Parolesde la chanson La Dame de Haute-Savoie de Francis Cabrel. Elle est sortie en 1980. Francis Cabrel TransposerFrancis Cabrel Song Gb Intro D G D A D G A DQuand je s'rai fatiguĂ© de sourireA ces gens qui m'Ă©crasent,Quand je s'rai fatiquĂ© de leur dire AToujours les mĂȘmes phrases D D7Quand leurs mots voleront en Ă©clats GQuand il n'y aura plus que des murs Bb DEn face de moi, j'irai dormir A D A7Chez la dame de Haute-Savoie D Quand je s'rai fatiguĂ© d'avancerDans les brumes d'un rĂȘveQuand je s'rai fatiguĂ© d'un mĂ©tier AOĂč tu marche ou tu crĂšves D D7Lorsque demain ne m'apportera GQue les cris inhumains Bb DD'une meute aux abois, j'irai dormir A D D7Chez la dame de Haute-Savoie G AY'a des Ă©toiles qui courent dans la neige autour D GDe son chalet de bois A D D7Y'a des guirlandes qui pendent du toit G AEt la nuit descend sur les sapins blancsD A Bm7Juste quand elle frappe des doigtsD G AJuste quand elle frappe des doigts DQuand j'aurai tout Ă©crit, tout donnĂ©Quand je n'aurai plus ma placeAu lieu de me jeter ASur le premier JĂ©sus-Christ qui passe D D7Je prendrai ma guitare avec moi GEt peut-ĂȘtre mon chien BbS'il est encore lĂ  Det j'irai dormir A GChez la dame de Haute-Savoie D AChez la dame de Haute-SavoieD G D A D G A Titres en Français > Francis Cabrel > la Dame de Haute-Savoie >
DQuand je s'rai fatiguĂ© de sourire. À ces gens qui m'Ă©crasent. Quand je s'rai fatiguĂ© de leur dire. Toujours les mĂȘmes phr A ases. Quand leurs D mots voleront en Ă©c D7 lats. Quand il n'y aura G plus que des murs. En Bb face de moi, j'irai d D ormir. Chez la d A ame de Haute-Savo D ie. D Quand je s'rai fatiguĂ© d'avancer.

Francis Cabrel - La dame de Haute-SavoieTabbed by Bernard BatrouniEmail[email protected]IntroD GD AD G A DQuand je serai fatiguĂ©De sourire Ă  ces gens qui m'Ă©crasentQuand je serai fatiguĂ© ADe leurs dire toujours les mĂȘmes phrases DQuand leurs mots voleront en Ă©clats GQuand il n'y aura plus que des murs en face de moi D A DJ'irai dormir chez la dame de Haute-Savoie DQuand je serai fatiguĂ©D'avancer dans les brumes d'un rĂȘveQuand je serai fatiguĂ© AD'un mĂ©tier oĂč tu marches oĂč tu crĂšves DLorsque demain ne m'apportera GQue les cris inhumains d'une meute aux abois D A DJ'irai dormir chez la dame de Haute-SavoieBridge GY a des Ă©toiles qui courent ADans la neige autour D A GDe son chalet de bois A DY a des guirlandes qui pendent du toit GEt la nuit descend ASur les sapins blancsD A GJuste quand elle frappe des doigtsD A GJuste quand elle frappe des doigts DQuand j'aurai tout donnĂ©Tout Ă©crit, quand je n'aurai plus ma placeAu lieu de me jeter ASur le premier JĂ©sus-Christ qui passe DJe prendrai ma guitare avec moi GEt peut-ĂȘtre mon chienS'il est encore lĂ  D A DEt j'irai dormir chez la dame de Haute-Savoie A D AChez la dame de Haute-SavoieRepeat intro w fadeEnjoy!

Plusde propos Ă©lectoral, plus de sondage. Silence radio. On laisse la campagne infuser dans la tĂȘte des Ă©lecteurs. En gĂ©nĂ©ral les mĂ©dias ne parlent que des chiffres de la participation. Et
IntertextualitĂ© et lieux communs en chanson l’exemple de Francis Cabrel et Yves Duteil Delphine Houbron Texte intĂ©gral 1La chanson, en tant que genre, est un lieu privilĂ©giĂ© de la tradition, comprise comme mode de transmission d’un message culturel dans un temps donnĂ©. Les chansons de Francis Cabrel et Yves Duteil relĂšvent de cette dimension atemporelle. La prĂ©sence de lieux communs chez eux s’explique par l’inscription de l’époque dans une situation gĂ©nĂ©rique. 2Leurs chansons peuvent servir d’exemples Ă  un jeu interdiscursif, qui met en jeu les codes et les normes de la parole collective. Ces deux chanteurs sont populaires parce que leur inscription dans les lieux communs de la tradition sait en mĂȘme temps dĂ©gager un espace de participation active de la part des auditeurs. Leur travail sur les mots, les symboliques renouvelĂ©es, les images dĂ©tournĂ©es, le recours Ă  une expression populaire pour construire une mĂ©taphore filĂ©e, le style indirect libre, des voix mĂȘlĂ©es, la prĂ©sence de palimpsestes, les Ă©motions suggĂ©rĂ©es concourent chez eux Ă  l’embellie du lieu commun. 3Et si l’intertexte ne relevait pas aussi d’une tradition diffuse et dĂ©gagĂ©e de sources prĂ©cises ? Une tradition orale, un savoir collectif, un intime universel se retrouvent dans les chansons de Francis Cabrel et Yves Duteil. L’époque inscrite dans une situation gĂ©nĂ©rique 4Ils sont prĂ©occupĂ©s par l’état du monde, en accord avec l’air du temps. Ils y participent mais sont conscients de la portĂ©e surtout gĂ©nĂ©rale de leurs chansons. Celles-ci rĂ©sonnent plus par leur valeur atemporelle que par leur inscription initiale dans l’actualitĂ©. La mĂ©fiance envers la circonstance 5Leurs chansons prĂ©sentent un monde simplifiĂ© Ă  l’extrĂȘme avec peu de mythes. Rares sont les rĂ©fĂ©rences prĂ©cises Ă  des personnalitĂ©s ou Ă  l’actualitĂ©. Francis Cabrel et Yves Duteil observent un recul face aux rĂ©fĂ©rences clairement identifiables du patrimoine ou de l’actualitĂ© culturelle, historique et gĂ©ographique. Seuls Les Chevaliers cathares dans Quelqu’un de l’intĂ©rieur, 1983, de Francis Cabrel Ă©voquent la rĂ©pression exercĂ©e contre les hĂ©rĂ©tiques par la chrĂ©tientĂ© du XIIIe siĂšcle c’est une rĂ©fĂ©rence, d’ailleurs, Ă  un contexte trĂšs Ă©loignĂ©. Aucun autre titre ne dĂ©signe explicitement les Ă©vĂ©nements contemporains. Quelques expressions apparaissent, peu rĂ©pĂ©tĂ©es, dans certaines chansons, mais ne constituent pas une dĂ©signation prĂ©cise. 1 Yves Duteil, TouchĂ©, 1997. 6Chez Yves Duteil, seul l’album TouchĂ©1 prĂ©sente deux titres explicites Dreyfus et Grand-pĂšre Yitzhak, renforcĂ© par la dĂ©dicace Ă  Yitzhak Rabin ». Mais ces deux personnalitĂ©s historiques sont prĂ©sentĂ©es essentiellement au travers de leurs liens familiaux. 2 Yves Duteil, L’Autre CĂŽtĂ©, dans Blessures d’enfance, 1990. Les notes prĂ©ciseront le titre ... 3 La chanson La TibĂ©taine TouchĂ©, 1997 prend appui sur un Ă©vĂ©nement rĂ©el contemporain, mai ... 7Par consĂ©quent, les rĂ©fĂ©rences qui renvoient Ă  un Ă©vĂ©nement clairement identifiĂ© sont rares. Seule la situation de la chute du Mur de Berlin » sera recréée dans L’Autre CĂŽtĂ©2 le titre prĂ©fĂšre d’ailleurs l’implicite et le sous-entendu. Les autres indications explicites ne sont que ponctuelles, et ne crĂ©ent pas le cadre d’une chanson3. 4 Yves Duteil, Comme dans les dessins de Folon, dans La Langue de chez nous, 1985. 5 Yves Duteil, Regard impressionniste, dans Ton Absence, 1987. 6 Yves Duteil, Jonathan, dans La Langue de chez nous, 1985. 8Au delĂ  de l’évocation d’un patrimoine culturel, pictural et littĂ©raire, Comme dans les dessins de Folon4, Regard impressionniste5, Jonathan6 retracent de nouveau une atmosphĂšre intime. Comme dans les dessins de Folon, qui mentionne explicitement, dĂšs le titre cet aquarelliste belge contemporain, n’a d’ailleurs pas Ă©tĂ© Ă©crite et composĂ©e par Yves Duteil, mais par Philippe Delerm. La dĂ©dicace Ă  Jonathan Livingston le GoĂ©land », ce personnage-animal fictif de l’Ɠuvre de Richard Bach, apparaĂźt, mais la rĂ©fĂ©rence littĂ©raire laisse place Ă  une atmosphĂšre intime. 7 Yves Duteil, La langue de chez nous Ă  FĂ©lix, dans l’album Ă©ponyme, 1985 elle est dĂ©diĂ© ... 8 Francis Cabrel, J’ai dĂ» dormir debout Ă  Daniel Balavoine, dans Sarbacane, 1989. ... 9Certaines chansons sont dĂ©diĂ©es Ă  d’autres chanteurs7 ou leur sont consacrĂ©es8. À nouveau, l’intimitĂ© est privilĂ©giĂ©e, mĂȘme si la carriĂšre artistique s’inscrit en filigrane. 9 Francis Cabrel, Ma Ville, dans Les Murs de poussiĂšre, 1977. 10 Yves Duteil, Coucher de soleil, dans Ça n’est pas c’qu’on fait qui compte, 1981. 11 Francis Cabrel, La Corrida, dans Samedi soir sur la terre, 1994. 12 Yves Duteil, L’OpĂ©ra, dans Yves Duteil chante pour les enfants, 1980. 13 Yves Duteil, Le Cirque, dans La Langue de chez nous, 1985. 10Leurs chansons traitent du quotidien ou mĂȘme de l’intime. Les lieux sont connus de tous, mĂȘme s’ils sont particuliers Ă  chacun, telle Ma Ville9. Ils s’inscrivent dans un cadre journalier quotidien, comme Coucher de soleil10. DiffĂ©rentes atmosphĂšres sont aussi recréées La Corrida11, L’OpĂ©ra12, Le Cirque13. Les instants Ă©voquĂ©s correspondent aux activitĂ©s humaines communes. 14 Francis Cabrel, L’Instant d’amour, dans Les Murs de poussiĂšre, 1977. 15 Yves Duteil, Pour l’amour d’un enfant, dans La Statue d’ivoire, 1984. 16 Yves Duteil, Entre pĂšre et mari, L’Histoire d’amour, dans Lignes de vie, 1993. 17 Yves Duteil, Ton Absence, dans l’album Ă©ponyme, 1987. 18 Yves Duteil, Blessures d’enfance, dans l’album Ă©ponyme, 1990. 19 Yves Duteil, MĂ©lancolie, de nouveau, titre de l’album de 1979. 11L’intime, cet intĂ©rieur qui existe au plus profond de nous, nous est, avec les variantes individuelles, aussi commun, au travers des diffĂ©rents sentiments et Ă©motions, sinon universels, du moins identifiables par chacun. Certains titres Ă©noncent l’amour Ă  la premiĂšre personne avec un destinataire exprimĂ© Ă  la deuxiĂšme personne. D’autres inscrivent plus clairement ce sentiment dans une universalitĂ©, en raison d’une formule gĂ©nĂ©rique, telles L’Instant d’amour14, Pour l’amour d’un enfant15, Entre pĂšre et mari, L’Histoire d’amour16. DiffĂ©rentes intimitĂ©s peuvent devenir le sujet. D’autres moments de vie intime − Ton Absence17, Blessures d’enfance18, titres donnĂ©s Ă  l’album − ou d’autres humeurs − MĂ©lancolie19 − sont aussi, sinon connus de tous, du moins identifiables par chacun. La superposition d’expĂ©riences identiques 20 Le canteur est l’équivalent du narrateur dans une chanson ». StĂ©phane Hirschi, avant-p ... 12La situation est gĂ©nĂ©rique ou indĂ©terminĂ©e, chez Francis Cabrel, et devient donc universelle. Cette gĂ©nĂ©ralisation est perceptible dĂšs les titres de celui-ci. Au pronom personnel gĂ©nĂ©rique de troisiĂšme personne, s’ajoutent les pronoms personnels de premiĂšre et deuxiĂšme personnes du singulier ou du pluriel qui n’identifient jamais clairement. Ils peuvent renvoyer Ă  toute personne qui devient, d’un cĂŽtĂ©, le canteur20, ou / et d’un autre cĂŽtĂ©, l’auditeur de la chanson. 21 Cette syntaxe apparaĂźt dans La VallĂ©e tranquille J’attends, 1976 ; Les Bonheurs perdus ... 22 Francis Cabrel, Les Voisins, dans Les Chemins de traverse, 1979. 23 Francis Cabrel, Le Petit Gars, dans Fragile, 1980. 24 Francis Cabrel, L’enfant qui dort, dans Quelqu’un de l’intĂ©rieur, 1983. 25 Francis Cabrel, L’homme qui marche, dans Photos de voyages, 1985. 26 Francis Cabrel, La Dame de Haute-Savoie, dans Fragile, 1980. 27 Francis Cabrel, Dame d’un soir, dans Quelqu’un de l’intĂ©rieur, 1983. 13Chez Yves Duteil, l’article dĂ©fini peut se rĂ©vĂ©ler gĂ©nĂ©rique, mĂȘme s’il est suivi par des hyponymes ou des hyperonymes spĂ©cifiĂ©s par des expansions du nom21. Il est Ă©galement rĂ©current chez Francis Cabrel, de mĂȘme que les hyperonymes, tels que dans Les Voisins22, Le Petit Gars23, L’enfant qui dort24, L’homme qui marche25, La Dame de Haute-Savoie26. La prĂ©cision du dĂ©partement tend cependant Ă  rĂ©duire l’absence d’identification de La Dame ». Cet hyperonyme se retrouve seul dans Dame d’un soir27 Ă  l’absence d’article dĂ©fini gĂ©nĂ©rique, s’ajoute le complĂ©ment du nom qui prĂ©sente une temporalitĂ© indĂ©finie. 28 Francis Cabrel, La fille qui m’accompagne, dans Quelqu’un de l’intĂ©rieur, 1983. 29 Francis Cabrel, Quelqu’un de l’intĂ©rieur, dans l’album Ă©ponyme, 1983. 14Certains hyperonymes apparaissent d’ailleurs lorsqu’il y a identification pour le canteur, comme dans La fille qui m’accompagne28. De mĂȘme, lorsque le canteur devient un personnage qui s’exprime Ă  la premiĂšre personne du singulier, le titre emploie un pronom indĂ©fini pour le prĂ©senter, comme dans Quelqu’un de l’intĂ©rieur29. 30 Francis Cabrel, Madame X, dans Hors Saison, 1999. 15Les prĂ©noms sont rares chez Francis Cabrel. DerriĂšre la prĂ©cision du nom propre, une situation gĂ©nĂ©rale est envisagĂ©e. Cette absence d’identification prĂ©cise se retrouve dans l’oxymore Madame X30. Le titre donnĂ© aux femmes mariĂ©es substitue Ă  un nom attendu qui renvoie Ă  une identitĂ©, le symbole X ». En algĂšbre, ce dernier reprĂ©sente l’inconnue ou une des inconnues. Il sert, par extension, Ă  dĂ©signer une personne qu’on ne veut ou ne peut nommer plus clairement. Peu importe le nom, puisque Madame X » appartient Ă  une catĂ©gorie de gens qui subissent le mĂȘme sort celui des mourants », parce que sans chauffage ». 31 Francis Cabrel, Gitans, dans Photos de voyages, 1985. 32 Francis Cabrel, Le Noceur, dans Samedi soir sur la terre, 1994. 16Par consĂ©quent, certaines dĂ©nominations apparaissent − comme Gitans31, Le Noceur32 −, mais en raison de l’absence d’article, ou de la prĂ©sence de l’article dĂ©fini singulier ou pluriel gĂ©nĂ©rique, elles renvoient toujours Ă  la catĂ©gorie et non Ă  un individu singulier. 33 Yves Duteil, Prendre un enfant, dans Tarentelle, 1977. 34 Yves Duteil, Pour l’amour d’un enfant, dans La Statue d’ivoire, 1984. 35 Yves Duteil, Pour les enfants du monde entier, dans Ton Absence, 1987. 36 Francis Cabrel, Tout le monde y pense, dans Sarbacane, 1989. 37 Francis Cabrel, Le monde est sourd, dans Hors Saison, 1999. 38 Francis Cabrel, Assis sur le rebord du monde, dans Samedi soir sur la terre, 1994. 17L’article indĂ©fini a aussi cet emploi. Il apparaĂźt dans Prendre un enfant33 et Pour l’amour d’un enfant34. La dĂ©signation rĂ©currente qui lui succĂšde, apparaĂźt aussi en titre de certaines compilations les destinataires des chansons sont prĂ©cisĂ©s. Elle se retrouve au pluriel, dans Pour les enfants du monde entier35 l’article dĂ©fini pluriel gĂ©nĂ©rique est accompagnĂ© du complĂ©ment du nom monde entier ». L’adjectif qualificatif redondant confirme cette totalisation. Chez Francis Cabrel, l’expression la plus indĂ©finie, mais aussi la plus globalisante et totalisante apparaĂźt dans Tout le monde y pense36 − l’adjectif indĂ©fini tout » y est redondant − et dans Le monde est sourd37. Le monde » renvoie au nombre indĂ©fini de personnes puisqu’il s’agit de l’ensemble des hommes qui existent cette expression trouve en mĂȘme temps sa dĂ©termination en raison de cet ensemble prĂ©cis. Cette expression, en tant que localisation, rĂ©apparaĂźt dans Assis sur le rebord du monde38. Il s’agit du regard de Dieu posĂ© sur cet ensemble de choses et d’ĂȘtres qui forment l’Univers. 39 Francis Cabrel, Hors Saison, 1999. 18Finalement, l’album Hors Saison39 accumule les titres qui renvoient Ă  l’indĂ©termination. À la confusion des individus − Le monde est sourd, Madame X −, s’ajoutent les repĂšres spatio-temporels brouillĂ©s. Aucun contexte n’est identifiable. La durĂ©e chiffrĂ©e − Cent ans de plus − n’instaure pas de repĂšres en raison de l’absence de date. L’espace temporel n’est Ă©valuable ni rĂ©trospectivement − dans Depuis longtemps − ni prophĂ©tiquement − dans Le reste du temps. Le titre de l’album annonce cette inscription en marge du temps, en raison de l’emploi de la prĂ©position hors ». Ces indĂ©terminations spatiales et temporelles sont aussi perceptibles dans les albums prĂ©cĂ©dents, notamment dans Samedi soir sur la terre − qui fait intervenir Octobre et TĂŽt ou tard s’en aller. Le titre est emblĂ©matique Ă  l’évocation du vaste ensemble spatial, s’ajoute la gĂ©nĂ©ralisation temporelle. Sans date, tous les samedis sont concernĂ©s. La situation perdure les samedis sont identiques. 19À partir de l’observation d’une singularitĂ©, l’induction permet une gĂ©nĂ©ralisation. 40 Yves Duteil, Les Batignolles, dans J’attends, 1976. 41 Yves Duteil, Au Parc Monceau, dans Ça n’est pas c’qu’on fait qui compte, 1981. 42 Yves Duteil, Retour d’Asie, dans Blessures d’enfance, 1990. 43 Yves Duteil, Venise, dans TouchĂ©, 1997. 20Des noms propres sont utilisĂ©s comme dans Les Batignolles40, Au Parc Monceau41, Retour d’Asie42, Venise43 cette derniĂšre est, quant Ă  elle, vĂ©ritablement descriptive. Cette dĂ©nomination des lieux implante un dĂ©cor prĂ©cis, pour une situation rĂ©flexive. Ainsi, dans Les Batignolles, le pronom personnel je » renvoie au canteur il cĂŽtoie le pronom indĂ©fini on » pour dĂ©signer le groupe qui partage son expĂ©rience. Pourtant, la premiĂšre apparition de ce pronom est un on » collectif qui permet Ă  chacun de nous de faire surgir ce vĂ©cu que reprĂ©sente le dĂ©part pour l’école peu importe l’endroit, les actions, et l’imaginaire ; l’expĂ©rience, elle, est commune. 44 Yves Duteil, Trente ans, dans MĂ©lancolie, 1979. 45 Yves Duteil, À mi-chemin de l’existence, Les Dates anniversaires, Quarante ans, dans Bless ... 46 Yves Duteil, BientĂŽt vingt ans, dans Lignes de vie, 1993. 21Des repĂšres temporels apparaissent Ă©galement Trente Ans44, À mi-chemin de l’existence, Les Dates anniversaires, Quarante ans45, BientĂŽt vingt ans46. Ces ponctuations dans le temps reprĂ©sentent des Ă©tapes communes. Les images, les atmosphĂšres particuliĂšres permettent une rĂ©flexion sur les situations qui peuvent se superposer. 47 Dans Le soleil sur l’agenda MĂ©lancolie, 1979, la premiĂšre et la deuxiĂšme personnes du si ... 22Le changement de pronoms personnels, au cours de la chanson, Ă  la fois pour une mĂȘme rĂ©fĂ©rence et pour une extension, permet de gĂ©nĂ©raliser aussi une histoire singuliĂšre47. 48 Francis Cabrel, SaĂŻd et Mohamed, dans Quelqu’un de l’intĂ©rieur, 1983. 49 Francis Cabrel, Sarbacane tour, 1990. 23Certaines chansons s’intĂ©ressent justement Ă  l’anonymat. Si le personnage est connu uniquement du canteur, l’anecdote du fait particulier s’inscrit dans des situations identifiables et communes, tant au niveau narratif − lorsqu’il s’agit d’actions prĂ©cises − qu’au niveau descriptif − lorsqu’il s’agit de la peinture de sentiments. Ensuite, puisque le pronom personnel de troisiĂšme personne apparaĂźt souvent avec un emploi gĂ©nĂ©rique, ni le prĂ©nom n’identifie un personnage, ni le nom propre, une personne. Par exemple, le pronom singulier fĂ©minin, dans SaĂŻd et Mohamed48, renvoie, tout d’abord, Ă  un personnage uniquement connu du canteur. Ce dernier affirme qu’ il a passĂ© une heure de [l]a vie » de cette petite hirondelle », elle », qui changeait les draps de l’hĂŽtel / Les traces de doigts sur les poubelles ». Mais le contexte esquissĂ© − Une heure sous le soleil d’AlgĂ©rie » − annonce ensuite la multiplicitĂ© de femmes dans cette situation. Au delĂ  de la rencontre entre cette femme − elle » − et le canteur, ce sont les difficultĂ©s de la situation d’émigrĂ©s qui apostrophent. L’anecdote n’est qu’un prĂ©texte, comme l’indique le titre peu importe si c’est SaĂŻd ou Mohamed », puisque les deux sont concernĂ©s, d’autant qu’ y’a trop d’hirondelles ». L’indĂ©cision dans la chanson trouve sa rĂ©solution dans le titre qui substitue la conjonction de coordination et » ou ». Le mode itĂ©ratif est ici choisi en une chanson sont relatĂ©s plusieurs faits particuliers qui renvoient Ă  une mĂȘme situation. Au pronom personnel elle » connue du canteur, se substitue un pronom de troisiĂšme personne elle » gĂ©nĂ©rique, identifiable dans sa singularitĂ© par chacun des rĂ©cepteurs. Lors de la tournĂ©e Sarbacane tour49, le chanteur ferme les yeux prĂ©cisĂ©ment lors de la rĂ©pĂ©tition Et elle que tu croises en bas de chez toi/ Elle que tu croises en bas de chez toi
 », tout en pointant du doigt le sol, pour ainsi confronter chacun des auditeurs Ă  sa propre conscience, puisque la communication entre l’interprĂšte et le public est interrompue en raison des yeux clos. L’auditeur, pendant la fin de la partition, est de nouveau confrontĂ© Ă  sa propre rĂ©flexion, Ă  ses propres images, Ă  elle », cette jeune femme, qu’il connaĂźt, lui. Le rĂ©cit particulier de l’anecdote a laissĂ© place au questionnement d’une situation gĂ©nĂ©rale. 24Les titres, qui utilisent un hyperonyme, permettent cette superposition d’expĂ©riences identiques. Les voisins, protagonistes dans la chanson Ă©ponyme, sont dĂ©signĂ©s par une troisiĂšme personne du pluriel gĂ©nĂ©rique. Cette situation singuliĂšre laisse entrevoir le caractĂšre gĂ©nĂ©ral de l’évocation. Chacun peut d’ailleurs se reconnaĂźtre au travers de l’emploi du pronom indĂ©fini on ». Le recours au pronom personnel complĂ©ment leur » dans le premier vers de la derniĂšre strophe rĂ©pĂ©tĂ©e trois fois ne renvoie d’ailleurs plus uniquement aux voisins citĂ©s dans la chanson, mais Ă  tous leurs voisins possibles, Ă  tous les voisins, non Ă©voquĂ©s, mais tout de mĂȘme ici convoquĂ©s. 50 Yves Duteil, Avec les gens de mon village, dans Blessures d’enfance, 1990. 25Le titre peut se faire moins indĂ©fini et identifier davantage les personnages en les inscrivant dans un cadre prĂ©cis. Toutefois, le changement du nom propre permet autant d’inscriptions d’histoires singuliĂšres. La transposition est plausible dans la chanson Avec les gens de mon village50, oĂč il est possible de construire Nos rĂȘves ensemble Ă  notre image Et dessiner notre avenir ». 51 Yves Duteil, Les Corses, dans Lignes de vie, 1993. 26La situation est universelle, mĂȘme lorsqu’il s’agit des habitants qui ressemblent Ă  leurs pays », qui sont Corses / Et [
] le restent pour toujours »51. Au-delĂ  de cette singularitĂ©, ils partagent universellement d’autres caractĂ©ristiques. Aucun des termes de la chanson n’est marquĂ© dans l’espace ou dans le temps. ÉnoncĂ©s ainsi, ce sont des gĂ©nĂ©ralitĂ©s et des lieux communs. 27MĂȘme les chansons, qui dĂ©veloppent dans leur intĂ©gralitĂ© une situation personnelle, s’inscrivent d’emblĂ©e dans un cadre gĂ©nĂ©rique. Suite Ă  la prĂ©sentation gĂ©nĂ©rale du premier vers, une singularitĂ© peut ĂȘtre dĂ©veloppĂ©e comme exemple. 28Diverses situations s’inscrivent dans des contextes variĂ©s, illustrent et constituent de nombreux exemples pour valider l’observation. 29L’idĂ©e se dĂ©cline. 52 Yves Duteil, Le Silence ou la VĂ©ritĂ©, dans Ton Absence, 1987. 30Dans Le Silence ou la VĂ©ritĂ©52, Yves Duteil part d’un Ă©vĂ©nement observĂ© au moment de l’écriture. Mais l’actualitĂ© n’est pas abordĂ©e elle laisse place Ă  l’Histoire. Le thĂšme traitĂ© suscite des rĂ©flexions graves dĂ©clinĂ©es par des exemples. GĂ©nĂ©ralisĂ©e Ă  toutes les situations qui peuvent s’y superposer gĂ©ographiquement, temporellement, interprĂ©tĂ©e selon diffĂ©rents contextes, la rĂ©flexion est mise en avant. La notion est atemporelle, universelle. 31Les chansons de Francis Cabrel et Yves Duteil montrent donc la permanence des situations. Elles sont atemporelles. Elles observent des situations, des faits, des comportements de l’ĂȘtre humain qui ne font qu’évoluer avec les avancĂ©es Ă©conomiques, technologiques, sociales, mais qui renvoient aux mĂȘmes attitudes, rĂ©actions, sentiments qui font l’humanitĂ©. Bien plus, une mĂȘme idĂ©e se dĂ©cline au travers de plusieurs chansons de diffĂ©rents albums. 32La rĂ©flexion porte donc sur l’Homme. Leurs chansons s’ouvrent sur le monde, ont pour objet la vie sous tous ses aspects, en tant que condition humaine. Elles abordent des questions existentielles. La tradition 33PuisĂ©es dans une source acoustique, elles traitent de valeurs traditionnelles avec authenticitĂ©, humanisme, simplicitĂ©. 34Les Ɠuvres de Francis Cabrel et Yves Duteil dialoguent entre les traditions de la chanson française classique ou avec d’autres inspirations musicales. Des Ă©chos du monde peuvent passer par leurs choix musicaux. La culture en voie de mondialisation est capable de faire partager Ă  travers le monde des richesses spĂ©cifiques, sans repli sur soi ni volontĂ© d’occulter des racines sĂ©culaires. Au delĂ  de la chanson contemporaine, Francis Cabrel et Yves Duteil sont prĂ©occupĂ©s par cette transmission collective. 35La chanson est Ă©phĂ©mĂšre elle est liĂ©e Ă  son Ă©poque de crĂ©ation. Toutefois, les premiĂšres chansons de Duteil et Cabrel sont toujours diffusĂ©es Ă  la radio – signe d’un classicisme d’origine. 36Des influences sont perceptibles mais surtout leur rĂ©pertoire est identifiable ils construisent une Ɠuvre avec cohĂ©rence. Des constantes se dessinent. Leur singularitĂ© 37Cumulant les trois rĂŽles, l’auteur-compositeur-interprĂšte est le maĂźtre du fond autant que de la forme. La production de chacun est personnalisĂ©e. 53 Francis Cabrel, Les Passantes Antoine Pol / Georges Brassens, Quand j’aime une fois tex ... 38InterprĂ©ter une chanson d’artistes français ou d’influences Ă©trangĂšres de la mĂȘme gĂ©nĂ©ration ou de la gĂ©nĂ©ration prĂ©cĂ©dente leur arrive rarement en duo. Une reprise en solo est trĂšs occasionnelle. Seules Les Passantes et Quand j’aime une fois sont chantĂ©es au cours d’une tournĂ©e de Francis Cabrel et sont prĂ©sentes sur l’album live correspondant53. Il reprend aussi Colchiques dans les prĂ©s de F. Cockempot, dans Les Murs de poussiĂšre. Ce titre n’apparaĂźt qu’entre parenthĂšses, et succĂšde Ă  l’intitulĂ© Automne. En derniĂšre position de l’album, cette Ɠuvre apporte une alternative Ă  la premiĂšre chanson Ma Ville qui rejette l’anonymat urbain et sa trĂ©pidation. Les reprises n’apparaissent qu’exceptionnellement sur les disques d’Yves Duteil, mĂȘme si au moins une intervient dans chacun de ses tours de chant. Les reprises d’Ɠuvres sont donc trĂšs ponctuelles et peuvent ĂȘtre justifiĂ©es par des manifestations prĂ©cises. Francis Cabrel participe ainsi par exemple aux EnfoirĂ©s. 54 Francis Cabrel, La Fabrique paroles et musique originales de James Taylor, Millworker ; a ... 55 Francis Cabrel, Rosie Jackson Browne / D. Miller ; adaptation française de F. Cabrel, da ... 56 Francis Cabrel, Depuis toujours adaptation française de I’ve been lovin’you too long de O ... 57 Francis Cabrel, S’abriter de l’orage adaptation française de Shelter from the storm de Bo ... 58 Francis Cabrel, NĂ© dans le bayou adaptation française de Born on the bayou de John Fogert ... 59 Yves Duteil, Pour l’amour d’un enfant, dans La Statue d’ivoire, 1984. 60 Yves Duteil, Vivre sans vivre texte adaptĂ© de Samba em preludio de Baden Powell et Vinici ... 39Parmi les cent trente-cinq chansons de Francis Cabrel, cent vingt ont Ă©tĂ© Ă©crites et composĂ©es par l’auteur lui-mĂȘme. Parmi ses cent cinquante-deux chansons, Yves Duteil est l’auteur et compositeur de cent trente-sept. Les adaptations, oĂč le chanteur n’est plus exclusivement auteur et compositeur, sont peu frĂ©quentes, mĂȘme si elles s’inscrivent dans leur univers. Sept adaptations ponctuent ainsi l’Ɠuvre de Francis Cabrel. Elles concernent des chansons de folksingers amĂ©ricains. La Fabrique54, Rosie55, Depuis toujours56, S’abriter de l’orage57, NĂ© dans le bayou, Madame n’aime pas, Elle m’appartient c’est une artiste58 correspondent Ă  une transposition en français. La Fabrique est seulement enregistrĂ©e sur un album live. La musique n’a d’ailleurs pas Ă©tĂ© transposĂ©e par Francis Cabrel. Quant Ă  Yves Duteil, hormis la chanson du dessin animĂ© Brisby et le secret de Nimh » de Don Bluth, oĂč la musique est composĂ©e par Jerry Goldsmith59, seule une adaptation brĂ©silienne apparaĂźt dans son rĂ©pertoire. Il s’agit de Vivre sans vivre60, interprĂ©tĂ©e d’ailleurs avec BĂŻa. Le chanteur prĂ©fĂšre comme lors des tours de chant reprendre les chansons dans leur version originale. 40Les tentatives qui effacent les frontiĂšres entre les interprĂštes, les musiques, les univers, restent exceptionnelles. Les duos et les trios apparaissent dans un contexte particulier. Ils ne sont enregistrĂ©s que s’il s’agit des propres chansons de l’auteur-compositeur-interprĂšte. 61 Lucienne Bozetto-Ditto, Chanson, lieu commun », La Chanson en lumiĂšre, Ă©tudes rassemblĂ©e ... 41L’univers de Francis Cabrel et Yves Duteil est d’autant plus identifiable qu’une unitĂ© de ton donne une vĂ©ritable singularitĂ© Ă  leur crĂ©ation. Francis Cabrel observe le phrasĂ© anglophone qui dĂ©place l’accent tonique de la prosodie classique. L’interprĂ©tation avec son accent du midi identifie aussi son Ɠuvre. En effet, les finales fĂ©minines sont trĂšs mĂ©ridionales, alors que les finales masculines sont assez souvent inflĂ©chies ou lĂ©gĂšrement nasalisĂ©es Ă  la maniĂšre anglo-saxonne ce qui passe dans le mouvement de certaines de ses musiques, oĂč se retrouvent plus que des influences nord-amĂ©ricaines »61. Quant Ă  Yves Duteil, comme Georges Brassens et FĂ©lix Leclerc, il s’est longtemps accompagnĂ© Ă  la guitare sĂšche. Sa diction est prĂ©cise et respecte scrupuleusement la prosodie classique qui accentue les syllabes fortes. 42Leur unitĂ© rĂ©side aussi dans leur couleur musicale. Optant pour un son folk-rock pour son deuxiĂšme album, Francis Cabrel dĂ©veloppe un style de jeu qui fait partie intĂ©grante de ses chansons. ChantĂ©e ou jouĂ©e par d’autres, la chanson sera diffĂ©rente. Le blues, Bob Dylan ses textes sont aussi influencĂ©s par la trĂšs populaire musique country amĂ©ricaine. Il a intĂ©grĂ© cette pĂ©riode qui transparaĂźt dans son propre style. 62 Francis Cabrel, La cabane du pĂȘcheur, dans Samedi soir sur la terre, 1994. 63 Francis Cabrel, La belle Debbie, dans Hors Saison, 1999. 43Le blues et les ballades folk tirĂ©es de la musique amĂ©ricaine sont l’un des moyens les plus naturels d’exprimer la tendresse, la nostalgie, la mĂ©lancolie, le dĂ©sespoir. Dans le blues, les descendants d’esclaves africains ont mis en musique leur souffrance avec authenticitĂ©. Dans les compositions de l’album Hors Saison, musicalement en rupture avec la pĂ©riode, la couleur country-blues domine. L’Afrique est prĂ©sente avec la voix de Lokua Kanza. Certains accords restent trĂšs proches d’une chanson Ă  l’autre, mĂȘme si elles appartiennent Ă  des disques diffĂ©rents. La Cabane du pĂȘcheur62 et La belle Debbie63, deux chansons bluesy, font apparaĂźtre la mĂȘme suite d’accords. Un humanisme consensuel 44Les valeurs prĂ©sentes dans leurs chansons se retrouvent dans leur style classique et leur simplicitĂ© lexicale Ă©loge de la durĂ©e, de ce qui existe depuis longtemps, des recettes Ă©prouvĂ©es, consensus de la patine et mĂȘme de la nostalgie et la tradition. 45Leur rĂ©pertoire privilĂ©gie essentiellement l’expression de l’époque et de ses contradictions, ce que renforce l’orchestration. L’expression au nom des opprimĂ©s, l’injustice occupent ainsi une place importante. Leurs chansons dĂ©noncent les dysfonctionnements folie, domination de l’homme, bonheur dans la nature par opposition Ă  l’homme qui ne s’appartient plus en ville, mĂ©fiance Ă  l’égard du pouvoir immodĂ©rĂ© que procurent l’argent et une trop grande rĂ©ussite sociale, oubli et dĂ©faut de mĂ©moire envers le passĂ© et des leçons Ă  en tirer. Leurs Ɠuvres traitent de fragilitĂ©s blessures, peur, solitude. Les valeurs essentielles traitĂ©es sont le respect de la personne, la tolĂ©rance entre individus. La communication est aussi un thĂšme cher aux deux artistes silence, secret, mĂ©moire, vĂ©ritĂ©, mensonge, hypocrisie. La prĂ©sentation est proche du manichĂ©isme. 46Les racines sont essentielles. Les Murs de poussiĂšre dĂ©veloppe l’écart entre l’idĂ©al imaginĂ© et le bonheur d’une vie au sein de repĂšres sĂ©culaires. 64 Quelques chansons comme La Cabane du pĂȘcheur, Samedi soir sur la terre dans l’album Ă©pony ... 65 Lucienne Bozzetto-Ditto, Chanson, lieu commun », op. cit., p. 265 Amour-touj ... 47La fidĂ©litĂ© est l’une des valeurs dĂ©fendues. Ce lieu commun est hĂ©ritĂ© des troubadours qui traitaient de l’amour courtois. Ils Ă©voquent comme eux les amours durables64. Pourtant, comme le remarque Lucienne Bozzetto-Ditto, le vĂ©ritable lieu commun de la chanson [contemporaine], bien plus qu’amour-toujours, c’est la sĂ©paration ».65 48Il existe chez ces deux chanteurs une façon de fractionner, toujours, des situations, des paysages, des caractĂšres. Leur signature identitaire passe par l’exposĂ© de faits successifs souvent au prĂ©sent de narration. Le tableau de mƓurs, avec les pratiques sociales et habitudes de vie d’un peuple, concerne chez eux autant l’observation la plus proche que la civilisation la plus Ă©loignĂ©e. Le fait divers peut Ă©galement apparaĂźtre. L’idĂ©e s’inscrit dans un cadre spatiotemporel dĂ©terminĂ©. Les analepses et les prolepses ne perturbent pas l’ordre de succession des actions mais Ă©clairent la narration et la description. La situation est ainsi explorĂ©e sous tous ses aspects. 49Les chansons se dĂ©veloppent selon un dĂ©roulement temporel prĂ©cis. Aucun Ă©lĂ©ment nĂ©cessaire Ă  la reprĂ©sentation n’est omis. Un refrain vient rarement interrompre ce mouvement. S’il apparaĂźt quelquefois, la substitution d’une expression, voire d’un mot, rappelle le cheminement. Afin d’indiquer les Ă©tapes de cette Ă©volution, les strophes se succĂšdent souvent sur la mĂȘme ligne mĂ©lodique le premier mot, voire le premier vers rappelle les donnĂ©es initiales de l’observation. Que ce soit la chronique de plusieurs gĂ©nĂ©rations, d’une vie, ou d’un trĂšs bref Ă©vĂ©nement, ces diffĂ©rents procĂ©dĂ©s permettent de mettre en place, sans influencer la durĂ©e de la chanson, la totalitĂ© de la situation qui illustre l’idĂ©e. Cette clartĂ© toute classique de l’exposition est l’une des caractĂ©ristiques de leurs Ɠuvres. 66 Le retour de la mĂȘme ligne mĂ©lodique dĂ©coupe les dix strophes de ClĂ©mentine et LĂ©on La St ... 50La narration peut alors observer des scĂ©narios connus. Elle se prĂ©sente comme une mise en scĂšne66. 67 Yves Duteil, Autour d’elle, dans TouchĂ©, 1997. 68 StĂ©phane Hirschi, Jacques Brel, Chant contre silence, Paris, Nizet, 1995, PrĂ©ambule », p ... 51De mĂȘme, l’harmonie cherche la rĂ©pĂ©tition et la simplicitĂ© Autour d’elle67observe l’alternance unique entre l’accord de rĂ© et de la. L’absence frĂ©quente de refrain chez Yves Duteil renforce cette impression de conversation, oĂč le flux de paroles semble intarissable. L’épopĂ©e a recours aux rĂ©pĂ©titions, aux topoĂŻ, aux procĂ©dĂ©s qui ont une fonction mnĂ©monique. Dans ces chansons, le titre permet de crĂ©er de nouveaux Ă©pisodes et donne l’impression de pouvoir improviser comme lors d’une conversation spontanĂ©e. Ainsi le titre Autour d’elle » rĂ©apparaĂźt au cours de la chanson non suivi d’un refrain. Il entraĂźne une nouvelle situation. Il peut former une strophe de quatre vers ou ĂȘtre uniquement suivi d’une expression, selon l’inspiration. RĂ©pĂ©tĂ©e trois fois, cette expression clĂŽture la chanson. Elle rappelle ainsi toutefois l’essence du genre. Le temps impose son cours bornĂ© et rythmĂ© dĂšs le dĂ©but de l’émission de l’Ɠuvre qui se doit d’ĂȘtre brĂšve68. La conversation est par consĂ©quent suspendue. 52Leur rĂ©pertoire est identifiable et trouve une rĂ©sonance diffuse par son humanisme consensuel traitĂ© avec classicisme et simplicitĂ©. L’embellie du lieu commun 53La dĂ©marche est poĂ©tique apparaĂźt l’art d’évoquer et de suggĂ©rer les sensations, les Ă©motions et les idĂ©es en jouant sur les images. Une situation atemporelle, universelle se dĂ©veloppe dans un cadre imagĂ©, Ă  l’aide de cette Ă©vocation poĂ©tique. 54Une participation active de la part des auditeurs est nĂ©cessaire en raison de la stylistique de ces deux auteurs-compositeurs-interprĂštes des images et un savoir commun surgissent. Leur simplicitĂ© lexicale n’empĂȘche pas le recours systĂ©matique aux figures de style comparaison, mĂ©taphore, mĂ©taphore filĂ©e, hyperbole, personnification, mĂ©tonymie, euphĂ©misme, et aussi paronomase, allitĂ©ration, assonance, paronyme, champs lexicaux, champs sĂ©mantiques. De subtils changements de mots tout au long de la chanson font progresser la situation et nous informe. Les images 55Les chansons deviennent le titre elles nous mettent en prĂ©sence de la reprĂ©sentation Ă©noncĂ©e. Regard impressionniste est une chanson qui se fait ekphrasis. Le texte devient description d’une Ɠuvre d’art. Puisque C’était au Grand Palais, sur des toiles de maĂźtres », et puisqu’ Il y avait un Monet et deux ou trois Renoir », il est aisĂ© par la consultation des Ɠuvres de ces deux peintres impressionnistes de faire correspondre un titre Ă  ces prĂ©sentations. 56D’ailleurs, de nombreuses chansons se font tableau. Elles sont descriptives, malgrĂ© la prĂ©sence de verbes d’actions. 69 Yves Duteil, Octobre, dans Samedi soir sur la terre, 1994. 70 Yves Duteil, L’Écritoire, dans l’album Ă©ponyme, 1974. 57D’autres appellent Ă  l’esprit de l’auditeur des toiles connues. Une toile de Caspar David Friedrich, ce peintre allemand, maĂźtre du paysage romantique, semble apparaĂźtre Ă  l’écoute d’Octobre69. Dans Les Batignolles, une toile de Monet se superpose, Ă  savoir La Gare Saint-Lazare, d’autant qu’elle se situe dans ce quartier parisien. L’évolution des trois strophes de L’Écritoire70 rappelle les sĂ©ries en peinture. Ces tableaux sont proches des Ɠuvres de Vermeer, ce peintre hollandais du XVIIe siĂšcle. Il ne s’agit pas ici de citation, mĂȘme pas d’allusion simplement l’esthĂ©tisme de leurs Ɠuvres rĂ©veille un savoir, un patrimoine commun. 58L’observation ou l’imagination du canteur nous met en prĂ©sence d’images. L’observation est souvent rendue par la vision d’une situation qui se traduit par une image. Le recours aux suggestions Ă©veillĂ©es par l’imagination, permet la communication d’une idĂ©e des situations expĂ©rimentĂ©es peuvent s’y superposer. L’imagination fait appel aux sensations. De nouvelles images comparatives donnent Ă  la situation rĂ©elle des formes et des apparences empruntĂ©es Ă  d’autres situations qui prĂ©sentent avec elle des rapports de similitude Ă©troits. Le personnage propose lui-mĂȘme des images superposables. Certains titres Ă©noncent une comparaison. D’autres prĂ©sentent une mĂ©taphore. 59Leur stylistique observe la rhĂ©torique propre Ă  l’image animĂ©e et guide ainsi l’auditeur tout au long de la chanson. Comme une camĂ©ra, un changement de mot permet des plongĂ©es, contre-plongĂ©es, zooms, champs, contrechamps, plans d’ensemble, premiers plans, arriĂšre-plans. Le canteur pointe ainsi l’essentiel, introduit l’auditeur dans l’esprit des personnages l’histoire s’immisce ainsi dans l’Histoire. C’est le cas dans Grand-pĂšre Yitzhak comme l’indique le choix du titre. 71 Yves Duteil, Sur une mappemonde, dans La Statue d’ivoire, 1984. 60Le recours Ă  des observateurs variĂ©s, multiplie aussi les images capables de renouveler la rĂ©flexion. La position changeante de l’observation dans Sur une mappemonde71, nuance la prĂ©sentation de l’étude afin d’éveiller des positionnements. 61Lorsque le canteur veut partager un sentiment intime, et donc intĂ©rieur, profond et personnel, il tente de le suggĂ©rer, grĂące Ă  des images communes capables d’éveiller des impressions assez proches. C’est la composition de toiles proches des aquarelles de Jean-Michel Folon, ce peintre, prĂ©sent au gĂ©nĂ©rique ponctuant chaque soir les programmes d’Antenne 2, dans les annĂ©es 1980, qui permet d’évoquer la mort, l’absence et le sentiment qu’elle suscite. Son aquarelle L’Envol prĂ©sente un Ă©trange personnage pataud, en pardessus et en chapeau, solitaire, anonyme, mĂ©lancolique, dans un monde d’épure, oĂč il s’envole, dĂ©livrĂ© de la pesanteur. Quant Ă  son aquarelle Le Buveur de temps, elle peut illustrer, par ses couleurs et ses formes, ce rose », ce vert pĂąle », ce bleu d’opale », Comme des bulles de savon », et cette aube plus pĂąle / D’éternitĂ© couleur d’opale », prĂ©sentĂ©s dans Comme dans les dessins de Folon. 62La prĂ©sentation de gĂ©nĂ©ralitĂ©s et de lieux communs est embellie chez Francis Cabrel et Yves Duteil. Un cadre symbolique est créé pour la circonstance l’ambiance suggestive imaginĂ©e permet de traiter de maniĂšre gĂ©nĂ©rique la situation. La chanson aurait pu inscrire cette situation Ă  une Ă©poque et dans un lieu bien dĂ©terminĂ©s l’histoire aurait Ă©tĂ© alors singuliĂšre. Francis Cabrel fait plutĂŽt ressortir et ressentir l’ambiance et l’atmosphĂšre qui en dĂ©coulent, en jouant sur les images. L’accent est mis sur l’activitĂ© plus que sur le personnage. Le recours aux mĂ©taphores et aux comparaisons permet le partage d’une activitĂ© particuliĂšre. La reconnaissance est favorisĂ©e. 63Les faits peuvent alors ĂȘtre Ă©voquĂ©s en dehors de toute inscription dans la rĂ©alitĂ©. Une partie de leur rĂ©pertoire correspond Ă  des chansons oĂč le rĂ©el est mĂ©tamorphosĂ©. 64Une mythologie propre au chanteur se constitue au fil des chansons. Le recours au merveilleux permet Ă  une histoire singuliĂšre de s’éloigner de toute actualitĂ© et de trouver rĂ©sonance dans l’inconscient collectif. Outre la symbolique commune, au fil de leurs chansons s’établit leur propre symbolique. La nature reste un cadre privilĂ©giĂ© complĂ©mentaire, riche de sens. 65En osmose, le dĂ©cor constitue une illustration supplĂ©mentaire, et favorise la reconnaissance d’un Ă©tat, grĂące Ă  la transposition. La mĂ©tamorphose du rĂ©el peut donner plus de valeur Ă  un rĂ©cit, au dĂ©part, singulier, par le recours Ă  la mythologie. La rĂ©ception 72 Yves Duteil, Les Choses qu’on ne dit pas, dans Ça n’est pas c’qu’on fait qui compte, 1981. 66L’idĂ©al Ă  atteindre pour l’interprĂšte est cette communion d’images avec l’auditeur, proche de l’affirmation du canteur des Choses qu’on ne dit pas72 Et c’est parfois dans un regard, dans un sourire Que sont cachĂ©s les mots qu’on n’a jamais su dire ». 67Cette visĂ©e est non pas due toutefois Ă  une incapacitĂ© de parler, mais Ă  une volontĂ© de suggĂ©rer. Cet appel aux images personnelles, est par ailleurs une technique rhĂ©torique du lieu commun. 68L’observation du canteur privilĂ©gie un acte de communication. Le rĂ©fĂ©rent permet la mise en place d’une situation de communication qui prend en compte les rĂ©cepteurs, d’autant que certaines adresses Ă  des destinataires particuliers sont mentionnĂ©es. Certains destinataires apparaissent dans les dĂ©dicaces, certains auditeurs se voient adresser des albums. 73 Yves Duteil, Apprendre
, dans Sans attendre
, 2001. 74 Yves Duteil, Yen Ibid. 75 Yves Duteil, L’Ile de Toussaint Ibid. 69Les pochettes de leurs albums sont pour certaines illustratives. Le livret de l’album Sans attendre
 reprĂ©sente respectivement les diffĂ©rents Ă©lĂ©ments d’un acte de communication. Imitant une mosaĂŻque, parmi cet ensemble formĂ© de nombreux fragments, apparaĂźt une photographie d’Yves Duteil, l’émetteur interprĂšte. Des bribes de cartes postales et de timbres renvoient aux destinataires de la chanson Les Gestes dĂ©licats, Ă  l’origine de ces petits mots semĂ©s de fleurs ». Des Ă©lĂ©ments figurent aussi les rĂ©fĂ©rents des chansons de jeunes Ă©coliers reprĂ©sentent chacun Cet enfant Ă  son pupitre »73 ; des nĂ©nuphars imagent cette petite fleur vietnamienne »74 ; un dessin symbolise [l]es jeux [d’]enfance »75. Francis Cabrel n’édite plus que des livrets depuis 1994 les illustrations y sont nombreuses. 70Les chansons elliptiques entraĂźnent la rĂ©flexion. De plus, elles sont transposables, parce que le contexte n’est que suggĂ©rĂ©. Le prĂ©supposĂ© instaure entre l’auteur-compositeur-interprĂšte / le canteur et l’auditeur-rĂ©cepteur, une connivence. Ce qui est Ă  dire explicitement, reste imagĂ© et donc allusif, mais comme tout prĂ©supposĂ©, le sens est induit. Les informations renvoient Ă  la situation rĂ©elle. Elles sont justement impliquĂ©es obligatoirement et automatiquement entraĂźnĂ©es par la formulation mĂȘme de l’énoncĂ© et par la construction de la chanson. La crĂ©ation du sens naĂźt d’un partage entre le chanteur et l’auditeur. 76 Au cours d’un concert, au centre culturel de Papeete, Francis Cabrel interprĂšte pour la pr ... 71De mĂȘme, le recours au sous-entendu n’est pas un repli stratĂ©gique qui permettrait de refuser d’assumer un Ă©noncĂ©. Ce procĂ©dĂ© sollicite de nouveau la participation du rĂ©cepteur, pour percevoir l’information suggĂ©rĂ©e par la mise en relation de l’énoncĂ© et de la situation d’énonciation. De plus, non explicitement Ă©voquĂ©e, la rĂ©fĂ©rence peut ainsi s’adapter Ă  diffĂ©rents contextes. Non nominative, la chanson n’est pas restrictive76. 72La concision spĂ©cifique chez eux entraĂźne parfois des rĂ©ceptions non dĂ©finitives. Un mot ou une comparaison simple, par association entraĂźne de multiples interprĂ©tations. Certaines images empĂȘchent d’opter pour un seul sens. Plusieurs Ă©coutes peuvent se rĂ©vĂ©ler nĂ©cessaires pour l’éclairage. Des suggestions prĂ©cĂšdent les rĂ©vĂ©lations. Il n’est pas toujours aisĂ© de trancher car aucun jugement n’apparaĂźt. 73Les changements d’angle peuvent intervenir dans le temps, l’espace, les esprits un changement de mot permet un retour en arriĂšre ou une anticipation, ou bien actualise ; l’infiniment grand ou petit alterne. La gĂ©nĂ©ralitĂ©, la pĂ©rennitĂ© sont visĂ©es. D’une chanson Ă  l’autre, l’auditeur se trouve face Ă  une narration homodiĂ©gĂ©tique ou hĂ©tĂ©rodiĂ©gĂ©tique, Ă  un canteur omniscient, interne ou externe, Ă  des paroles rapportĂ©es directement ou indirectement ou au style indirect libre, Ă  l’emploi d’un ton enfantin, Ă  des adresses Ă  des personnes en particulier voire au crĂ©ateur ou Ă  l’usage de la prosopopĂ©e, au changement de rĂ©fĂ©rence pour un mĂȘme pronom au cours de la chanson, Ă  la transposition, au dĂ©doublement, au mĂ©lange des voix. Cette variĂ©tĂ© renouvelle nos positions, nos rĂ©ceptions, nos crĂ©ations d’images, notre partage et active nos lieux communs. * 74PrĂ©occupĂ©s par l’état du monde, Francis Cabrel et Yves Duteil captent une idĂ©e qui est dans l’air du temps et l’intĂšgrent dans une rĂ©flexion plus gĂ©nĂ©rale. La situation est gĂ©nĂ©rique ou indĂ©terminĂ©e, chez Francis Cabrel et Yves Duteil, et devient donc universelle. Le fait particulier s’inscrit dans des situations identifiables et communes. Le mode itĂ©ratif est choisi. Les chansons de ces deux auteurs-compositeurs-interprĂštes se caractĂ©risent par la recherche de l’énonciation de gĂ©nĂ©ralitĂ©s et de lieux communs. 75Leur crĂ©ation d’une Ɠuvre singuliĂšre est Ă  l’écoute de la tradition, ce qui constitue autant de repĂšres pour l’auditeur. 76L’intertextualitĂ© chez eux est diffuse la relation n’est pas de l’ordre de la citation, du plagiat ou mĂȘme de l’allusion. Mais leur embellie du lieu commun active notre savoir collectif. Notes 1 Yves Duteil, TouchĂ©, 1997. 2 Yves Duteil, L’Autre CĂŽtĂ©, dans Blessures d’enfance, 1990. Les notes prĂ©ciseront le titre ainsi que la date de l’album auquel appartient la chanson, si le texte ne le mentionne pas et si le titre de la chanson paraĂźt pour la premiĂšre fois. 3 La chanson La TibĂ©taine TouchĂ©, 1997 prend appui sur un Ă©vĂ©nement rĂ©el contemporain, mais la rĂ©fĂ©rence ne peut que s’insinuer avec la mĂ©taphore les oubliĂ©s du Toit du Monde » et la mĂ©tonymie la voix d’un peuple Ă©puisĂ© ». Ces expressions sont toutes deux implicites. Seule la dĂ©dicace Ă  Ngawang Sangdrol », permet d’identifier l’hommage rendu Ă  une rĂ©sistante Ă  l’oppression chinoise. La dĂ©dicace n’apparaĂźt d’ailleurs pas dans le livret, mais est indiquĂ©e lors du tour de chant de la TournĂ©e acoustique 2001. 4 Yves Duteil, Comme dans les dessins de Folon, dans La Langue de chez nous, 1985. 5 Yves Duteil, Regard impressionniste, dans Ton Absence, 1987. 6 Yves Duteil, Jonathan, dans La Langue de chez nous, 1985. 7 Yves Duteil, La langue de chez nous Ă  FĂ©lix, dans l’album Ă©ponyme, 1985 elle est dĂ©diĂ©e Ă  FĂ©lix Leclerc. 8 Francis Cabrel, J’ai dĂ» dormir debout Ă  Daniel Balavoine, dans Sarbacane, 1989. Yves Duteil, Sur le clavier du grand piano Ă  VĂ©ro, dans fr agiles, 2007 il s’agit de VĂ©ronique Sanson. La Note bleue Ă  Claude Nougaro parue dans le mĂȘme album. 9 Francis Cabrel, Ma Ville, dans Les Murs de poussiĂšre, 1977. 10 Yves Duteil, Coucher de soleil, dans Ça n’est pas c’qu’on fait qui compte, 1981. 11 Francis Cabrel, La Corrida, dans Samedi soir sur la terre, 1994. 12 Yves Duteil, L’OpĂ©ra, dans Yves Duteil chante pour les enfants, 1980. 13 Yves Duteil, Le Cirque, dans La Langue de chez nous, 1985. 14 Francis Cabrel, L’Instant d’amour, dans Les Murs de poussiĂšre, 1977. 15 Yves Duteil, Pour l’amour d’un enfant, dans La Statue d’ivoire, 1984. 16 Yves Duteil, Entre pĂšre et mari, L’Histoire d’amour, dans Lignes de vie, 1993. 17 Yves Duteil, Ton Absence, dans l’album Ă©ponyme, 1987. 18 Yves Duteil, Blessures d’enfance, dans l’album Ă©ponyme, 1990. 19 Yves Duteil, MĂ©lancolie, de nouveau, titre de l’album de 1979. 20 Le canteur est l’équivalent du narrateur dans une chanson ». StĂ©phane Hirschi, avant-propos », Les FrontiĂšres improbables de la chanson, Ă©tudes rĂ©unies par StĂ©phane Hirschi, Presses Universitaires de Valenciennes, 2001, p. 12. Canteur », notion opĂ©ratoire en cantologie pour dĂ©signer dans une chanson l’équivalent du narrateur dans un roman. Personnage ou point de vue, il convient de le distinguer du chanteur, Ă  savoir l’interprĂšte, qui, lui, prĂȘte son corps et sa voix le temps d’une chanson, et endosse un nouveau rĂŽle de canteur au morceau suivant. 21 Cette syntaxe apparaĂźt dans La VallĂ©e tranquille J’attends, 1976 ; Les Bonheurs perdus Tarentelle, 1977 ; Les Chemins de la libertĂ© MĂ©lancolie, 1979 ; Le Chemin du pays oĂč rien n’est impossible, Les Choses qu’on ne dit pas, Le Bonheur infernal, Les Gens sans importance Ça n’est pas c’qu’on fait qui compte, 1981 ; Les Mots qu’on n’a pas dits, Le village endormi La Langue de chez nous, 1985 ; La grande maison des vacances TouchĂ©, 1997. 22 Francis Cabrel, Les Voisins, dans Les Chemins de traverse, 1979. 23 Francis Cabrel, Le Petit Gars, dans Fragile, 1980. 24 Francis Cabrel, L’enfant qui dort, dans Quelqu’un de l’intĂ©rieur, 1983. 25 Francis Cabrel, L’homme qui marche, dans Photos de voyages, 1985. 26 Francis Cabrel, La Dame de Haute-Savoie, dans Fragile, 1980. 27 Francis Cabrel, Dame d’un soir, dans Quelqu’un de l’intĂ©rieur, 1983. 28 Francis Cabrel, La fille qui m’accompagne, dans Quelqu’un de l’intĂ©rieur, 1983. 29 Francis Cabrel, Quelqu’un de l’intĂ©rieur, dans l’album Ă©ponyme, 1983. 30 Francis Cabrel, Madame X, dans Hors Saison, 1999. 31 Francis Cabrel, Gitans, dans Photos de voyages, 1985. 32 Francis Cabrel, Le Noceur, dans Samedi soir sur la terre, 1994. 33 Yves Duteil, Prendre un enfant, dans Tarentelle, 1977. 34 Yves Duteil, Pour l’amour d’un enfant, dans La Statue d’ivoire, 1984. 35 Yves Duteil, Pour les enfants du monde entier, dans Ton Absence, 1987. 36 Francis Cabrel, Tout le monde y pense, dans Sarbacane, 1989. 37 Francis Cabrel, Le monde est sourd, dans Hors Saison, 1999. 38 Francis Cabrel, Assis sur le rebord du monde, dans Samedi soir sur la terre, 1994. 39 Francis Cabrel, Hors Saison, 1999. 40 Yves Duteil, Les Batignolles, dans J’attends, 1976. 41 Yves Duteil, Au Parc Monceau, dans Ça n’est pas c’qu’on fait qui compte, 1981. 42 Yves Duteil, Retour d’Asie, dans Blessures d’enfance, 1990. 43 Yves Duteil, Venise, dans TouchĂ©, 1997. 44 Yves Duteil, Trente ans, dans MĂ©lancolie, 1979. 45 Yves Duteil, À mi-chemin de l’existence, Les Dates anniversaires, Quarante ans, dans Blessures d’enfance, 1990. 46 Yves Duteil, BientĂŽt vingt ans, dans Lignes de vie, 1993. 47 Dans Le soleil sur l’agenda MĂ©lancolie, 1979, la premiĂšre et la deuxiĂšme personnes du singulier dĂ©signent le canteur et la personne aimante / aimĂ©e. Ces pronoms ne disparaissent pas, mais ils alternent trĂšs vite avec le pronom indĂ©fini on ». Ce dernier renvoie Ă  chacun d’entre nous, Ă  chaque ĂȘtre en particulier, destinateur et destinataire d’un amour rĂ©ciproque, personnages de la chanson et auditeurs confondus. Puisque l’amour est partagĂ©, il s’agit aussi de la premiĂšre personne du pluriel. Puis, cette alternance, ce recours Ă  la multiplicitĂ© de rĂ©fĂ©rences de l’indĂ©fini on » se poursuit par de nouvelles apparitions. Le pronom vous » utilisĂ© deux fois peut aussi bien dĂ©sormais renvoyer au canteur de dĂ©part qu’à tout ĂȘtre anonyme qui s’est identifiĂ©. Le canteur, identitĂ© singuliĂšre, se regarde comme appartenant Ă  une globalitĂ©. De mĂȘme, la femme aimante / aimĂ©e est dĂ©signĂ©e ensuite par la troisiĂšme personne elle correspond au personnage de dĂ©part mais aussi Ă  toutes les femmes dans cette situation. De ce fait, la reprise finale des premiĂšre et deuxiĂšme personnes superpose presque la voix du canteur Ă  la pensĂ©e des auditeurs devenus acteurs de la chanson. Ici, les mĂȘmes pronoms personnels ont donc changĂ© ou plutĂŽt additionnĂ© les rĂ©fĂ©rences. 48 Francis Cabrel, SaĂŻd et Mohamed, dans Quelqu’un de l’intĂ©rieur, 1983. 49 Francis Cabrel, Sarbacane tour, 1990. 50 Yves Duteil, Avec les gens de mon village, dans Blessures d’enfance, 1990. 51 Yves Duteil, Les Corses, dans Lignes de vie, 1993. 52 Yves Duteil, Le Silence ou la VĂ©ritĂ©, dans Ton Absence, 1987. 53 Francis Cabrel, Les Passantes Antoine Pol / Georges Brassens, Quand j’aime une fois texte de Richard Desjardins, chanson aussi enregistrĂ©e pour l’association Urgence », destinĂ©e Ă  collecter des fonds pour la lutte contre le sida, dans Double Tour, 2000. 54 Francis Cabrel, La Fabrique paroles et musique originales de James Taylor, Millworker ; adaptation française de Francis Cabrel / Susy Glespen dans Cabrel public, 1980. 55 Francis Cabrel, Rosie Jackson Browne / D. Miller ; adaptation française de F. Cabrel, dans Sarbacane, 1989. 56 Francis Cabrel, Depuis toujours adaptation française de I’ve been lovin’you too long de Otis Redding / Jerry Butler, dans Hors Saison, 1999. 57 Francis Cabrel, S’abriter de l’orage adaptation française de Shelter from the storm de Bob Dylan dans Les beaux dĂ©gĂąts, 2004. 58 Francis Cabrel, NĂ© dans le bayou adaptation française de Born on the bayou de John Fogerty, Madame n’aime pas adaptation française de Mama don’t de Cale, Elle m’appartient c’est une artiste adaptaion française de She belongs to me de Bob Dylan dans Des roses et des orties, 2008. 59 Yves Duteil, Pour l’amour d’un enfant, dans La Statue d’ivoire, 1984. 60 Yves Duteil, Vivre sans vivre texte adaptĂ© de Samba em preludio de Baden Powell et Vinicius de Moraes, dans Sans attendre
, 2001. 61 Lucienne Bozetto-Ditto, Chanson, lieu commun », La Chanson en lumiĂšre, Ă©tudes rassemblĂ©es et prĂ©sentĂ©es par StĂ©phane Hirschi, Colloque international des 24-27 avril 1996 Ă  l’UniversitĂ© de Valenciennes, Presses Universitaires de Valenciennes, 1997, p. 272. 62 Francis Cabrel, La cabane du pĂȘcheur, dans Samedi soir sur la terre, 1994. 63 Francis Cabrel, La belle Debbie, dans Hors Saison, 1999. 64 Quelques chansons comme La Cabane du pĂȘcheur, Samedi soir sur la terre dans l’album Ă©ponyme, La belle Debbie Ă©voquent des amours non durables, et TombĂ©e des nues Sans attendre
, 2001 rĂ©flĂ©chit Ă  l’exacerbation du dĂ©sir. 65 Lucienne Bozzetto-Ditto, Chanson, lieu commun », op. cit., p. 265 Amour-toujours ? Jacques Lacan ouvrait un jour son sĂ©minaire en disant de sa voix si particuliĂšre L’amour, l’amour
 Amour-toujours
 Tout juste bon pour faire des chansonnettes
 » propos rapportĂ© par Jean-Louis Cavalier, producteur Ă  France-Culture, qui assistait Ă  ce sĂ©minaire Surprise trouver quelques exemples de cette rime ne va pas sans difficultĂ©. L’idĂ©e de l’amour Ă©ternel est sans doute prĂ©sente dans une tradition trĂšs ancienne de l’amour-souffrance depuis le Moyen-Âge et le pĂ©trarquisme, mais cet amour-toujours du locuteur se heurte Ă  un amour-jamais en ce qui touche la rĂ©ponse et la concrĂ©tisation, et la rime n’intervient guĂšre. Dans la chanson contemporaine, elle peut relever de la foi. [
] quand elle apparaĂźt, la rime est en gĂ©nĂ©ral affectĂ©e, voire dĂ©mentie, par le contexte [
] Amour illusion, amour d’un moment. Il semble alors que le sourire ironique sur amour-toujours » soit en fait un lieu commun de la critique, et d’une critique assez lointaine de la rĂ©alitĂ© chansonniĂšre. Bien sĂ»r, [
] dans la production contemporaine, Renaud, Cabrel, Duteil chantent les amours durables. » 66 Le retour de la mĂȘme ligne mĂ©lodique dĂ©coupe les dix strophes de ClĂ©mentine et LĂ©on La Statue d’ivoire, 1984 en cinq actes. L’observation de ce schĂ©ma narratif fait entrer l’auditeur dans une progression connue. La narration de cette histoire personnelle prend ainsi des apparences de conte et en perd sa singularitĂ©. 67 Yves Duteil, Autour d’elle, dans TouchĂ©, 1997. 68 StĂ©phane Hirschi, Jacques Brel, Chant contre silence, Paris, Nizet, 1995, PrĂ©ambule », p. 8. 69 Yves Duteil, Octobre, dans Samedi soir sur la terre, 1994. 70 Yves Duteil, L’Écritoire, dans l’album Ă©ponyme, 1974. 71 Yves Duteil, Sur une mappemonde, dans La Statue d’ivoire, 1984. 72 Yves Duteil, Les Choses qu’on ne dit pas, dans Ça n’est pas c’qu’on fait qui compte, 1981. 73 Yves Duteil, Apprendre
, dans Sans attendre
, 2001. 74 Yves Duteil, Yen Ibid. 75 Yves Duteil, L’Ile de Toussaint Ibid. 76 Au cours d’un concert, au centre culturel de Papeete, Francis Cabrel interprĂšte pour la premiĂšre fois en public La Dame verte. Cette chanson dĂ©nonce l’utilisation de l’énergie nuclĂ©aire et n’est jamais parue. Face aux cadres de l’armĂ©e prĂ©sents dans le public, est ajoutĂ©e au tour de chant, cette chanson Ă©crite Ă  la suite de contestations liĂ©es Ă  l’installation de la centrale atomique de Golfech, dans le sud de la France, Ă  quelques kilomĂštres d’Astaffort, son village. Dans ce contexte, en plein cƓur du Pacifique oĂč l’hĂ©gĂ©monie nuclĂ©aire française est dĂ©criĂ©e de la part de tous les pays voisins dont la Nouvelle-ZĂ©lande et l’Australie, ainsi que d’une partie de la population tahitienne, le chanteur apporte une variante Ă  son tour de chant. La chanson a une rĂ©sonance. Auteur UniversitĂ© de Valenciennes
L'encre de tes yeux - La dame de Haute-Savoie Je t'aimais, je t'aime, je t'aimerai. maitressedelaforet.fr. d'origine française. Il est nĂ© le 11 Le bonheur en personne et la do composĂ© de sept membres, interprĂ©tant des chansons dans le aura lieu entre fin 1981 et dĂ©but 1982, avec la chanson Il Et les princesse qui dorment au bois Dans les annĂ©es 90, Goldman s’associe Ă 
Ce samedi 26 mars, Antoine a Ă©tĂ© Ă©liminĂ© de N'oubliez pas les paroles. AprĂšs sept victoires, il ne pourra plus jamais jouer eu jeu animĂ© par Nagui sur France 2. Et voilĂ  s'arrĂȘte lĂ . Ce samedi 26 mars, le maestro de N'oubliez pas les paroles a Ă©tĂ© Ă©liminĂ©, aprĂšs avoir Ă©tĂ© battu par Manon sur la mĂȘme chanson, qui Ă©tait alors le titre la Dame de Haute-Savoie de Francis Cabrel. "Moi je suis trĂšs stressĂ© de nature, a rĂ©agi le jeune homme. J'ai fait un Ă©norme travail sur le stress. Ca m'a coĂ»tĂ© ma place, mais c'Ă©tait une aventure exceptionnelle." Emu de quitter N'oubliez pas les paroles, il a profitĂ© de son dernier passage sur le plateau pour remercier ses proches. "Je voudrais remercier toutes les personnes qui m'ont aidĂ© Ă  rĂ©viser. Un bisou Ă  mes parents, Ă  tous mes proches", a conclu Antoine, avant de passer le micro d'argent Ă  Manon, devenue la maestro de N'oubliez pas les aprĂšs 7 victoires et euros de gain, Antoine ne pourra plus tenter sa chance dans le karaokĂ© de France 2. La raison ? Tous les candidats ayant remportĂ© plus de euros dans N'oubliez pas les paroles ont interdiction de retenter leur chance, s'ils n'ont pas accĂ©dĂ© au top des maestros qui leur permet d'intĂ©grer les masters. En 2019 en effet, les rĂšgles du jeu prĂ©sentĂ© par Nagui avaient Ă©tĂ© changĂ©es. "Les rĂšgles ont changĂ© ! Une deuxiĂšme et mĂȘme une troisiĂšme participation Ă  l'Ă©mission est dĂ©sormais possible si vous avez gagnĂ© moins de euros au total", rĂ©vĂ©lait alors la production dans un message publiĂ© sur les rĂ©seaux sociaux. Pour participer une nouvelle fois Ă  N'oubliez pas les paroles, il faut en effet remplir plusieurs conditions trĂšs pas les paroles les conditions de participationLes candidats doivent en effet respecter un dĂ©lai de six mois entre deux castings, un an s'ils ont jouĂ© une fois sans devenir maestro, et deux ans s'ils ont Ă©tĂ© maestros et ont remportĂ© moins de euros de gains. En revanche, s'ils ont Ă©tĂ© maestros de N'oubliez pas les paroles et qu'ils ont gagnĂ© plus que cette somme, les candidats ne peuvent donc pas retenter leur chance. Comme Antoine ce samedi 26 mars, Wilfried, Ă©liminĂ© il y a quelques jours, ne pourra donc pas revenir. "Ça sera impossible pour vous de revenir, symboliquement, notre plancher maximal est fixĂ© Ă  euros, expliquait Nagui sur le plateau de l'Ă©mission. Au-dessus de euros, les candidats ne peuvent pas revenir." Inscrivez-vous Ă  la Newsletter de pour recevoir gratuitement les derniĂšres actualitĂ©s © France 2 2/12 - N'oubliez pas les paroles "Moi je suis trĂšs stressĂ© de nature" © France 2 3/12 - N'oubliez pas les paroles "J'ai fait un Ă©norme travail sur le stress. Ca m'a coĂ»tĂ© ma place, mais c'Ă©tait une aventure exceptionnel." © France 2 4/12 - N'oubliez pas les paroles Emu de quitter N'oubliez pas les paroles, Antoine a profitĂ© de son dernier passage sur le plateau pour remercier ses proches © France 2 5/12 - N'oubliez pas les paroles EliminĂ© aprĂšs 7 victoires et euros de gain, Antoine ne pourra plus tenter sa chance dans le karaokĂ© de France 2 © France 2 6/12 - N'oubliez pas les paroles La raison ? Tous les candidats ayant remportĂ© plus de euros dans N'oubliez pas les paroles ont interdiction de retenter leur chance © France 2 7/12 - N'oubliez pas les paroles En 2019 en effet, les rĂšgles du jeu prĂ©sentĂ© par Nagui avaient Ă©tĂ© changĂ©es © France 2 8/12 - N'oubliez pas les paroles "Les rĂšgles ont changĂ© ! Une deuxiĂšme et mĂȘme une troisiĂšme participation Ă  l'Ă©mission est dĂ©sormais possible si vous avez gagnĂ© moins de euros au total" © France 2 9/12 - N'oubliez pas les paroles Pour participer une nouvelle fois Ă  N'oubliez pas les paroles, il faut en effet remplir plusieurs conditions trĂšs strictes © France 2 10/12 - N'oubliez pas les paroles Les candidats doivent en effet respecter un dĂ©lai de six mois entre deux castings, un an s'ils ont jouĂ© une fois sans devenir maestro, et deux ans s'ils ont Ă©tĂ© maestros et ont remportĂ© moins de euros de gains © France 2 11/12 - N'oubliez pas les paroles En revanche, s'ils ont Ă©tĂ© maestros de N'oubliez pas les paroles et qu'ils ont gagnĂ© plus que cette somme, les candidats ne peuvent donc pas retenter leur chance © France 2 12/12 - N'oubliez pas les paroles Comme Antoine ce samedi 26 mars, Wilfried Ă©liminĂ© il y a quelques jours ne pourra donc pas revenir
Quandleurs mots voleront en éclats. Quand il n'y aura plus que des murs en face de moi. J'irai dormir chez la dame de Haute-Savoie. Quand je serai fatigué d'avancer dans les brumes d'un
La Dame de Haute-Savoie est une chanson de Francis Cabrel, 1re piste de l'album Fragile, sorti en 1980. Elle est Ă©crite par Francis Cabrel. La Dame » serait une certaine Constance, mĂšre d’une amie de l’auteur chez laquelle il passe des vacances d’étĂ©, Ă  Sallanches[1],[2]. RĂ©fĂ©rences ↑ "La dame de Haute-Savoie" tout ce que vous ignorez encore sur la chanson de Francis Cabrel », sur France 3 Auvergne-RhĂŽne-Alpes consultĂ© le 22 avril 2020 ↑ Francis Cabrel revient sur ses classiques », sur 4 juin 2007 consultĂ© le 22 avril 2020 Francis Cabrel Albums studio Les Murs de poussiĂšre Les Chemins de traverse Fragile Carte postale Quelqu'un de l'intĂ©rieur Photos de voyages Sarbacane Samedi soir sur la Terre Hors-saison Les Beaux DĂ©gĂąts Des roses et des orties Vise le ciel In extremis À l'aube revenant Albums live Cabrel public D'une ombre Ă  l'autre Double Tour La TournĂ©e des bodegas La TournĂ©e des roses et des orties L'In extremis tour Compilations Cabrel 77-87 Algo mĂĄs de amor Aniversario L'Essentiel 1977-2007 L'Essentiel 1977-2017 Chansons Petite Marie 1977 Je l'aime Ă  mourir 1979 La Dame de Haute-Savoie 1980 L'Encre de tes yeux 1980 Encore et encore 1985 Il faudra leur dire 1986 Sarbacane 1989 Dormir debout 1989 La Corrida 1994 La Cabane du pĂȘcheur 1994 Je t'aimais, je t'aime, je t'aimerai 1994 Elle dort 2004 Partis pour rester 2015 CatĂ©gories Chanson de 1980Chanson interprĂ©tĂ©e par Francis CabrelChanson Ă©crite par Francis CabrelChanson interprĂ©tĂ©e par Jean-Jacques GoldmanDerniĂšre mise Ă  jour de cette page le 04/01/2021.
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UkuleleChanson Française gCea. Francis Cabrel: Transposer: la Dame de Haute-Savoie Francis Cabrel Song : Gb Intro : D G D A D G A D Quand je s'rai fatiguĂ© de sourire A ces gens qui m'Ă©crasent, Quand je s'rai fatiquĂ© de leur dire A Toujours les mĂȘmes phrases D D7 Quand leurs mots voleront en Ă©clats G Quand il n'y aura plus que des murs Bb D En face de moi, j'irai
ACCORDAGE EADGBE CAPO NON Rythme ArpĂšges, voir vidĂ©o ACCORDS Intro couplets et refrain D – G – A – Bb – D7 RECEVOIR LA TABLATURE La seule source de revenu du site consiste Ă  vous demander une petite contribution via un don. En Ă©change de ce don je vous envoie le livre numĂ©rique 300 pages contenant les tablatures de tous les morceaux du site en pdf. Diagramme des accords PAROLES Quand je serai fatiguĂ© De sourire Ă  ces gens qui m’écrasent Quand je serai fatiguĂ© De leurs dire toujours les mĂȘmes phrases Quand leurs mots voleront en Ă©clats Quand il n’y aura plus que des murs en face de moi J’irai dormir chez la dame de Haute-SavoieQuand je serai fatiguĂ© D’avancer dans les brumes d’un rĂȘve Quand je serai fatiguĂ© D’un mĂ©tier oĂč tu marches oĂč tu crĂšves Lorsque demain ne m’apportera Que les cris inhumains d’une meute aux abois J’irai dormir chez la dame de Haute-Savoie TUTOS DU MÊME ARTISTE Te ressembler – Francis Cabrel Niveau 2 Te ressembler – Francis Cabrel Niveau 2 A l’aube revenant – Francis Cabrel Niveau 2 A l’aube revenant – Francis Cabrel Niveau 2 Je l’aime Ă  mourir Niveau 1 Je l’aime Ă  mourir Niveau 1 Hors saison – Francis Cabrel Niveau 2 Hors saison – Francis Cabrel Niveau 2 La corrida – Francis Cabrel Niveau 3 La corrida – Francis Cabrel Niveau 3 Octobre – Francis Cabrel Niveau 3 Octobre – Francis Cabrel Niveau 3 Sarbacane – Francis Cabrel Niveau 4 Sarbacane – Francis Cabrel Niveau 4 Samedi soir sur la terre – Francis Cabrel Niveau 3 Samedi soir sur la terre – Francis Cabrel Niveau 3 Petite Marie – Francis Cabrel Niveau 3 Petite Marie – Francis Cabrel Niveau 3 Je t’aimais je t’aime et je t’aimerai – Francis Cabrel Niveau 4 Je t’aimais je t’aime et je t’aimerai – Francis Cabrel Niveau 4 C’était l’hiver – Francis Cabrel Niveau 3 C’était l’hiver – Francis Cabrel Niveau 3 Si tu la croises un jour – Francis Cabrel Niveau 3 Si tu la croises un jour – Francis Cabrel Niveau 3 LES DERNIERS TUTOS NIVEAU 3 Guitarathon suite – 64 idĂ©es chansons françaises Tous niveaux Guitarathon suite – 64 idĂ©es chansons françaises Tous niveaux Guitarathon – 100 idĂ©es chansons françaises Tous niveaux Guitarathon – 100 idĂ©es chansons françaises Tous niveaux Johnny Hallyday – Medley Niveaux 1-2-3 Johnny Hallyday – Medley Niveaux 1-2-3 Yesterday – The Beatles Niveau 3 Yesterday – The Beatles Niveau 3 Amen Omen – Ben Harper Niveau 3 Amen Omen – Ben Harper Niveau 3 Mister Curiosity – Jason Mraz Niveau 3 Mister Curiosity – Jason Mraz Niveau 3 Talk to me -Yodelice BO Les petits mouchoirs Niveau 3 Talk to me -Yodelice BO Les petits mouchoirs Niveau 3 L’orage – Georges Brassens Niveau 3 L’orage – Georges Brassens Niveau 3 La corrida – Francis Cabrel Niveau 3 La corrida – Francis Cabrel Niveau 3 Where do you think you’re going – Dire Straits Niveau 3 Where do you think you’re going – Dire Straits Niveau 3 Octobre – Francis Cabrel Niveau 3 Octobre – Francis Cabrel Niveau 3 Sultans of swing – Dire Straits Niveau 3 Sultans of swing – Dire Straits Niveau 3 lyHxT1.
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