le secteur financier, ne peut ĂȘtre influencĂ© que par le nombre de transactions aux points de vente ou par le chiffre d’affaires qui y est rĂ©alisĂ©. Les coĂ»ts varient de maniĂšre indĂ©pendante en fonction des deux variables. DĂ©composition des coĂ»ts pour chaque moyen de paiement en coĂ»ts fixes et variables Variable en fonction du nombre de transactions Les coĂ»ts qui dĂ©pendent du nombre de transactions, PAS des montants. + CoĂ»t total = Variable en fonction des montants Les coĂ»ts qui dĂ©pendent des montants payĂ©s, PAS du nombre de transactions + Infrastructure/Fixes Les coĂ»ts qui sont nĂ©cessaires pour mettre en oeuvre les paiements HypothĂšse implicite les types de coĂ»ts sont indĂ©pendants les uns par rapport aux autres -1- Il faut formuler un scĂ©nario permettant de vĂ©rifier comment les coĂ»ts de chaque instrument de paiement Ă©voluent en fonction du nombre de transactions et du volume. Il est supposĂ©, Ă  cet Ă©gard, que - les acteurs Ă©conomiques ont suffisamment de temps pour s’adapter, mais que les coĂ»ts unitaires des services fournis ne sont pas modifiĂ©s; - l’infrastructure aux points de vente et dans les agences bancaires nombre de distributeurs automatiques de billets ne change pas. L’utilisation de transports de fonds et de personnel de guichets varie toutefois. Un lien linĂ©aire est supposĂ© exister entre les coĂ»ts et chacune des deux variables. 47 Analyse de la variabilitĂ© des coĂ»ts liĂ©s au nombre de transactions, exemple fictif en chiffres absolus. CoĂ»ts kEUR 1 Photo du passĂ© En 2003, les coĂ»ts totaux Ă©taient EUR pour transactions 250 220 200 2 ScĂ©nario de travail Pour transactions, les coĂ»ts totaux seraient si temps d'adaption suffisant 3 HypothĂšse mĂ©thodologique variation linĂ©aire assez bon si proche de rĂ©fĂ©rences connues 150 120 100 4 Extrapolation linĂ©aire jusqu’à un volume nul 50 Indexation des 5 5Indexation desaxes axes voir slide suivant voir slide suivant 0 0 1000 500 1250 1500 Volume de transactions 000 -2- Ce lien linĂ©aire entre le point de dĂ©part et le point final du scĂ©nario est extrapolĂ© Ă  la ligne de zĂ©ro pour les volumes oĂč les coĂ»ts apparaissent sous forme indexĂ©e. Ainsi, il est possible de dĂ©terminer respectivement la part des coĂ»ts variables liĂ©e au nombre de transactions et la part des coĂ»ts variables liĂ©e au chiffre d’affaires. Analyse de la variabilitĂ© des coĂ»ts liĂ©s au nombre de transactions, exemple fictif en chiffres indexĂ©s. CoĂ»ts Index 125 110 100 40% des coĂ»ts variables liĂ©s au nombre de transactions 75 60 50 Le reste est soit variable liĂ© au montants soit fixe 25 0 0 100 50 125 150 Index des transactions -3- 48 ANNEXE 2 Analyse de la variabilitĂ© des coĂ»ts liĂ©s aux montants, exemple fictif en chiffres indexĂ©s. CoĂ»ts Index 125 10% des coĂ»ts variables liĂ©s aux montants 100 90 75 50 Le reste est soit variable liĂ© aux nombre de transactions soit fixe 25 0 0 100 50 125 150 Index des montants dĂ©pensĂ©s -4- Le pourcentage des coĂ»ts fixes est ensuite obtenu comme Ă©tant le solde rĂ©sultant de la dĂ©duction de la part en pourcentage des deux types de coĂ»ts variables. RĂ©sultat final ventilation en % aprĂšs avoir analysĂ© les deux types de variabilitĂ© sĂ©parĂ©ment CoĂ»ts Index CoĂ»ts Index 125 110 100 125 10% 100 90 40% 75 60 50 75 50 25 25 0 0 50 100 125 0 150 0 50 Variable en fonction du nombre de transactions = 125 150 40% + CoĂ»t total 100 Index des montants dĂ©pensĂ©s Index du nombre des transactions Variable en fonction des montants 10% HypothĂšse implicite le % fixe est pris comme le rĂ©sidu des parties variables. + Fixes 50% -5- 2. HypothĂšses de travail Une baisse de 20 des paiements effectuĂ©s aux points de vente avec de la monnaie fiduciaire exprimĂ©e tant en volume qu’en nombre de transactions est prise comme point de dĂ©part du 49 scĂ©nario. Cette baisse entraĂźne une augmentation des paiements Ă©lectroniques, proportionnellement aux transactions et chiffres d’affaires existants 1. ConcrĂštement, ceci entraĂźne une hausse de 50 des transactions effectuĂ©es aux points de vente avec chaque instrument de paiement Ă©lectronique; les transactions rĂ©glĂ©es au moyen de Proton, de cartes de dĂ©bit et de cartes de crĂ©dit augmentent respectivement de 160, 20 et 10 ScĂ©nario de travail Ă©tape 2 cohĂ©rent entre les diffĂ©rents moyens de paiement Changements dans les points de vente par rapport Ă  la situation actuelle Transactions DĂ©penses -20% -20% On substitue les transactions cash par un mĂ©lange de transactions Ă©lectroniques; les montants dĂ©pensĂ©s en dĂ©coulent 50% 20% 50% 160% 50% 10% ‱ HypothĂšses complĂ©mentaires communes au secteur bancaire pour dĂ©terminer l’effet induit sur les activitĂ©s bancaires de ces changements exemple -20% des montants mais –15% des transactions de retrait. ‱ Chaque institution calcule sĂ©parĂ©ment l’effet sur ses coĂ»ts Ă  part de marchĂ© inchangĂ©e et sur base de sa propre structure de coĂ»t. -6- En outre, des hypothĂšses communes sont formulĂ©es pour le secteur financier afin de pouvoir dĂ©terminer, pour ce secteur, l’effet induit de ces glissements aux points de vente. Ainsi, l’on suppose que pour - la monnaie fiduciaire - - - la carte de dĂ©bit - 1 la baisse de 20 des dĂ©penses rĂ©alisĂ©es en prĂ©sence d’un nombre inchangĂ© de transactions n’engendre qu’une diminution de 15 du nombre de retraits d’argent auprĂšs du secteur financier; une baisse du nombre de transactions, en cas de dĂ©penses rĂ©alisĂ©es inchangĂ©es, ne produit pas d’effet sur le secteur bancaire; la hausse de 20 des dĂ©penses effectuĂ©es, en prĂ©sence d’un nombre inchangĂ© de transactions, n’entraĂźne qu’un effet marginal coĂ»ts de la fraude; la hausse de 50 du nombre de transactions a un effet induit important pour le secteur financier informatique, tĂ©lĂ©communications, relevĂ©s de compte si le niveau des dĂ©penses effectuĂ©es reste inchangĂ©. Les donnĂ©es mentionnĂ©es ne tiennent pas compte des rĂ©sultats dĂ©finitifs de l’enquĂȘte sur le comportement de paiement des particuliers. 50 ANNEXE 2 - Proton - - la hausse de 160 des dĂ©penses effectuĂ©es n’a d’effet, en prĂ©sence d’un nombre Ă©gal de transactions, que sur les coĂ»ts du rechargement; la hausse de 50 du nombre de transactions n’a pas d’effet dĂ©rivĂ© sur les banques si le niveau des dĂ©penses effectuĂ©es reste inchangĂ©. cartes de crĂ©dit - la hausse de 10 des dĂ©penses effectuĂ©es, pour un nombre Ă©gal de transactions, n’implique qu’un effet limitĂ© pour les coĂ»ts de la fraude; la hausse de 50 du nombre de transactions a un important effet dĂ©rivĂ© pour le secteur financier en prĂ©sence d’un niveau inchangĂ© des dĂ©penses effectuĂ©es cf. carte de dĂ©bit. En se fondant sur ces hypothĂšses, chaque institution financiĂšre peut Ă©tablir une ventilation des coĂ»ts en tenant compte de sa propre structure de coĂ»ts. Les quatre grandes banques ont effectuĂ© cet exercice. Leurs coĂ»ts dĂ©taillĂ©s ont Ă©tĂ© globalisĂ©s par la BNB et extrapolĂ©s Ă  l’ensemble du secteur bancaire. Banksys, en tant que gestionnaire de rĂ©seau, a Ă©galement Ă©tabli une ventilation des coĂ»ts. Les coĂ»ts de Bank Card Company sont dĂ©terminĂ©s suivant la clĂ© de rĂ©partition du reste du secteur financier. 51 ANNEXE 3 Les paiements ont un prix participez Ă  l'enquĂȘte et gagnez! Prix pour un montant total de 1000 euros en cash Chez vous aussi, les clients paient peut-ĂȘtre de moins en moins avec des billets et des piĂšces de monnaie et de plus en plus autrement les moyens de paiement ne manquent pas, mais ils ont tous leurs avantages et leurs inconvĂ©nients. Ainsi le gouvernement souhaite-t-il examiner comment les rendre meilleur marchĂ© et plus efficaces. Par consĂ©quent, il aimerait entre autres savoir combien ces diffĂ©rents moyens de paiement vous coĂ»tent. ComplĂ©tez ce questionnaire et vous gagnerez peut-ĂȘtre 500, 300 ou 200 euros, offerts par la Banque nationale de Belgique. Cette enquĂȘte fait partie d'une Ă©tude globale supervisĂ©e par la Banque nationale de Belgique grĂące Ă  laquelle les ministres fĂ©dĂ©raux des Finances, de la Protection des Consommateurs et de l'Économie souhaitent mettre "l'avenir des moyens de paiement" en perspective. Plusieurs partenaires, dont les organisations professionnelles, ainsi que les consommateurs, le secteur bancaire, les indĂ©pendants et la distribution, y participent. Les questions portent sur le coĂ»t des moyens de paiement les plus courants aux points de vente, Ă  savoir 1 l'argent liquide, 2 la carte de dĂ©bit Bancontact/Mister Cash, 3 la carte de crĂ©dit du type VISA et 4 le porte-monnaie Ă©lectronique PROTON. Le but de cette enquĂȘte est de recueillir des informations qui ne sont pas disponibles par d'autres sources. Outre l'UCM, la Fedis et l'UNIZO enverront Ă©galement ce questionnaire Ă  leurs membres. Ainsi, aprĂšs un traitement appropriĂ© des rĂ©ponses, une estimation fiable du coĂ»t total des moyens de paiement aux points de vente pourra ĂȘtre obtenue. Une analyse plus approfondie de ces donnĂ©es pourrait mener Ă  des mesures visant Ă  une utilisation plus efficace et meilleur marchĂ© des instruments de paiement. Votre collaboration Ă  cette enquĂȘte permettra donc de fournir des rĂ©sultats tangibles Ă  nos membres. Il va de soi que vos rĂ©ponses seront traitĂ©es avec la plus stricte confidentialitĂ©. 53 DonnĂ©es personnelles Nom et adresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ........................................................ Ou votre numĂ©ro d'entreprise 0 . . . . . . . . . mentionnez 9 chiffres Nombre de points de vente . . . . . . . . . . . . . . Nombre de caisses dans ces points de vente . . . . . . . . . Veuillez donner une estimation de votre chiffre d'affaires pour l'annĂ©e 2003, se rapportant aux points de vente traitĂ©s dans l'enquĂȘte ...............................€ Veuillez cocher l'activitĂ© de votre entreprise et prĂ©cisez, le cas Ă©chĂ©ant commerce de dĂ©tail ; lequel ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . services liĂ©s au bĂątiment et au jardinage commerce ambulant automates de vente station-service professions paramĂ©dicales et pharmacies entreprises de services/professions libĂ©rales non mĂ©dicales services liĂ©s aux soins corporels non mĂ©dicaux horeca services en rapport avec les activitĂ©s de loisirs services de transport service public ; lequel ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5. Êtes-vous assurĂ© contre le vol d'argent et/ou les faux billets ? oui non Si oui combien coĂ»te cette assurance ? . . . . . . . . . € par mois 6. Donnez une estimation du coĂ»t moyen, Ă  votre charge, de l'argent volĂ©, des faux billets et des erreurs de caisse, sans tenir compte du coĂ»t Ă©ventuel d'assurance Le coĂ»t moyen Ă  ma charge pour - l’argent volĂ© s'Ă©lĂšve Ă  . . . . . . . . € par mois ou . . . . % de mon chiffre d'affaires - les faux billets s'Ă©lĂšve Ă  . . . . . . . . € par mois ou . . . . % de mon chiffre d'affaires - les erreurs de caisse s'Ă©lĂšve Ă  . . . . . . . . € par mois ou . . . . % de mon chiffre d'affaires 7. Combien vous coĂ»te le stockage d'argent, par exemple la location d'un coffre de nuit ou l'amortissement d'un espace protĂ©gĂ© ? . . . . . . . . € par mois 8. Combien payez-vous, en moyenne, pour rentrer verser les piĂšces et billets auprĂšs de votre banque ? . . . . . . . . € par mois Paiements au moyen d'instruments de paiement Ă©lectroniques Cette liste de questions concerne TOUS les points de vente dans lesquels vous avez rĂ©alisĂ© le chiffre d'affaires mentionnĂ© ci-dessus. 1. Combien d'opĂ©rations de paiement ont lieu chez vous, en moyenne, au cours d'une semaine complĂšte ? . . . . . . . . opĂ©rations par semaine 9. Acceptez-vous au moins l'un des instruments de paiement Ă©lectroniques suivants Proton, BC/MC, carte de crĂ©dit ? oui non - Si la rĂ©ponse est non l'enquĂȘte se termine ici. - Si oui indiquez dans le tableau ci-dessous le nombre de terminaux de chaque type dont vous disposez et mentionnez le temps que vous consacrez ou que votre vos collaborateurs consacrent Ă  rendre/maintenir votre vos systĂšmes de paiement Ă©lectroniques opĂ©rationnels placement des rouleaux de papier dans le terminal, entretien du terminal, etc. et le temps nĂ©cessaire Ă  la gestion administrative correspondante par exemple la facturation, mais ne tenez pas compte du temps de transaction des opĂ©rations. 2. Cochez les moyens de paiement que vous acceptez et mentionnez la part en pourcentage de chacun d'entre eux dans le nombre total et non dans le montant total des opĂ©rations de paiement EspĂšces . . . . % Proton .... % BC/MC .... % Carte de crĂ©dit .... % Autres* . . . . % Total 100 % * Exemples chĂšques-repas, cartes privatives de distributeurs Paiements en espĂšces 3. Quel est le temps total que vous consacrez, en moyenne, vous-mĂȘme ou votre vos collaborateurs au cours d'une semaine complĂšte, Ă  l'ensemble des opĂ©rations listĂ©es ci-dessous si vous devez les effectuer - prĂ©parer toutes vos caisses pour les rendre opĂ©rationnelles ; - les vider et contrĂŽler leurs contenus ; - gĂ©rer les piĂšces et les billets Ă  l'exclusion des chĂšques-repas ; - prĂ©parer l'envoi de vos recettes journaliĂšres ; - prĂ©parer la monnaie Ă  rendre ; - prĂ©parer les tickets de caisse ; en tenant compte du temps nĂ©cessaire Ă  la gestion administrative, mais sans tenir compte du temps de transaction des paiements en espĂšces ? . . . . heures . . . . minutes par semaine Je dispose des terminaux suivants indiquez le nombre . . . Uniquement Proton . . . Uniquement BC/MC . . . Uniquement cartes de crĂ©dit . . . Proton + BC/MC Proton + BC/MC ... + cartes de crĂ©dit . . . BC/MC + cartes de crĂ©dit Temps hebdomadaire de maintenance et de gestion . . . heures . . . minutes/semaine . . . heures . . . minutes/semaine . . . heures . . . minutes/semaine . . . heures . . . minutes/semaine . . . heures . . . minutes/semaine . . . heures . . . minutes/semaine 10. Êtes-vous assurĂ© contre la fraude commise au moyen de cartes de crĂ©dit ? oui non Si oui combien coĂ»te cette assurance ? . . . . . . . € par mois 4. Recourez-vous aux services d'un transporteur de fonds ? oui non Si oui quel est le coĂ»t de la sous-traitance du transport de fonds ? . . . . . . . . . . € par mois Si la rĂ©ponse est non combien de temps consacrez-vous, en moyenne, vous-mĂȘme ou votre vos collaborateurs au transport de fonds entre votre entreprise et votre banque ? . . . . heures . . . . minutes par semaine 11. Quels sont les frais moyens Ă  votre charge dus Ă  la fraude commise au moyen de cartes de crĂ©dit, sans tenir compte du coĂ»t Ă©ventuel d'assurance ? . . . . . . . € par mois Faxez ce questionnaire au numĂ©ro 02/ ou envoyez-le par courrier Ă  l'UCM Bruxelles, avenue LacomblĂ©, 29-31 Ă  1030 Bruxelles, avant le 15 mars 2005. 54 54 12/12/05 155447 ANNEXE 4 30Âł&!4/.ÂŹ$%3ÂŹ/Ã43ÂŹ$%3ÂŹ0/.43ÂŹ$%ÂŹ6%.4% ÂŹ -ONNAIEÂŹÂŹ lDUCIAIRE ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹDÏBIT 6ARÂŹTR 6ARÂŹTR 6ARÂŹTR 6ARÂŹTR 'ESTIONÂŹDEÂŹCAISSEÂŹÂŹ ÂŹ &IXE &IXE &IXE ÂŹPCÂŹlXEÂŹÂŹPCÂŹ6ARÂŹTR 4RANSPORTÂŹDEÂŹFONDSÂŹÂŹ ÂŹ 6ARÂŹMON n n n 6OLÂŹFAUXÂŹBILLETSÂŹÂŹ ÂŹ 6ARÂŹMON n n n !SSURANCEÂŹVOLÂŹFRAUDEÂŹÂŹ ÂŹ 6ARÂŹMON n n 6ARÂŹMON 4ELECOMMUNICATION !BONNEMENTÂŹÂŹ ÂŹ 4ARIFSÂŹÂŹ ÂŹ n n &IXE 6ARÂŹTR &IXE 6ARÂŹTRÂŹ &IXE 6ARÂŹTR 4ERMINAUXÂŹÂŹ ÂŹ n &IXE &IXE &IXE ÂŹ 0ORTEMONNAIEÂŹÂŹ ÏLECTRONIQUE ÂŹ ARTEÂŹDEÂŹCRÏDIT ÂŹ ATÏGORIESÂŹDEÂŹCOßTS OßTSÂŹDUÂŹFRONTOFlCEÂŹÂŹ ÂŹ OßTSÂŹDUÂŹBACKOFlCE 6ARÂŹTRÂŹÂŹOßTSÂŹVARIABLESÂŹENÂŹFONCTIONÂŹDEÂŹNOMBREÂŹDESÂŹTRANSACTIONS 6ARÂŹMONÂŹÂŹOßTSÂŹVARIABLESÂŹENÂŹFONCTIONÂŹDEÂŹNOMBREÂŹDESÂŹMONTANTS nÂŹÂŹ $ONNÏESÂŹNONÂŹPERTINENTES ÂŹ 3EULEMENTÂŹUNEÂŹCOMMUNICATIONÂŹPOURÂŹÂŹTRANSACTIONS ÂŹ 55 ANNEXE 5 INRA IN BELGIUM AVENUE DE LA COURONNE 159-165 – 1050 BRUXELLES / KROONLAAN 159-165 – 1050 BRUSSEL TEL. 02/ / TELEFAX 02/ QUESTIONNAIRE PAIEMENTS EN LIQUIDES/AU COMPTANT EN BELGIQUE, FR VERSION 3 16-11-2004 Le traitement de vos donnĂ©es personnelles par INRA in Belgium, Avenue de la Couronne 159-165 Ă  1050 Bruxelles, dans le cadre de recherches scientifiques est rĂ©gi par la loi du 8/12/1992 sur la protection de la vie privĂ©e autorisant notamment la consultation du registre public. Vous avez libre accĂšs Ă  ces donnĂ©es et pouvez en demander, le cas Ă©chĂ©ant, la rectification. Ces donnĂ©es sont rendues anonymes lors de toute communication Ă  un tiers. QUOTAS CLIENTS Jour d'interview 1. Lundi 2. SYSTÈME Mardi 3. Mercredi 4. Jeudi 5. Vendredi 6. Samedi 7. Dimanche Heure d'interview SYSTÈME Langue 1. nĂ©erlandais SYSTÈME 2. 100 français Moment de la journĂ©e 1. Ă  la matinĂ©e avant 12h 2. Ă  midi 12-14h 3. 4. Ă  l'aprĂšs-midi 14-17h 5. au soir et/ou Ă  la nuit aprĂšs 20h 100 SÉLECTIONNÉ au dĂ©but de la soirĂ©e 17-20h JOUR CIBLE 1. Aujourd’hui 2. Hier 3. Samedi 4. Dimanche SÉLECTIONNÉ TEST 1. OPTION 1 SÉLECTIONNÉ 2. OPTION 2 50-50b 3. OPTION 3 50 4. OPTION 4 50b 50 57 Sexe du rĂ©pondant 1. Homme RÉPONDANT 2. 100 Femme Âge du rĂ©pondant 1. 15-17 ans 2. 100 RÉPONDANT 64 entre 18-34 ans 3. entre 35-54 ans 68 4. 55 ans et plus 68 NIVEAU D’ÉTUDES RÉPONDANT LE PLUS HAUT DIPLÔME OBTENU 1. PRIMAIRE ou SECONDAIRE INFÉRIEUR 70 2. SECONDAIRE SUPÉRIEUR 70 3. SUPÉRIEUR 60 Exercez-vous actuellement RÉPONDANT une ACTIVITÉ PROFESSIONNELLE ? 1. OUI 50 2. 50 NON RĂ©gion/ Provinces 1. SYSTÈME Flandre 2. Wallonie 3. Bruxelles SÉLECTION EDP IF DAY= 1 GOTO PART 1 via appointment EDP IF DAY 1 I01. Bonjour, Madame / Monsieur, je suis .... Actuellement, nous rĂ©alisons une Ă©tude sur les dĂ©penses et les modes de paiement pour le compte de la Banque Nationale de Belgique. Votre participation Ă  cette Ă©tude est trĂšs importante pour nous et la Banque Nationale. EDP IF DAY= 6 and Hour> Nous voudrions parcourir avec vous, toutes vos dĂ©penses personnelles et paiements d’aujourd’hui et la maniĂšre dont vous les avez payĂ©s. Nous vous recontacterions ensuite lundi pour les dĂ©penses de ce soir et de dimanche. L’interview dure plus ou moins 7 minutes. Voulez-vous participer Ă  l’enquĂȘte? EDP IF DAY= 2, 3, 4, 5 AND IF DAY= 6 and Hour PASSER À I02 2 –> Fixer un rendez-vous 3 –>REMERCIER ET CLÔTURER ANNEXE 5 I02. Avant de commencer l’interview, je voudrais d’abord vous poser quelques questions personnelles. Travaillez-vous personnellement, ou un membre de votre famille directe travaille-t-il dans les Ă©tudes de marchĂ©, la publicitĂ© ou le marketing? ENQ. Citer, une seule rĂ©ponse Oui –> STOP, remercier et clĂŽturer 1 Non 2 I03. Avez-vous participĂ© Ă  une Ă©tude de marchĂ© au cours des 4 derniers mois ? ENQ. Une seule rĂ©ponse spontanĂ©e –> STOP, remercier et clĂŽturer Oui 1 Non Passer Ă  I04 2 I04. Et avez-vous participĂ© Ă  une Ă©tude de marchĂ© sur les dĂ©penses au cours des 12 derniers mois ? ENQ. Une seule rĂ©ponse spontanĂ©e –> STOP, remercier et clĂŽturer Oui 1 Non 2 I05. Veuillez me confirmer si vous ĂȘtes un homme ou une femme ENQ. Une seule rĂ©ponse spontanĂ©e –> VĂ©rifier les QUOTAS Homme 1 Femme –> VĂ©rifier les QUOTAS 2 I06. Quel est votre Ăąge exact ? Noter en clair –> VĂ©rifier les QUOTAS I07. Exercez-vous actuellement une activitĂ© professionnelle ? ENQ. Une seule rĂ©ponse spontanĂ©e OUI 1 Non 2 I08. –> VĂ©rifier les QUOTAS –> VĂ©rifier les QUOTAS Quel est le plus haut diplĂŽme que vous avez obtenu ? PRIMAIRE 1 SECONDAIRE GĂ©nĂ©ral, technique ou artistique infĂ©rieur 2 supĂ©rieur Professionnel infĂ©rieur supĂ©rieur SUPÉRIEUR 3 4 5 Non universitaire 6 Universitaire 7 59 –> VĂ©rifier les QUOTAS Questionnaire principal 1. Les dĂ©penses EDP SI JOUR= 6 and HEURE> REPEAT MOMENT= 1 to 3; OPTION= 2 Interview on Saturday, going over Saturday up till Repassons votre journĂ©e d'aujourd'hui 
. EDP SI JOUR= 2, 3, 4, 5 AND IF JOUR= 6 and HEURE < REPEAT FOR MOMENT= 1 TO 5; OPTION= 3 Question on Saturday before going over Friday= Normal day Repassons votre journĂ©e d’hier 
. EDP SI JOUR= 1 , REPEAT FOR JOUR CIBLE= 3 , MOMENT= 4 to 5 and JOUR CIBLE=4, MOMENT= 1 TO 5; OPTION=4 Interview on Monday, we go over Saturday from on and Sunday, among those of OPTION 2 who agreed to be contacted again on Monday Repassons le week-end passĂ©, Ă  partir du moment ou nous nous Ă©tions arrĂȘtes Samedi 
. Q1. Si vous pensez Ă  INSERT JOUR CIBLE , et spĂ©cifiquement INSERT MOMENT, avez-vous, Ă  ce moment-lĂ , dĂ©pensĂ© de l’argent. Il s’agit des dĂ©penses au sens large, aussi bien dans des commerces que des paiements que vous auriez pu faire par exemple pour des soins de santĂ©, pour rembourser quelqu’un, pour payer vos loisirs ou vos dĂ©placements. MĂȘme les dĂ©penses chez vous, Ă  la maison, sont prises en considĂ©ration. ENQ. Une seule rĂ©ponse spontanĂ©e 1. 2. 3. A PASSER À LA Q. 2 A NEXT MOMENT, A NEXT MOMENT, Oui Non NSP/SR ENQ A partir de maintenant, si vous prenez un RDV, celui ne peut avoir lieu que le jour-mĂȘme. Reprenons maintenant une Ă  une toutes vos dĂ©penses de ce moment-lĂ  
. Q2. A quel endroit ou Ă  quoi avez-vous dĂ©pensĂ© de l’argent Ă  ce moment-lĂ  ? ENQ. Une seule rĂ©ponse spontanĂ©e – liste prĂ©codĂ©e 1. EDP LIST A 2. ... 999. 1000. Q3. AUTRES ENQ. PRÉCISEZ NSP/SR NOTER TEXTUELLEMENT EDP A PASSER À LA Q. 5 Et comment avez-vous payĂ© ces dĂ©penses ? Etait-ce en liquides, ou par carte avec Proton, Bancontact/Mister Cash ou par carte de crĂ©dit, ou encore un autre moyen de paiement tel qu’un chĂšque ou un ticket repas ? ENQ. Une seule rĂ©ponse spontanĂ©e 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. Cash Proton Carte Bancontact/ Mister Cash Carte de crĂ©dit Ticket repas Cartes de paiement privĂ©es comme par ex. celle des supermarchs Delhaize Virement autres NSP/SR 60 ANNEXE 5 Q4. Combien, quel montant avez-vous dĂ©pensĂ© Ă  ce moment-lĂ  ? EDP 6 positions, allow 2 figures after comma ENQ. Une seule rĂ©ponse spontanĂ©e NOTER EN CLAIR EN EURO NOTER EN CLAIR EN BEF NSP/SR Q5. Avez-vous effectuĂ© encore d’autres dĂ©penses INSERT JOUR CIBLE , et spĂ©cifiquement INSERT MOMENT ? Il peut s’agir d’une dĂ©pense de 5 eurocents pour le parcmĂštre tout comme de l’achat Ă©ventuel d’un vĂ©hicule ENQ. Une seule rĂ©ponse spontanĂ©e 1. 2. 3. Q6. 2. A APPOINTMENT, CIBLE=4 A PASSER À I08 Oui Non Pouvez-vous me dire comme vous avez obtenu votre argent liquide la derniĂšre fois? ENQ. Une seule rĂ©ponse spontanĂ©e – si pas de rĂ©ponse, citer 1. 2. 3. 4. 5. Q8. A PASSER À LA Q. 2 A NEXT MOMENT, A NEXT MOMENT, Oui Non NSP/SR IF OPTION=2 and OPTION 4 is not at 70 C’est tout pour vos dĂ©penses d’aujourd’hui. Nous voudrions maintenant fixer un RDV pour lundi afin de parcourir vos dĂ©penses de ce soir et de dimanche. ENQ. Une seule rĂ©ponse spontanĂ©e 1. Q7. 0 Je l’ai retirĂ© Ă  un distributeur de billets je l’ai retirĂ© Ă  un guichet de banque Je me suis fait payer en liquide dans un magasin en retour d’un achat Ă©lectronique J’ai reçu de l’argent liquide d’une autre PRÉCISEZ façon EDP SPECIFY NSP/SR Quelle montant avez-vous alors retirĂ© ou reçu? EDP 6 positions, Allow 2 figures after comma INT. Spontané– une rĂ©ponse NOTER EN EURO NOTER EN BEF NE SAIT PAS/ SANS REPONSE 0 61 2. Profil Avant de terminer, j’aimerais encore vous demander quelques donnĂ©es personnelles. I09. Quel est le code postal de la commune oĂč vous habitez ? Noter en clair I10. Combien de membres y a-t-il dans votre mĂ©nage, y compris vous-mĂȘme ? Par votre mĂ©nage », nous entendons tous les membres de la famille qui sont domiciliĂ©s Ă  la mĂȘme adresse que vous. Noter en clair I11. Y a-t-il des enfants vivant dans votre foyer qui ont 
? CITER Moins de 3 ans Entre 3 et 12 ans Entre 13 et 14 ans Entre 15 et 17 ans 18 ans et plus I12. OUI NON 1 2 2 2 2 2 1 1 1 1 Etes-vous le principal responsable des revenus du foyer ? Oui Non 1 2 I13. Quel est le plus haut diplĂŽme que vous ayez obtenu ? EDP. IF I11= 1 I14. Quel est le plus haut diplĂŽme obtenu par le principal responsable des revenus de la famille ? EDP IF I11= 2 PRIMAIRE 1 SECONDAIRE GĂ©nĂ©ral, technique ou artistique infĂ©rieur 2 supĂ©rieur Professionnel infĂ©rieur supĂ©rieur SUPÉRIEUR 3 4 5 Non universitaire 6 Universitaire 7 62 ANNEXE 5 EDP FIRST INDICATE A, THEN LIST APPROPRIATE LIST B I15. I16. Quelle est l’activitĂ© EDP. IF I11=1 professionnelle ou l’occupation que vous exercez vous-mĂȘme ? Quelle est l’activitĂ© professionnelle ou l’occupation exercĂ©e par le principal responsable des revenus de la famille ? EDP IF I11= 2 A B INDEPENDANTS petit agriculteur moins de 15 ha 1 agriculteur important 15 ha ou plus 2 artisan, commerçant indĂ©pendants avec 5 salariĂ©s ou industriel, gros commerçant avec 6 salariĂ©s ou plus moins petits 3 4 profession libĂ©rale ou nĂ©cessitant qualification mĂ©decin, avocat, 5 notaire, expert-comptable, ... EMPLOYES membre de la direction gĂ©nĂ©rale, cadre supĂ©rieur directeur, 6 administrateur, ... responsable de 5 salariĂ©s ou moins membre de la direction gĂ©nĂ©rale, cadre supĂ©rieur directeur, 7 administrateur, ... responsable de 6 Ă  10 salariĂ©s membre de la direction gĂ©nĂ©rale, cadre supĂ©rieur directeur, 8 administrateur, ... responsable de 11 salariĂ©s ou plus cadre moyen ne faisant pas partie de la direction gĂ©nĂ©rale, 9 responsable de 5 salariĂ©s ou moins cadre moyen ne faisant pas partie de la direction gĂ©nĂ©rale, 10 responsable de 6 salariĂ©s ou plus autres, principalement travail de bureau 11 autres, principalement pas de travail de bureau infirmiĂšre, 12 enseignant, policier, ... OUVRIERS INACTIFS ouvrier qualifiĂ©, contremaĂźtre 13 ouvrier non-qualifiĂ©, manƓuvre 14 invalide 15 pensionnĂ©e/retraitĂ©e 16 Ă©tudiant 17 mĂ©nagĂšre 18 chĂŽmeur chĂŽmeuse 19 rentier rentiĂšre 20 63 Éditeur responsable Serge BERTHOLOME Premier conseiller de la Direction Banque nationale de Belgique Boulevard de Berlaimont 14 – BE -1000 Bruxelles Personne de contact Marc MARECHAL Conseiller TĂ©l. +32 2 221 28 16 – Fax +32 2 221 31 62 [email protected] Couverture et mise en pages BNB Prepress & Image PubliĂ© en dĂ©cembre 2005 6EOx.
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